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manque de progestérone, symptômes

Manque de progestérone : symptômes et solutions !

Les idées clés

  • La progestérone est une hormone essentielle à la fertilité et à la santé féminine, même si on veut pas avoir d’enfant.
  • Les symptômes d’un manque de progestérone les plus courants sont des spottings, une phase lutéale courte, un syndrome prémenstruel et des troubles de la fertilité, entre autres !
  • Il existe des solutions médicamenteuses et naturelles pour améliorer sa progestérone et restaurer un équilibre hormonal optimal.
  • Que l’on soit en projet bébé ou simplement attentive à son cycle, on sait à quel point il est important que nos hormones soient en parfait équilibre. On peut aussi se demander si on ne se trouve pas face à un déséquilibre hormonal lorsqu’on n’arrive pas à tomber enceinte, ou lorsqu’on ressent certains inconforts au quotidien !

    Mais comment interpréter les signes ? Vous êtes nombreuses à nous demander, notamment sur Instagram, si vous n’auriez pas un déséquilibre hormonal, et surtout une carence en progestérone, au vu des symptômes que vous ressentez à l’approche de vos règles : douleurs, acné, fringales, sautes d’humeur, etc.

    Dans cet article, on va donc vous expliquer pourquoi la progestérone est essentielle pour votre fertilité et votre bien-être au quotidien, mais aussi (et surtout !) comment reconnaître une carence en progestérone et quels sont les symptômes qui portent à croire que votre progestérone a bien besoin d’un peu de soutien 🙂 Et bien sûr, on vous donne quelques pistes pour faire remonter naturellement votre progestérone (car oui, c’est complètement possible !).



    progestérone

    Qu’est-ce que la progestérone et quels sont ses rôles ?

    La progestérone est l’une des hormones les plus importantes du cycle menstruel : elle est produite par le corps jaune après l’ovulation.

    Le cycle menstruel se découpe en deux phases bien distinctes :

    • La phase folliculaire ou pré-ovulatoire, qui s’étend des règles à l’ovulation : durant cette partie du cycle, le cerveau sécrète de la FSH, qui permettent la maturation des follicules. Ces follicules contiennent tous un ovocyte et sécrètent tous des oestrogènes, qui augmentent de manière exponentielle. Au bout de quelques jours, un ovocyte prend le lead et se met à sécréter plein d’oestrogènes : le cerveau répond à ce pic d’oestrogènes par un pic de LH, qui déclenche l’ovulation.

    • La phase lutéale ou post-ovulatoire, qui s’étend de l’ovulation aux règles : le corps jaune (qui est le résidu du follicule une fois que l’ovule a été expulsé) sécrète de la progestérone. Hors grossesse, le corps jaune se désagrège au bout de 16 jours maximum et la chute de progestérone provoque le détachement de l’endomètre : ce sont les règles et le cycle recommence.

    cycle menstruel

    L’hormone qui prépare à la grossesse

    La progestérone est l’hormone pro-gestation, qui nous prépare, chaque cycle, à accueillir un embryon dans notre utérus et permettre son développement (qu’on ait envie d’un bébé ou pas du tout !) :

    • Elle densifie et vascularise l’utérus, pour que l’embryon puisse s’accrocher et avoir tous les apports nécessaires à son développement à disposition

    • Elle maintient la muqueuse utérine, nid dans lequel l’embryon va se développer pendant les 9 mois d ela grossesse

    • Elle augmente la température corporelle, toujours pour créer les conditions les plus propices à la croissance de l’embryon

    • Elle ferme et protège le col de l’utérus en faisant coaguler la glaire cervicale pour former le bouchon muqueux, aka la barrière anti intrus !

    • Elle prépare les glandes mammaires à l’allaitement

    • Et enfin, elle bloque la FSH et la LH, pour éviter une seconde ovulation et donc, potentiellement, un nouvel embryon qui viendrait perturber celui en place.

    En cas de fécondation, la progestérone continue d’être sécrétée par le corps jaune, puis par le placenta car elle est essentielle à la grossesse.

    Une hormone clé du cycle menstruel et de la santé féminine

    La progestérone a aussi d’autres rôles :

    • Il s’agit d’une hormone apaisante, car elle agit sur le GABA, un neurotransmetteur en charge de l’apaisement. C’est la raison pour laquelle on peut littéralement dire qu’ovuler nous détend ! Elle permet notamment un meilleur sommeil.

    • Elle améliore nos facultés cognitives, comme la mémoire et la concentration.

    • Comme les oestrogènes, elle permet une meilleure santé cardio-vasculaire.

