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Migraine cataméniale : tout comprendre sur ces maux de tête liés à nos hormones féminines

migraine cataméniale

Les idées clés

  • La migraine cataméniale est aussi appelée migraine hormonale, car elle est liée aux hormones du cycle menstruel.
  • La migraine cataméniale survient généralement pendant les règles ou quelques jours avant. Elle peut aussi survenir juste après l’ovulation.
  • La crise de migraine hormonale est a priori liée à la chute des oestrogènes en fin de cycle menstruel ou après l’ovulation.
  • Elle peut aussi venir de la prise d’une contraception hormonale et être aggravée par la fatigue, le stress, ou encore le manque d’hydratation.
  • Il existe des traitements médicamenteux qui viennent soulager les crises migraineuses, mais aussi des solutions naturelles.
  • Certaines d’entre nous sont particulièrement sujettes aux maux de tête, voire aux migraines carabinées, qui nous obligent parfois à stopper toute activité pour aller dormir. Et souvent, ces migraines sont directement liées à… nos hormones féminines ! C’est probablement ce qui explique que les femmes soient deux fois plus concernées que les hommes par les crises migraineuses.

    Mais pourquoi ? En quoi notre cycle menstruel et nos variations hormonales ont un rôle à jouer dans nos migraines ? Quels sont les mécanismes sous-jacents et les facteurs déclenchants, voire aggravants d’une migraine cataméniale ? Et surtout, comment soulager ces migraines hormonales ? Pas de panique : on vous explique tout 🙂

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    Tout comprendre sur le flux instinctif libre

    flux instinctif libre

    Les idées clés

  • Le flux instinctif libre est une méthode venue des Etats Unis, reposant sur l’idée que l’on peut maîtriser, en conscience, le sang de nos règles, avant de l’évacuer de manière consciente aux toilettes au moment voulu. On parle aussi de continence menstruelle.
  • Le sang des menstruations ne s’écoule pas de manière continue, mais par « à-coups », au gré des contractions de l’utérus.
  • Lorsqu’une contraction utérine se fait sentir, le sang met environ 30-45 minutes pour s’extérioriser : il s’agit en effet d’un liquide visqueux, dont la descente est par ailleurs freinée par les cavités vaginales.
  • Le flux instinctif libre est une méthode économique, respectueuse de l’environnement et qui permet de rester à l’écoute de son corps de femme et de ses sensations (douleurs, lourdeurs dans le bas ventre, etc.). Elle ne présente également pas de risque majeur pour la santé et permet de se tenir éloignée des substances chimiques douteuses présentes dans les protections menstruelles.
  • En revanche, le flux instinctif libre peut être plus compliqué à mettre en place pour les jeunes mamans et les femmes ayant un flux abondant. Elle demande également un peu de temps avant d’être totalement maîtrisée et une phase d’apprentissage sur plusieurs cycles.
  • Lorsque nos règles débarquent, nous avons toutes le même réflexe : mettre une protection (un tampon ou une serviette) pour ne pas tâcher nos culottes préférées ou, pire encore, nos vêtements ! Mais si on vous disait qu’une autre approche est possible ? En effet, certaines femmes pratiquent le « flux instinctif libre » et se passent totalement de protections périodiques, car elles maîtrisent le flux de leurs règles et évacuent leur sang dans les toilettes. Oui, c’est possible !

    Dans ce qui suit, on va voir ensemble en quoi consiste véritablement cette méthode du flux instinctif libre (qui peut sembler perchée au premier abord, on en convient !) et quels sont ses avantages, mais également ses éventuelles contre-indications. On y va ? 🙂

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    Application cycle menstruel : nos recommandations et conseils pour bien les utiliser

    application cycle menstruel

    Les idées clés

  • Il existe toute une sélection d’applications pour suivre son cycle menstruel et sa fécondité, telles que Clue et Flo, parmi les plus populaires.
  • Bien que très pratiques, le souci de ces applications est qu’elles s’appuient sur des calculs et des statistiques pour indiquer nos dates d’ovulation et celles de nos règles : or, cette méthode du calendrier est considérée comme peu fiable.
  • Il est préférable de se tourner vers une application dédiée à la symptothermie et/ou d’utiliser ces applications comme un simple « carnet » de bord pour consigner tous ses symptômes, sans les laisser faire des prédictions et des estimations pour estimer son pic de fertilité.
  • Les applications les plus fiables sont celles qui vous permettent d’entrer vos indicateurs d’ovulation, tels que la glaire cervicale et la température (indicateurs qui existent dans les applications les plus connues !).
  • 🎞 Si vous souhaitez une version vidéo de l’article, elle est disponible sur Youtube ! 🎧 Et pour celles qui sont plutôt team « podcast », l’épisode sur ce sujet est disponible sur toutes les plateformes d’écoute 🙂

