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PFAS, perturbateurs endocriniens… Quelle poêle choisir pour la santé ?

choix poêle pour la santé

Les idées clés

  • Les poêles et les casseroles avec un revêtement adhésif (comme les poêles en Téflon) peuvent contenir des PFAS.
  • Les PFAS sont des substances cancérigènes et des perturbateurs endocriniens, pouvant réellement nuire à notre santé.
  • Ils sont interdits dans un grand nombre de produits de consommation, sauf dans les poêles, casseroles et autres ustensiles de cuisine.
  • Pour éviter les PFAS, il est préférable de se tourner vers les poêles en fonte, les poêles en acier inoxydable et en inox 18/10, voire en cuivre.
  • Les poêles en céramique, en aluminium, en pierre ou composées de PFTE et de Gen-X (le nouveau Téflon) peuvent contenir des PFAS ou d’autres substances toxiques.
  • Imaginez la scène : vous avez décidé de vous préparer un bon petit plat et pour ce faire, vous avez choisi une recette plutôt saine et équilibrée, vous avez sélectionné des produits les plus clean possibles chez votre petit producteur bio et pris le temps d’éplucher et couper tous ces ingrédients… avant de les faire cuire dans une mare de substances toxiques. C’est ballot, n’est-ce-pas ? Et pourtant, c’est, à peu de chose près, ce que l’on fait tous au quotidien !

    En effet, si les aliments que l’on choisit de manger sont primordiaux, notre manière de les cuire l’est tout autant. Or, la plupart des poêles proposées sur le marché contiennent des PFAS, qui sont des molécules très problématiques pour notre santé, et notamment pour notre santé féminine et hormonale.

    Quelles sont ces molécules qui posent problème ? Quels produits en contiennent et surtout LA question ultime : comment être sûre de bien choisir quand on a besoin d’une poêle 100% safe, et quels sont les critères à respecter pour éviter tous les inconvénients des PFAS ? Bref quelle poêle choisir pour la santé ?

    Dans cet article, on vous explique quels matériaux sont à éviter, quels sont au contraire ceux à privilégier et on vous donne même une petite liste de marques qui proposent des poêles tout à fait convenables, pour que ce soit le moins prise de tête possible pour vous 🙂



    PFAS perturbateurs endocriniens

    Pourquoi éviter les PFAS ?

    Que sont les PFAS ?

    Les PFAS sont des molécules combinant carbone et fluor, que l’on appelle aussi des substances per- et polyfluoroalkylées. Elles sont très utilisées pour leurs propriétés anti-adhésives et imperméabilisantes, notamment. Parmi les inconvénients majeurs des PFAS : ils sont considérés comme des polluants éternels, du fait de la combinaison quasiment indestructible du carbone et du fluor. Cette combinaison a également des répercussions sur la santé humaine.

    Les PFAS sont une grande famille, qui compte à ce jour 14 000 molécules : en effet, à chaque fois que l’une de ces molécules est étudiée et que les recherches montrent qu’elle est potentiellement dangereuse, les industriels créent de nouvelles molécules pour éviter les interdictions, en modifiant très légèrement leur composition. Tous les PFAS n’ont pas encore été étudiés, mais deux d’entre eux sont déjà interdits en Europe : les PFOS (sulfonate de perfluorooctane), interdits depuis 2009 et les PFOA (acide perfluorooctanoïque), depuis 2020.

    Toutefois, les scientifiques recommandent de considérer tous les PFAS de la même manière, car selon eux, quand des produits chimiques ont la même structure moléculaire, des propriétés environnementales et des risques biologiques identiques, il convient de les gérer comme une classe de produits à part entière, pour limiter les risques humains et environnementaux. En clair, si un PFAS est dangereux, on peut considérer qu’ils le sont tous !

    Par ailleurs, bien qu’interdits, on retrouve encore des traces de PFOS et de PFOA dans l’environnement, dans les sols et les cours d’eau, mais aussi dans l’organisme des plantes et animaux. D’ailleurs, l’une des principales sources de PFAS est l’eau potable (mais aussi l’alimentation). L’étude Esteban, mise à jour en 2020, estime que « Le PFOA et le PFOS, (…) ont été quantifiés à 100 % aussi bien chez les enfants que chez les adultes« .

    Donc en gros : tous les PFAS ne sont pas interdits, et ceux qui le sont ont de toute façon laissé des traces qui vont nous suivre pendant des années…

    impact des PFAS sur la santé

    Quels sont les impacts des PFAS sur la santé ?

    Les PFAS sont cancérigènes

    Le CIRC (Centre International de recherche sur le Cancer) a publié une étude en novembre 2023 considérant que les PFOA sont des substances chimiques cancérogènes pour l’humain (au même titre que l’amiante) et que les PFOS représentent un risque possible de cancer.

    LES PFAS sont des perturbateurs endocriniens

    Les PFAS sont potentiellement des perturbateurs endocriniens, en plus d’être cancérigènes.

    Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ? Il s’agit d’une substance qui va soit :

    • Mimer l’action d’une hormone que l’on produit nous-même de manière endogène

    • Brouiller le message entre notre cerveau et nos hormones.

    C’est la raison pour laquelle, selon l’ANSES, les PFAS sont mis en cause en raison de leurs « effets sur la fertilité et le développement du fœtus« , ainsi que sur les hormones thyroïdiennes.

    Les perturbateurs endocriniens viennent complètement perturber le cycle menstruel et nos hormones féminines, puisque le dialogue entre notre cerveau, nos ovaires, et éventuellement notre thyroïde, nos surrénales (qui sécrètent aussi les hormones du stress) et notre pancréas (qui sécrète l’insuline et gère notre glycémie) est totalement désorganisé. Cela peut poser, à terme, des problèmes de cycle menstruel (comme le syndrome prémenstruel ou le SOPK, par exemple), voire des troubles de la fertilité. C’est la raison pour laquelle on vous en parle beaucoup dans le Fertility Club, par exemple !

    produits contenant des PFAS

    Dans quels objets du quotidien retrouve-t-on des PFAS ?

    Le souci avec les PFAS, c’est qu’on en retrouve un peu partout : dans les ustensiles de cuisine, les textiles imperméabilisants, certains cosmétiques et les emballages alimentaires, entre autres !

    En mai 2024, une loi a interdit les PFAS dans un grand nombre de produits de consommation, ce qui est une excellente nouvelle ! Toutefois, une famille de produits est exemptée : les ustensiles de cuisine, alors que les poêles et casseroles anti adhésives peuvent contenir des PFAS, que ce sont des choses que l’on utilise tous les jours et que les aliments sont en contact direct avec le revêtements et peuvent donc en contenir des traces.

    Mais pas de panique ! On va donc vous expliquer comment bien choisir vos poêles et autres ustensiles, pour éviter de nuire à votre cycle et à votre fertilité 🙂


    téflon

    Une règle d’or : éviter le Téflon

    On a toutes et tous dans nos placards des poêles en Téflon, puisque ce matériau présente des avantages non négligeables, dont celui de ne pas du tout accrocher. Or, le souci réside justement dans ce revêtement anti-adhésif !

    Il était auparavant réalisé avec des PFOA : après leur interdiction en 2020, les industriels ont donc décidé de créer une nouvelle molécule aux mêmes propriétés pour leurs revêtements : les PFTE. Sauf que ! Les PFTE, une nouvelle famille de PFAS donc, présentés comme une alternative sans danger aux PFOA, ne sont en réalité pas forcément si sûrs : une étude explique qu’on ne peut pas, à ce jour, affirmer que les PTFE n’entrent pas dans les cellules humaines.

    De plus, une enquête du magazine 60 millions de consommateurs démontre que les poêles avec un revêtement PFTE peuvent aussi contenir des PFAS, un peu par « contamination croisée » sur les chaînes de production.

    Donc, en clair : si vous voyez une poêle avec un revêtement adhésif en Téflon sans PFOA, mais avec des PFTE (ou une autre famille de PFAS), reposez-la tranquillement sur le rayon de votre magasin !


    poêles contenant des PFAS

    Poêles sans PFAS : les fausses bonnes idées

    OK, maintenant qu’on sait qu’il faut éviter le Téflon, on peut partir sur n’importe quelle poêle sans Téflon ? Non, pas tout à fait ! En effet, les industriels ne manquent pas d’imagination et peuvent parfois nous proposer des alternatives avec des matériaux qui semblent tout à fait sûrs sur le papier : mais quand on creuse un peu, on se rend compte que le bât blesse :s

    Céramique

    Les poêles en céramique sont souvent présentées comme une alternative saine et naturelle au Téflon : pourtant, les poêles en céramique peuvent aussi contenir des PFAS, même si elles en contiennent moins que les poêles avec revêtement adhésif.

    Par ailleurs, leur revêtement a une durée de vie réduite et elles finissent par accrocher. Dernière chose et non des moindres : on ne connaît pas toujours dans les détails la composition de l’alliage utilisé (souvent à base de silice). Pour couronner le tout, elles peuvent aussi contenir des nanoparticules ! Bref, c’est un peu une fausse bonne idée.

    Aluminium

    En soi, les poêles et casseroles en aluminium sans revêtement ne contiennent pas de PFAS. Toutefois, il est possible que des particules d’aluminium migrent dans les aliments, surtout avec des aliments acides comme la tomate. Or, une concentration trop élevée d’aluminium dans le sang aurait un lien avec un risque accru de maladies dégénératives ! Certes, les quantités d’aluminium ingérées par repas sont infimes, mais dans le doute, autant éviter 😉

    Pierre

    Là encore, la pierre fait partie des matériaux présentés comme sûrs aux consommateurs, car naturels : sauf qu’il semblerait que les poêles en pierre ne soient pas, là non plus, exemptes de PFAS, notamment si elles disposent d’un revêtement anti adhésif.

    Par ailleurs, les poêles en pierre ne sont souvent pas complètement en pierre, et leur composition exacte reste un peu mystérieuse : il s’agit généralement d’une matière combinant granit et, potentiellement, des PFAS.

    GEN-X

    Que dire du Gen-X, aka le nouveau Téflon ? Et bien, il s’agit ni plus ni moins d’un nouveau PFAS et il reste sur la liste noire des « substances extrêmement préoccupantes«  selon l’Agence Européenne des Produits Chimiques. Le GEN-X a donc les mêmes « inconvénients » que les autres PFAS pour nous autres consommateurs, et est un matériau à éviter absolument !


    quelle poele choisir pour la santé,

    Quels matériaux choisir pour une cuisson saine et quelle poêle choisir pour la santé ?