    Il est désormais assez courant d’avoir une application de suivi des règles et du cycle menstruel dans notre smartphone, qu’on ait envie de tomber enceinte, qu’on soit sujettes à un bon gros SPM des familles, ou par simple besoin de savoir où on en est pour éviter un bébé surprise. Exit le « calendrier des règles » papier, accroché sur le frigo, et bienvenue à son petit frère 2.0 🙂

    Certaines applis, comme Clue ou Flo, sont régulièrement citées parmi les meilleures applications pour suivre son cycle menstruel, téléchargées par des millions d’utilisatrices. Elles sont en effet très pratiques, puisqu’elles indiquent notre date d’ovulation, nos périodes de fertilité et la date estimée de nos prochaines règles. Mais sont-elles fiables ? N’est-il pas risqué d’utiliser une application de suivi de cycle pour repérer son ovulation ?

    Dans ce qui suit, on fait le point, et on vous explique dans quelle mesure ces applications peuvent vous induire en erreur, ou, au contraire, être d’une aide précieuse pour suivre votre cycle menstruel et gérer votre fertilité !

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    Tout comprendre sur la pilule contraceptive

    pilule contraceptive

    Les idées clés

  • Il existe deux types de pilules : les pilules combinées (ou oestro-progestatives) et les pilules microprogestatives.
  • La pilule oestro-progestative est une méthode de contraception orale, qui bloque le cycle menstruel et l’ovulation. Notre cycle est la plupart du temps « annulé », comme en état de grossesse. Avec la pilule progestative, l’ovulation n’est pas forcément bloquée.
  • Par conséquent, les règles sous pilule combinée sont en réalité des saignements de privation.
  • La pilule est un moyen de contraception hormonal, au même titre que le stérilet hormonal, l’ anneau ou le patch.
  • La pilule présente certains effets indésirables, plus ou moins présents selon les femmes et selon les pilules.
  • Cette méthode de contraception est fiable, même si son efficacité pratique n’est que de 93% (sur 100 femmes prenant la pilule, 7 grossesses sont observées au cours de l’année écoulée). D’autres méthodes de contraception font mieux, comme le stérilet hormonal, le stérilet au cuivre et la symptothermie.
  • En matière de contraception, on voit assez facilement comment agit un préservatif (le plus efficace des videurs !) et en quoi consiste une méthode de contraception naturelle (l’art de choisir le bon moment). En revanche, s’agissant de la pilule contraceptive, c’est souvent un peu plus abstrait… On avale un cachet et, pouf, on ne risque plus de tomber enceinte !

    OK mais concrètement, que se passe-t’il dans notre corps pour que cette contraception fonctionne ? Et qu’est ce qui distingue un type de pilule d’une autre ? En matière de contraception hormonale, y’a-t’il des approches plus douces que d’autres ?

    On fait le point sur le pourquoi du comment la pilule fonctionne !  

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    Syndrome prémenstruel (SPM) : nos réponses à toutes vos questions !

    syndrome premenstruel

    Les idées clés

  • Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe tous les symptômes physiques et émotionnels ressentis à l’approche des règles, de manière cyclique.
  • Le SPM est en général causé par un déséquilibre hormonal après l’ovulation, souvent en raison d’une hyperoestrogénie et/ou d’une inflammation généralisée. Un déficit en sérotonine et/ou des carences alimentaires sont également évoquées.
  • Il n’existe pas, à ce jour, de diagnostic ou de traitement médical visant à résorber durablement le SPM, mais certaines bonnes habitudes d’hygiène de vie peuvent en revanche grandement aider.
  • Qui, ici, n’a pas déjà redouté l’arrivée de ses règles, sachant que les jours qui les précèdent sont généralement des journées « down », accompagnées d’un joli package « mal de ventre – envie d’étriper tout être humain – de se rouler en boule – de manger 453 tablettes de chocolat » (parfois, aucune mention n’est inutile) ?

    Ces symptômes, bien que courants, n’ont rien de normal : ils sont le signe d’un déséquilibre hormonal, provoquant ce qu’on appelle un syndrome prémenstruel ou SPM.

    Quelles sont les causes du SPM ? Comment le reconnaître et surtout, comment l’apaiser et faire en sorte que les jours précédant les règles soient plus doux ? On vous explique !