    En lisant ce qui précède, vous avez peut-être l’impression qu’il n’y a aucune poêle non toxique sur le marché, qu’aucun matériau n’est secure, mais on tient quand même à vous rassurer : si si, certaines poêles ne présentent pas de danger pour votre santé ! La fonte, l’inox et le cuivre sont des matériaux vers lesquels vous pouvez vous tourner 🙂

    Fonte

    Les poêles en fonte de nos grands-mères sont généralement exemptes de PFAS (sauf, encore une fois, si elles disposent d’un revêtement anti adhésif). La fonte est un matériau composé de fer et de carbone, qui permet de très bien conduire et garder la chaleur, qualités que l’on attend généralement d’une poêle. Elles ont également une durée de vie infinie ! Toutefois, elles présentent 3 inconvénients : elles sont lourdes, elles accrochent et elles ont un certain prix.

    Si on ne peut pas vraiment vous aider à résoudre le premier point (on ne va pas forcément vous recommander de muscler vos bras à outrance pour pouvoir les porter sans souci ^^), le deuxième point, celui de « l’accroche » n’est pas tout à fait vrai. Certes, les poêles en fonte ont la réputation d’accrocher les aliments, notamment les viandes, les poissons, les oeufs, les pommes de terre et les légumes. Mais il y a une petite astuce : le culottage avant la première utilisation !

    Le culottage consiste en fait à créer un revêtement adhésif naturellement dans votre poêle en fonte 🙂 Pour ce faire, voici les étapes à suivre :

    • Enduire votre poêle d’une fine couche d’huile végétale neutre (à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur), avec du papier absorbant

    • Puis, mettre votre poêle en fonte ou votre casserole au four, à puissance maximale pendant une heure : en chauffant, la fonte va absorber l’huile et créer une matière anti-adhésive.

    • Au bout d’une heure, laissez refroidir votre poêle et votre casserole et renouvelez l’opération encore 1 fois ou 2 !

    Cette méthode est donnée à titre indicatif : jetez un oeil à la notice fournie par le fabricant, qui vous expliquera comment culotter votre poêle ou casserole 😉

    Bon point : le culottage continue de se faire avec le temps, ce qui signifie que vos casseroles et poêles en fonte accrocheront de moins en moins 🙂 Ce sont aussi des ustensiles de cuisine que vous pourrez garder pendant longtemps ! La plupart du temps, par facilité d’utilisation, les marques ont déjà pré-culotté les poêles et casseroles en fonte qu’ils vous proposent 😉

    Pour la cuisson, si la casserole ou la poêle a été bien culottée, vous n’aurez pas besoin d’ajouter de matières grasses : il vous suffit de bien attendre que la poêle soit très chaude (comptez 2 minutes) avant d’ajouter vos aliments en cuisson ! Parfait pour une cuisine la plus saine possible 🙂

    Concernant le troisième inconvénient, celui du prix : si l’investissement de départ vous paraît trop conséquent, vous pouvez faire le choix d’une poêle en fonte de seconde main. De plus, avantage non négligeable, le culottage sera déjà fait !

    Attention, la fonte est un matériau qui craint l’humidité : on vous recommande donc d’essuyer vos ustensiles avec un torchon sec, rapidement après le lavage et d’éviter le lave-vaisselle. Le culottage offre aussi une couche protectrice contre l’humidité, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il faut enduire toute votre poêle ou casserole d’huile 🙂 Côté lavage, attendez que la poêle refroidisse après cuisson, avant de la laver à l’eau chaude uniquement : le liquide vaisselle viendrait en effet attaquer la couche protectrice. Vous pouvez ensuite ajouter une fine couche d’huile avec du papier absorbant, avant de ranger votre poêle.

    Quid de la fonte émaillée ? La couche d’émail formée pour protéger le fond de la poêle peut contenir des métaux lourds, comme du cadmium, pouvant être relâchés en cours de cuisson. De plus, on ne connait pas toujours la composition de la fonte émaillée utilisée.

    Inox et acier inoxydable

    Si la fonte vous paraît trop lourde ou contraignante, vous pouvez aussi vous tourner vers les poêles en acier inoxydable (composé de fer, de nickel et de chrome), en privilégiant celles en inox 18/10. Elles sont généralement plus légères et faciles à manipuler et si elles sont bien entretenues, leur durée de vie est plutôt longue. Elles ne manquent donc pas d’ avantages !

    L’inox 18/10 présente la meilleure qualité d’inox, qui sera plus durable et permettra une meilleure répartition de la chaleur : si toutefois votre budget est plus serré, vous pouvez vous tourner vers l’inox “classique”, en vérifiant bien qu’il n’y a pas de revêtement anti-adhésif sur votre future poêle.

    Car en effet, là encore, contrairement aux poêles en Téflon, les aliments peuvent accrocher pendant la cuisson dans les poêles en acier. L’astuce est en fait de bien faire préchauffer votre poêle et de réaliser le test de la goutte d’eau : si elle « roulotte » à la surface de la poêle, elle est assez chaude et vous pouvez ajouter vos aliments, avec un petit peu de matière grasse si besoin !

    Vous pouvez aussi culotter votre poêle en inox avant utilisation, mais cela paraît moins indispensable que pour la fonte. Si vous choisissez cette option, ne mettez pas votre casserole ou votre poêle en acier au four, mais faites la bien chauffer environ 15 minutes sur feu moyen-fort, après l’avoir enduite d’huile neutre (vous pouvez aussi choisir cette façon de faire pour la fonte). Là encore, n’hésitez pas à respecter les consignes de culottage données par votre fabricant ! 

    Cuivre

    Les poêles et casseroles en cuivre sont également généralement sans PFAS, et plaisent aux amateurs de cuisine dans leur utilisation quotidienne, car le cuivre est un matériau qui conduit très bien la chaleur. Elles sont aussi une durée de vie tout à fait convenable.