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    Ovulation douloureuse : causes, symptômes et solutions du SPM d’ovulation

    ovulation douloureuse

    Les idées clés

  • Certaines femmes ressentent une gêne ou une douleur au moment de l’ovulation : il s’agit d’un phénomène méconnu, mais qui semble assez répandu !
  • Les causes de douleur pendant l’ovulation sont encore floues, mais semblent être « mécaniques » et liées à la pression exercée par l’ovule pour sortir de l’ovaire. D’autres pistes sont évoquées, comme l’inflammation nécessaire au processus ovulatoire, ou encore une trop forte concentration en histamine.
  • Outre la douleur ressentie pendant l’ovulation, certaines femmes font face à d’autres symptômes comme l’irritabilité ou la fatigue, qui ressemblent aux symptômes du syndrome prémenstruel (SPM), mais qui surviennent pendant la période d’ovulation : on peut parler de syndrome pré-ovulatoire voire péri-ovulatoire, ou SPO.
  • S’il n’y a pas encore de traitement dédié à l’ovulation douloureuse et au SPO, des solutions naturelles existent pour retrouver confort et bien-être au moment de l’ovulation.
  • Si pour la majorité des femmes, ce sont les périodes menstruelle et prémenstruelle qui sont difficiles à vivre, chez certaines, c’est plutôt l’ovulation qui pose problème. En effet, lorsque l’ovulation a lieu, elles peuvent ressentir une forte douleur au bas ventre, associée à des nausées, des maux de tête, une grosse fatigue, voire carrément une forte irritabilité !

    Pourtant, on nous dit souvent que lors de l’ovulation, on est au « climax » de notre fertilité, clairement dans notre moment Beyoncé du cycle, avec l’envie d’aller vers les autres, de sociabiliser, etc. Sauf qu’il arrive parfois que ce soit pile à ce moment-là que notre cycle menstruel nous fasse souffrir et qu’on « profite » d’un petit SPM des familles… avant l’heure !

    Pourquoi l’ovulation peut-elle être aussi douloureuse ? Est-ce le signe d’une ovulation de mauvaise qualité, d’un problème de santé ? Est-ce que cela peut entraver vos chances de grossesse et de tomber enceinte ? Comment faire pour soulager la douleur et les inconforts ressentis pendant l’ovulation ? Et comment retrouver l’effet Beyoncé de l’ovulation, plutôt que la version dragon des oestrogènes ?! On décrypte tout ça avec vous 🙂

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    Manque de progestérone : symptômes et solutions !

    manque de progestérone, symptômes

    Les idées clés

  • La progestérone est une hormone essentielle à la fertilité et à la santé féminine, même si on veut pas avoir d’enfant.
  • Les symptômes d’un manque de progestérone les plus courants sont des spottings, une phase lutéale courte, un syndrome prémenstruel et des troubles de la fertilité, entre autres !
  • Il existe des solutions médicamenteuses et naturelles pour améliorer sa progestérone et restaurer un équilibre hormonal optimal.
  • Que l’on soit en projet bébé ou simplement attentive à son cycle, on sait à quel point il est important que nos hormones soient en parfait équilibre. On peut aussi se demander si on ne se trouve pas face à un déséquilibre hormonal lorsqu’on n’arrive pas à tomber enceinte, ou lorsqu’on ressent certains inconforts au quotidien !

    Mais comment interpréter les signes ? Vous êtes nombreuses à nous demander, notamment sur Instagram, si vous n’auriez pas un déséquilibre hormonal, et surtout une carence en progestérone, au vu des symptômes que vous ressentez à l’approche de vos règles : douleurs, acné, fringales, sautes d’humeur, etc.

    Dans cet article, on va donc vous expliquer pourquoi la progestérone est essentielle pour votre fertilité et votre bien-être au quotidien, mais aussi (et surtout !) comment reconnaître une carence en progestérone et quels sont les symptômes qui portent à croire que votre progestérone a bien besoin d’un peu de soutien 🙂 Et bien sûr, on vous donne quelques pistes pour faire remonter naturellement votre progestérone (car oui, c’est complètement possible !).

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    Stérilet au cuivre : tout comprendre sur ce contraceptif sans hormones

    stérilet au cuivre

    Les idées clés

  • Avec son taux de fiabilité de 99,2%, le dispositif intra utérin (DIU) au cuivre est l’un des moyens de contraception féminine les plus efficaces.
  • Le DIU au cuivre doit être posé par un médecin, un gynécologue ou une sage femme.
  • Ce moyen de contraception présente de nombreux avantages, mais certaines femmes témoignent d’effets secondaires assez pénibles, tels que des règles plus abondantes et douloureuses.
  • Le DIU au cuivre est compatible avec la pratique de la symptothermie.
  • Lorsque l’on souhaite se tourner vers un mode de contraception non hormonal, le stérilet au cuivre est souvent le premier réflexe. Il s’agit en effet d’une solution discrète, efficace sur le long terme, sans hormones de synthèse et qui ne vous demande aucun effort !