    Attention toutefois à l’oxydation et à l’apparition de « vert-de-gris », qui est toxique : pour éviter cela, vous pouvez choisir un cuivre « étamé », avec un revêtement en étain ou en inox. Prenez garde également à l’humidité !


    poêles sans PFAS et perturbateurs endocriniens

    Les poêles et casseroles sans PFAS recommandées

    Maintenant que vous avez les grands principes (et surtout l’un des critères majeurs : ne pas choisir des poêles en Téflon ou avec un revêtement adhésif quel qu’il soit, car tous les revêtements sont susceptibles de contenir des PFAS), on vous propose une liste des marques proposant des poêles en fonte ou en inox qui sont des options tout à fait safe !

    • Ikea : inox (ce n’est pas de l’inox 18/10 en revanche, donc sa durée de vie peut être réduite) ou fonte

    • De Buyer (poêles en inox, sauf les poêles avec un revêtement anti adhésif)

    • Warmcook (notamment la gamme Lodge pour la fonte et Ecovitam pour l’inox). Vous avez d’ailleurs droit à 10% de réduction sur votre commande avec le code EMANCIPEES !

    • Baumstal (inox 18/10 sans revêtement)

    • Cristel (celles en inox 18/10 sans revêtement)

    • Atma

    • Le Creuset (bien choisir les poêles en inox sans revêtement)

    • Mauviel (inox et fonte sans revêtement)

    • Gastrolux (revêtement naturel, “base de bio-minéraux, des sédiments marins minutieusement broyés et cuits au four à plus de 500 °C”).

    • Lagostina (bien choisir les poêles en inox sans revêtement)

    • Le Vitaliseur de Marion, en inox 18/10 et qui permet aussi une cuisine saine et une cuisson très douce préservant les vitamines et minéraux des légumes, par exemple.

    Pour composer cette liste, nous avons réuni vos recommandations sur Instagram et creusé cette question des PFAS et autres substances douteuses pour chacune des marques citées. Au moindre doute sur les matériaux et/ou s’il n’y avait pas d’indication claire quant à la composition des revêtements, nous les avons écartées. On a préféré mettre à votre disposition une liste plus courte et pas forcément exhaustive, mais avec des recommandations vraiment safe !

    Conseils bonus : on ne peut que vous conseiller de faire le choix d’ustensiles (les spatules, notamment) plutôt en bois ou en métal, car le silicone alimentaire n’est pas forcément toujours très sain. De la même manière, soyez attentive au choix des matières grasses utilisées, car certaines peuvent être problématiques quand elles sont chauffées, comme le beurre.


    On espère que cet article vous aura permis d’y voir plus clair et vous aura donné toutes les clés pour bien choisir vos poêles au moment de votre achat ! Vous méritez de cuisiner sans risquer de vous empoisonner sur le long terme et de mettre à mal votre équilibre hormonal et votre fertilité 🙂

    Pour résumer, les poêles en acier inoxydable (si possible plutôt en inox 18/10), en fonte et en cuivre sont OK, si elles n’ont pas de revêtement adhésif 🙂 Elles ont également une belle durée de vie, donc l’investissement est généralement amorti. En revanche, si vous avez le moindre doute et que la composition manque de détails essentiels, passez votre chemin !

    Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et surtout, si vous avez des marques safe à nous recommander, l’espace commentaires est là pour ça !

    Les sources complémentaires

  • Scientific Basis for Managing PFAS as a Chemical Class
  • Imprégnation de la population française par les composés perfluorés : Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016
  • Les Monographies du CIRC évaluent les effets cancérogènes de l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et de l’acide perfluorooctanesulfonique (SPFO)
  • PFAS : des substances chimiques très persistantes
  • Proposition de loi visant à protéger la population des risques liés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées
  • Antiadhésives… mais avec PFAS
  • Are fluoropolymers really of low concern for human and environmental health and separate from other PFAS?
  • Chronic exposure to aluminum and risk of Alzheimer’s disease: A meta-analysis
  • « Polluants éternels » : la firme Chemours perd une bataille devant la CJUE
  • Le seed cycling, ou quand des graines nous aident à réguler notre cycle menstruel

    seed cycling

    Les idées clés

  • Le seed cycling est une méthode qui consiste à consommer 4 graines en particulier selon les phases du cycle menstruel : graines de lin et de courge avant l’ovulation, pour favoriser la sécrétion d’oestrogènes, graines de sésame et de tournesol après l’ovulation, pour favoriser la sécrétion de progestérone.
  • Les études démontrent un effet positif du seed cycling sur les troubles du cycle féminin, comme le syndrome des ovaires polykystiques, le syndrome prémenstruel, les troubles de la fertilité et de l’ovulation ou encore l’endométriose.
  • Le seed cycling a une action hormonale très douce, ce qui permet de l’intégrer dans des protocoles PMA, par exemple.
  • La méthode du seed cycling ne suffit pas seule et une prise en charge plus globale peut parfois s’avérer nécéssaire pour retrouver un équilibre hormonal optimal.
  • Quand on s’intéresse à la fertilité féminine, il n’est pas rare de voir des posts consacrés au seed cycling (ou seed syncing) sur les réseaux sociaux : cette tendance venue des Etats Unis est parfois présentée par ses adeptes comme un remède miracle pour retrouver un cycle féminin en pleine santé. L’idée est simple : manger des graines selon les phases de son cycle pour soutenir la production de nos hormones et régler tous nos problèmes de santé féminine !

    Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce que cette méthode marche « pour de vrai » ou est-ce que ça serait pas un peu perché ce truc ? Est-ce qu’on va se transformer en hamster ?! Bref, est-ce que la consommation quotidienne de graines, grâce aux nutriments qu’elles contiennent, peut réellement soutenir notre cycle ? On vous explique tout !

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    L’huile d’onagre pour tomber enceinte et booster sa fertilité

    l'huile d'onagre pour tomber enceinte et booster sa fertilité

    Les idées clés

    • Grâce à sa richesse en acide gamma linoléique (GLA), l’huile d’onagre a des vertus anti-inflammatoires, régule les hormones du cycle féminin et booste la glaire cervicale.
    • La posologie recommandée est de 1500 mg par jour.
    • On peut prendre de l’huile d’onagre sur tout le cycle, ou seulement en phase pré-ovulatoire / post-ovulatoire, selon ses objectifs.
    • L’huile d’onagre est OK en PMA (à condition d’être validée par votre équipe médicale).
    • L’huile d’onagre a néanmoins des contre-indications : règles, grossesse, troubles de la coagulation, etc.
    • Il est important de bien choisir son huile d’onagre pour profiter de tous ses bienfaits.

    Lorsque l’on est en projet bébé, l’huile d’onagre fait partie des plantes dont on entend énormément parler. Mais est-ce LA ressource magique qui résoudrait tous les problèmes de fertilité, ou au contraire de la poudre de perlimpinpin ? 

    En fait, grâce à sa richesse en acides gras et en omégas, elle a de nombreuses vertus qui en font une vraie alliée des femmes en désir de grossesse. 

    Dans ce qui suit, nous allons tout vous dire sur l’huile d’onagre, afin que vous puissiez réellement profiter de tous ses bénéfices pour booster votre fertilité : comment agit-elle ? Quels sont ses véritables bienfaits ? Comment la prendre ? Comment choisir son huile d’onagre ? Dans quels cas est-elle contre-indiquée ? Let’s go !

     

    Qu’est-ce que l’huile d’onagre ?

    L’onagre est une plante nord-américaine, qui arbore de jolies petites fleurs jaunes qui s’ouvrent à la nuit tombée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est aussi appelée « primevère du soir » 🙂 Mais trêve de botanique, l’huile d’onagre contient surtout de petites graines noires, dont l’huile est extraite.

    L’huile d’onagre est composée de :

      • omégas 6 (acides gras poly-insaturés), et plus précisément de l’acide linolénique (ou « LA », à hauteur de 70%) et de l’acide gamma linolénique (ou « GLA », à hauteur de 10%)

      • omégas 9 (acides gras mono-insaturés), et plus précisément de l’acide oléique

      • vitamines E et F, qui sont des très beaux antioxydants

      • entre autres !

    L’huile d’onagre contient donc une excellente proportion d’acides gras essentiels : ces acides gras ne sont pas synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par l’alimentation ou un complément. Ils sont d’autant plus importants pour la santé féminine et la fécondité !


    vertus huile d'onagre

    Quels sont les bienfaits de l’huile d’onagre sur le cycle menstruel et la fertilité ?

    Les bienfaits de l’huile d’onagre sur la santé des femmes sont reconnus depuis longtemps ! Voici ses principaux modes d’action pour la fertilité 🙂

    Elle a un effet anti-inflammatoire

    L’huile d’onagre agit sur les prostaglandines, qui sont des modulateurs de l’inflammation : les acides gras qu’elle contient (notamment l’acide gamma linolénique) agissent sur les prostaglandines anti-inflammatoires (PGE1). Or, faire baisser l’inflammation, c’est un peu la base quand on parle d’apaiser la sphère menstruelle et hormonale : et c’est d’autant plus vrai si on souhaite tomber enceinte !

    Elle permet aussi de réduire l’inflammation en agissant sur les radicaux libres, grâce à ses propriétés antioxydantes.

    Elle régule les hormones du cycle menstruel

    Des études doivent encore confirmer ce point, mais l’huile d’onagre permettrait de réguler le système hormonal, en maintenant un équilibre entre les œstrogènes et la progestérone ! La progestérone est l’hormone « pro-gestation » sécrétée après l’ovulation et qui prépare le corps à la grossesse, puis lui permet de se dérouler au mieux. Elle est donc primordiale quand on est en mode « conception » !

    Une chose est sûre : les acides gras essentiels qui composent l’huile d’onagre permettent de constituer nos hormones, qui sont issues du cholestérol, donc du gras, et qui en ont absolument besoin pour pouvoir être produites 🙂

    L’huile d’onagre est d’ailleurs reconnue pour apporter un certain bien être menstruel et soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (le fameux SPM) dont souffrent un grand nombre de femmes. Or quand on veut un bébé, il est important d’avoir un cycle menstruel doux et équilibré 🙂

    Elle améliore la glaire cervicale

    Grâce à ses acides gras (encore eux !), l’huile d’onagre a une action émolliente sur la glaire cervicale : elle est ainsi sécrétée en plus grande quantité et devient encore plus nourrissante pour les spermatozoïdes.

    Pour rappel, c’est grâce à la glaire que les spermatos peuvent survivre jusqu’à 5 jours dans les cryptes du col de l’utérus en attendant l’ovulation, puis qu’ils parviennent à rejoindre l’ovule dans la trompe utérine. En favorisant une belle amélioration de la glaire cervicale, l’huile d’onagre permet d’augmenter les chances de fécondation, et donc, de conception !