    Pour autant, son mode d’action est souvent peu connu, tandis que ses effets secondaires peuvent être assez embarrassants au quotidien (pour certaines, welcome back les règles déluge comme quand on était ado !).

    Vous voulez comprendre comment fonctionne un stérilet cuivre, ses avantages et ses inconvénients, ce qui le différencie du stérilet hormonal, son prix, etc. ? On vous partage tous les secrets de ce contraceptif qui semble retrouver une nouvelle jeunesse, afin que vous puissiez faire le bon choix, pour vous 🙂

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    Stérilet hormonal : tout ce qu’il faut savoir sur ce mode de contraception

    stérilet hormonal

    Les idées clés

  • Le stérilet hormonal (aussi appelé dispositif intra utérin ou DIU) délivre une petite dose de progestatif (du levonorgestrel) en continu pour assurer son effet contraceptif.
  • La pose et le retrait du stérilet hormonal doivent être effectués par un médecin, gynécologue ou sage-femme.
  • Il présente un excellent taux de fiabilité, de 99,8%.
  • Toute femme peut utiliser un stérilet hormonal, hors contre indications comme une IST, un fibrome, une maladie ou autre.
  • Le stérilet hormonal est un moyen de contraception qui présente certains effets indésirables, notamment causés par les hormones qu’il délivre.
  • En matière de contraception féminine, il y a souvent deux écoles : avec hormones ou sans hormones. 

    Dans la première catégorie, la pilule fait office d’incontournable. Et pourtant, pour les femmes qui souhaitent un contraceptif garanti zéro stress au quotidien, le stérilet hormonal semble être une très bonne option. En effet, il n’est pas nécessaire d’y penser, car il est présent dans l’utérus pendant des années !

    Ainsi, si vous avez tendance à oublier votre pilule ou si vous êtes lassée de devoir y penser chaque jour, le stérilet hormonal peut vous convenir. Néanmoins, il s’agit également d’un dispositif invasif qui n’affranchit pas des effets secondaires éventuels des hormones de synthèse. Afin de vous permettre de faire le choix le plus éclairé possible, on vous explique tout ce qu’il faut savoir avant d’opter pour stérilet hormonal !

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    Tout comprendre sur la période de fécondité chez la femme : durée, calcul, symptômes

    période de fécondité

    Les idées clés

  • La période de fécondité d’une femme ne dure que quelques jours par cycle menstruel (environ 6 jours)
  • Une femme ne peut tomber enceinte que durant sa période de fécondité : elle est infertile le reste du temps.
  • Une femme n’ovule pas forcément le 14e jour, puisque cette « règle » ne concerne que 15% des femmes.
  • Il n’est pas possible de calculer sa période de fécondité ou de la prédire, mais il est possible de voir venir l’ovulation grâce à la glaire cervicale et de confirmer qu’on a bien ovulé grâce à l’assèchement de cette même glaire + une légère montée de température corporelle.
  • Que l’on ait envie de faire un enfant ou au contraire pas du tout, on s’est toutes demandées au moins une fois si l’un des derniers rapports sexuels que l’on a eus pouvait éventuellement être fécondant (avec selon les cas, une lueur d’espoir ou une sueur froide).

    En effet, à part avoir très souvent entendu qu’une femme ovule le 14ème jour du cycle, on n’en sait pas forcément beaucoup plus sur notre fertilité, et de cette méconnaissance peuvent naitre des peurs ou des doutes infondés. Nombreuses sont les femmes, notamment celles rencontrant des difficultés à avoir un enfant ou ayant connu une grossesse non désirée, à ne pas connaître du tout leur période d’ovulation ! Loin d’être honteuse, cette réalité doit nous inciter à mieux nous connaître, pour devenir davantage actrices de notre corps, notre fertilité et notre fécondité !

    La fécondité d’une femme correspond à sa capacité à se reproduire, et sa période de fécondité renvoie donc aux moments où elle détient cette capacité à concevoir un bébé. Car oui, mettons les choses au clair tout de suite : contrairement aux hommes, une femme n’est pas féconde 365 jours par an ! On peut estimer qu’elle est fertile environ 1/5e du temps chaque mois, et ce, pendant une quarantaine d’années au cours de sa vie. 

    Vous souhaitez savoir à quoi correspond votre période de fécondité et comprendre quels processus biologiques se cachent derrière ? On vous a déjà expliqué tous les ressorts de votre fertilité et comment calculer votre date d’ovulation. On vous détaille aujourd’hui ce qui se cache derrière les termes “période de fécondité”.

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