    De plus, le fait qu’elle s’extériorise davantage facilite son observation, et permet de visualiser sa fenêtre de fécondité de manière plus précise, pour ne pas louper le coche 😉

    Si vous le souhaitez, certaines de nos lectrices ont partagé leur jolie glaire cervicale d’ovulation dans la Glairie, aka la Galerie de la Glaire cervicale made in Emancipées, certaines photos de glaires impressionnantes par leur quantité étant clairement liée à la prise d’huile d’onagre : ) ! (Attention avant de cliquer, ce sont de vraies photos de glaire ;))

    Elle tonifie l’utérus

    L’onagre est réputée pour agir sur la tonicité des muscles utérins, ce qui est toujours utile ! Cela ne signifie pas forcément qu’elle le contracte , mais qu’elle permet globalement une meilleure santé utérine.


    phases du cycle huile d'onagre

    À quel moment du cycle menstruel prendre de l’huile d’onagre pour augmenter ses chances de grossesse ?

    Tout dépend ce sur quoi vous souhaitez travailler avec l’huile d’onagre 🙂

    Améliorer la glaire cervicale

    Si vous souhaitez que votre glaire cervicale gagne en qualité avec l’onagre, il vaut mieux la prendre en première partie de cycle, de la fin de vos règles jusqu’à l’ovulation.

    Soutenir la phase post-ovulatoire

    Certaines femmes préfèrent travailler sur l’équilibre oestrogènes / progestérone : dans ce cas, vous pouvez la prendre de l’ovulation jusqu’au début de vos règles.

    Travailler sur l’équilibre du cycle menstruel

    Dans cette hypothèse globale, vous pouvez la prendre sur tout votre cycle, hors règles pour booster votre glaire en pré ovulatoire puis votre équilibre oestro-progestatif en post ovulatoire.

    Ne pas la prendre pendant les règles !

    De par son action fluidifiante et émolliente, la prise d’huile d’onagre peut augmenter le volume des saignements. On l’arrête donc toujours pendant les règles !


    effets de l'huile d'onagre

    Au bout de combien de temps peut-on voir les effets de l’huile d’onagre ?

    Si on en croit nos messages privés sur Instagram, certaines femmes voient un effet de l’huile d’onagre sur leur glaire cervicale parfois dès le premier cycle ! En effet, son action émolliente est souvent immédiate, donc elle peut produire ses effets illico.

    S’agissant de l’équilibre hormonal et le SPM (et parfois aussi la glaire, ce n’est pas toujours immédiat), on estime qu’il faut attendre 2-3 cycles pour constater les bienfaits de l’huile d’onagre. N’oubliez pas également que tout dépend de chacune 🙂


    posologie huile d'onagre

    Comment prendre de l’huile d’onagre pour tomber enceinte ? Quelle dose prendre chaque jour ?

    Côté posologie, on recommande généralement de prendre une dose journalière de 1500 mg d’huile d’onagre (ce qui correspond à 3 capsules de 500 mg) par voie orale. On peut même monter à une quantité de 2000-3000 mg par jour pour faciliter l’arrivée d’une grossesse, mais en étant suivie par un professionnel !

    Il est possible de faire une cure de 3 mois + une pause d’1 mois : si vous n’êtes pas enceinte à l’issue de cette pause, vous pouvez repartir sur un trimestre de cure !

    L’huile d’onagre est parfois combinée à l’huile de bourrache, qui a des vertus similaires. En effet, l’huile de bourrache contient également beaucoup d’acide gamma linolénique (oméga 6) et de vitamine E, ainsi que des oméga 9. Comme l’huile d’onagre, elle fluidifie le sang, elle est anti-inflammatoire, apaise et nourrit la peau et peut être utilisée en cas de troubles liés à la ménopause et au SPM.


    huile d'onagre en PMA

    L’huile d’onagre est-elle OK en PMA ?

    Si vous êtes en parcours PMA, on vous recommande plutôt de prendre de l’huile d’onagre en phase pré-ovulatoire (de la fin des règles à l’ovulation) : ses propriétés émollientes permettront de booster votre glaire, qui peut être asséchée par certains traitements médicaux, notamment le Clomid (il s’agit d’un inducteur d’ovulation).

    En revanche, pour ne pas perturber le protocole en place, arrêtez une fois l’ovulation confirmée. Et de manière générale, demandez toujours l’avis de votre médecin de PMA avant de prendre l’huile d’onagre (ou tout autre chose, d’ailleurs), même en pré ovulatoire, par principe 🙂


    bienfaits huile d'onagre santé féminine

    L’huile d’onagre et ses autres bienfaits sur la santé féminine

    L’huile d’onagre permet d’augmenter les chances de tomber enceinte, mais pas que ! Elle a d’autres avantages, particulièrement intéressants 🙂

      • Accouchement : à l’approche de la fin du terme, elle est souvent recommandée pour détendre l’utérus et aider au début du travail. Elle est donc intéressante en toute fin de grossesse, en la prenant par voie vaginale. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article sur l’huile d’onagre pendant la grossesse et l’accouchement !

      • Syndrome prémenstruel : on l’a dit, ses propriétés anti-inflammatoires et son action hormonale permettent d’apaiser les symptômes liés au syndrome prémenstruel, notamment les tensions mammaires.

      • Ménopause : ses bienfaits équilibrants permettent également une amélioration des symptômes de la ménopause et de la péri-ménopause, comme les bouffées de chaleur ou la sécheresse vaginale, par exemple !

      • Grâce à son effet anti-inflammatoire et sa richesse en acides gras polyinsaturés, l’huile d’onagre a de nombreux bienfaits sur le système immunitaire, les maladies cardiaques et la peau. Entre autres !


    contre-indications huile d'onagre

    Quelles sont les contre-indications et possibles effets secondaires de l’huile d’onagre ?

    Dans la mesure où l’huile d’onagre agit sur la circulation sanguine, elle a tendance à fluidifier le sang et donc à augmenter les saignements. C’est la raison pour laquelle cette plante n’est pas recommandée dans les cas suivants :

      • Pendant les règles

      • Pendant la grossesse

      • En cas d’intervention chirurgicale à venir

      • En cas de troubles de la coagulation

      • En cas d’épilepsie et schizophrénie

      • En cas d’allergie à l’onagre

    Par ailleurs, en raison de sa richesse en oméga 6, on recommande de l’utiliser avec prudence en cas d’endométriose et de l’associer systématiquement à des compléments à base d’omégas 3, pour respecter le ratio oméga 3 et oméga 6.

    Certaines femmes ont ressenti certains symptômes désagréables à la suite d’une prise d’huile d’onagre, comme des inconforts digestifs ou des maux de tête : si cela vous arrive, arrêtez, par précaution 🙂

    De la même manière, si vous avez un doute sur des symptômes ou une éventuelle contre-indication, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou votre gynécologue.


    comment choisir son huile d'onagre

    Comment choisir son huile d’onagre ? (+ notre recommandation et un code promo !)

    Pour profiter pleinement de tous les bienfaits de l’huile d’onagre, il est essentiel de choisir un complément de qualité, car toutes les huiles d’onagre ne se valent pas. Voici les éléments à regarder de près pour bien choisir son huile d’onagre :

      • L’huile extraite des graines doit être biologique, vierge et de première pression à froid.

      • Choisissez plutôt une huile d’onagre en gélules : cela permet de mieux maîtriser le dosage et l’huile est ainsi mieux préservée 🙂

      • Par ailleurs, l’huile d’onagre rancit et doit être conservée au maximum au frais et à l’abri de la lumière.

    Compte tenu de ces critères à respecter, et comme on nous demande toujours nos marques chouchous,  on vous recommande en particulier les capsules d’huile d’onagre de chez Hollis, qui sont de très belle qualité et réalisées par un laboratoire français tout à fait sérieux 🙂 Le code EMANCIPEES vous donne droit à -10% sur votre commande, enjoy !


    Pour conclure, l’huile d’onagre est une véritable alliée de la santé féminine et de notre fertilité ! Sa composition unique en acides gras essentiels, en omégas 6 et 9 etc. font d’elle un complément précieux en projet bébé, surtout que l’alimentation seule ne suffit généralement pas à apporter ces précieux nutriments.

    Les bienfaits de l’huile d’onagre sont nombreux, à la fois sur l’équilibre hormonal et la production de notre précieuse glaire cervicale, indispensable à la rencontre ovule/spermato, et donc au début d’une grossesse !

    On espère que cet article vous permet d’y voir plus clair et de mieux comprendre comment l’huile d’onagre peut vous aider à booster votre fertilité. Si vous avez des questions, l’espace commentaires est à votre disposition !

    Peut-on tomber enceinte pendant les règles ?

    peut on tomber enceinte pendant les regles

    Que l’on soit une fervente adepte du sexe en période de règles, ou au contraire pas très fan de la pratique, il y a un mythe largement partagé : on ne risquerait pas de tomber enceinte pendant les règles.

    Si cette croyance repose sur une théorie bien établie (une grossesse ne peut survenir qu’autour de l’ovulation, or celle-ci intervient a priori plus tard dans le cycle), la réalité est plus nuancée et plusieurs situations peuvent faire mentir ce sacro-saint principe.

    On brise le suspense dès à présent : tomber enceinte pendant les règles est peu probable, mais, sous certaines conditions, ce n’est pas impossible ! On vous explique.


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    Saignements en début de grossesse : quand faut-il s’inquiéter ?

    saignements en début de grossesse

    Vous êtes enceinte ? Toutes nos félicitations !

    Pour autant, on sait qu’en début de grossesse, on peut être un peu partagée entre l’euphorie de la nouvelle et la peur, littéralement chevillée au ventre, que cette formidable aventure prenne brutalement fin. Et s’il y a quelque chose qui est une véritable source d’angoisse pour toutes les femmes enceintes, ce sont les saignements en début de grossesse. En effet, on associe une grossesse saine à une absence totale de saignement, puisque les règles sont stoppées chez la femme enceinte.

    On vous comprend et l’idée de l’article qui suit est de vous aider à y voir plus clair, à la fois pour vous rassurer mais aussi pour que vous sachiez quoi faire si vous constatez des pertes de sang 🙂

    Quels saignements sont, a priori, sans gravité (oui, certains le sont !) et lesquels demandent l’avis de votre médecin ? On vous explique tout ça 🙂

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    À partir de quand faire un test de grossesse ?

    quand faire un test de grossesse

    Que l’on souhaite avoir un enfant ou non, je crois qu’on est nombreuses à avoir déjà vécu cette envie pressante de se ruer dans la première pharmacie venue pour dégainer un test de grossesse, parce qu’on a besoin là, maintenant, tout de suite, de savoir si on est enceinte ou non.

    Je vous rassure : c’est tellement humain et normal !

    Sauf que bon, on ne sait pas forcément quand faire un test de grossesse, comment faire un test de grossesse et si on peut se fier à tous lesdits tests ! A l’angoisse du résultat (qu’il soit positif ou négatif) s’ajoute la peur de mal faire et de ne pas savoir avec certitude si on est enceinte ou non. Le fameux faux négatif, et son non moins redouté cousin le faux positif, vous savez ?!

    Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il vous faut savoir sur les tests de grossesse et surtout, quel est le timing à bien respecter pour avoir un résultat le plus fiable possible !

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    Calendrier ovulation : comment calculer sa date d’ovulation ?

    calendrier ovulation

    Bon, on espère que vous nous pardonnerez ce petit troll, mais il nous semblait important de commencer cet article de manière moins « classique », pour bien marquer l’idée que, non, on ne peut pas calculer ou prédire sa prochaine ovulation 🙂 (et que tous les sites qui vous proposent ce genre de calculateur vous font, au mieux, perdre du temps et, au pire, prendre de gros risques !!).

    Si vous avez pour projet de tomber enceinte ou que, au contraire, vous souhaitez éviter une grossesse, il est hyper important de bien choisir le timing de vos rapports. En effet, une femme n’est fertile que 6 jours par cycle environ et il est donc crucial de bien identifier sa fenêtre de fertilité !

    Pour autant, calculer sa date d’ovulation n’est pas une science exacte, et on peut facilement être induite en erreur par une soi-disant calculette d’ovulation qui agit comme si toutes les femmes fonctionnaient de façon strictement identique (ça se saurait !).

    On va être honnêtes avec vous tout de suite : faire confiance à ces robots n’est pas la meilleure décision que vous puissiez prendre pour gérer votre fertilité, désir de grossesse ou non. Mais vous n’êtes pas pour autant dénuée de tout moyen pour suivre votre calendrier menstruel et identifier votre date d’ovulation. Il y a même des techniques très fiables ! 

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    Sondage Bilan de Fertilité à 25 ans

    sondage bilan fertilité

    Sondage Bilan de Fertilité à 25 ans

    71% des femmes en désir de grossesse estiment que le bilan de fertilité proposé par le gouvernement ne leur serait d’aucune utilité

    Par le biais d’un sondage mené auprès de 3.200 femmes âgées majoritairement de 26 à 35 ans, nous avons souhaité permettre aux femmes concernées par le sujet de l’infertilité de donner leur avis sur le “bilan de fertilité” pris en charge à 25 ans proposé dans le cadre du Grand Plan contre l’Infertilité annoncé par le Président.

    Ce sondage a mis en évidence un avis mitigé sur cette proposition, qui n’apparaît comme un gain de temps que pour 28,8% des répondantes, tandis que 71,16% estiment que ce bilan de fertilité aurait été inutile à l’heure actuelle car :

    • – Cela leur aurait créé du stress inutilement (22,88%).
    • – Elles n’étaient pas intéressées par la grossesse à ce moment-là (18,72%)
    • – Elles n’étaient pas en couple avec leur partenaire actuel (11,63%)

    Par ailleurs, 11% des répondantes estiment que ce bilan n’aurait rien réglé concernant leur infertilité actuelle : en effet, il existe encore aujourd’hui beaucoup de cas d’infertilité inexpliquée et tout ne se voit pas dans un tel bilan. Certains couples n’arrivent pas à concevoir alors que les bilans de fertilité individuels réalisés sont tout à fait convenables. Et à l’inverse, un mauvais bilan de fertilité ne signifie pas que le couple aura des difficultés à mener une grossesse à terme.

    utilité du bilan de fertilité selon les femmes en désir de grossesse

    Bilan et conséquences

    conséquences du résultat de bilan de fertilité sur les femmes

    Et si les répondantes avaient pu réaliser ce bilan de fertilité à 25 ans, comme préconisé par le gouvernement ?

    1/3 d’entre elles estiment que cela n’aurait rien changé à leur situation, mais les 2/3 restants auraient tout de même adapté leur comportement en fonction des résultats de leur bilan de fertilité :

    • – 25,4% d’entre elles auraient démarré les essais plus tôt
    • – 26,8% d’entre elles auraient arrêté leur contraception plus tôt
    • – et pas moins de 35% d’entre elles auraient adapté leur hygiène de vie.

    De manière plus marginale, 14,3% des répondantes déclarent que cela les aurait incitées à faire congeler leurs ovocytes.

    Un bilan jugé insuffisant pour anticiper et préparer une grossesse

    Le résultat est clair : seules 4,3% des personnes interrogées considèrent qu’un bilan de fertilité tel que proposé serait la solution la plus utile pour anticiper un désir de grossesse.

     

    A contrario, elles sont 59,2% à déclarer qu’apprendre à connaître comment fonctionnent leur cycle menstruel et leur fertilité plus tôt aurait été le plus utile dans cette préparation d’une grossesse.

     

    10,2% considèrent que le 2ème élément le plus utile en anticipation serait d’être sensibilisées plus tôt sur l’impact de l’hygiène de vie sur la fertilité.

    éléments utiles selon les femmes pour préparer une grossesse

    Confirmant que ni un contrôle échographique et sanguin, ni un spermogramme ne peuvent tout dire de l’état de la fertilité, les répondants considèrent que ce bilan de fertilité n’est pas la solution la plus utile pour anticiper un désir de grossesse. Au contraire, mieux connaître comment fonctionnent la fertilité et le cycle ovulatoire apparaît plus opportun, suivi par une sensibilisation plus précoce sur l’impact de l’hygiène de vie sur la fertilité.

    Concernant les conditions du sondage : il a été mené entre le 23 et le 24 janvier 2024 et a principalement été partagé sur notre compte Instagram @emancipées (104K abonnés). Les répondants sont à 98% des femmes (soit 3.532 répondantes, seules leurs réponses ont été exploitées dans ces résultats).