    • Elle contrebalance les effets des oestrogènes : ces deux hormones, toutes deux absolument indispensables, ont des effets antagonistes. Par exemple, la progestérone est une hormone diurétique (qui favorise l’excrétion des liquides du corps par l’urine), tandis que les oestrogènes peuvent nous rendre sujettes à la rétention d’eau.


    symptômes manque progestérone

    Quels sont les symptômes d’un manque de progestérone ?

    Le souci, c’est qu’il arrive très souvent que les femmes soient concernées par un manque de progestérone en deuxième partie de cycle, sans forcément le savoir. Pour info, la sécrétion de progestérone suit une courbe en forme de cloche pendant la phase lutéale : elle augmente de manière exponentielle sur environ 7 jours, avant de redescendre doucement jusqu’aux règles lorsque le corps comprend qu’aucune grossesse n’est en cours, et que le corps jaune se désagrège.

    Voici quelques signes qui peuvent vous mettre sur la piste d’un manque de progestérone !

    Spottings

    Les spottings désignent de petites pertes de sang, qui ne nécessitent pas forcément de protection. Il est normal d’avoir des spottings juste avant ses règles : à ce moment-là, le col de l’utérus s’ouvre et peut laisser s’échapper un peu de sang, légèrement oxydé (souvent foncé), qui appartient en fait au cycle précédent. En toute fin de cycle, lorsque le taux de progestérone approche de son niveau zéro, l’endomètre commence tranquillement à se détacher.

    En cas de carence en progestérone, les spottings surviennent plus tôt durant la phase post-ovulatoire et peuvent durer plusieurs jours. Cela signifie que la progestérone n’est plus présente en quantité suffisante pour retenir l’endomètre, qui se délite un peu trop tôt.

    Phase lutéale courte

    Comme dit précédemment, le corps jaune a une durée de vie maximale de 16 jours, et on considère que la phase post-ovulatoire dure normalement entre 11 et 16 jours.

    Or, en cas de déséquilibre hormonal, cette phase lutéale est plus courte ! On peut voir des phases lutéales de 10, 9, 8 jours, voire encore moins.

    Là encore, cela signifie que le taux de progestérone n’est pas suffisant et que la progestérone chute trop tôt.

    Règles abondantes avec caillots

    La progestérone a pour mission de densifier l’endomètre, de tisser comme une toile de vaisseaux sanguins dans la muqueuse, pour que l’utérus soit bien irrigué et que le bébé reçoive tous les nutriments nécessaires à son développement.

    Si elle vient à manquer, l’endomètre se détache en gros morceaux : c’est la raison pour laquelle les règles sont plus abondantes, avec des caillots.

    Pour celles qui font la symptothermie : température en dents de scie + retour de glaire

    Il est possible de déceler une carence en progestérone grâce à la symptothermie et l’observation de son cycle 🙂 Outre la durée de la phase post-ovulatoire, on peut la repérer grâce à deux indicateurs :

    • Une température haute qui ne se maintient pas après l’ovulation : la progestérone est une hormone qui fait monter la température et qui la stabilise sur un plateau haut. En cas de carence, elle a du mal à maintenir ce plateau et la température fluctue.

    • Un retour de glaire cervicale crémeuse : après l’ovulation, la progestérone assèche la glaire cervicale. Mais quand elle vient à manquer, la glaire peut retrouver un aspect crémeux/laiteux, comme en phase ovulatoire ! A noter qu’il est normal d’avoir un retour de glaire juste avant les règles, car la progestérone est à son minimum et elle peut commencer à chuter avant les oestrogènes.

    Syndrome prémenstruel, troubles de l’humeur, sommeil perturbé

    La progestérone est une hormone qui apaise et qui détend : lorsqu’elle est sécrétée de manière suffisante, généralement, on dort mieux et on est plus sereine. Elle détend également le corps et les muscles et limite la rétention d’eau (entre autres !).

    En cas de carence en progestérone, elle n’exerce plus cette action relaxante du corps et de l’esprit : c’est la raison pour laquelle certaines d’entre nous sommes d’une humeur plus fluctuante (voire carrément de mauvaise humeur !) avant nos règles ou ressentent de l’anxiété. C’est ce qui explique qu’on puisse ressentir des crampes utérines et des tensions mammaires ou dorsales.

    A noter aussi que ces symptômes peuvent être imputés à une certaine hyperoestrogénie en phase post-ovulatoire. Les oestrogènes sont présents en trop grande quantité par rapport à la progestérone !

    Petite subtilité à connaître :

    • Soit la progestérone est OK mais les oestrogènes sont effectivement trop hauts en raison des perturbateurs endocriniens ou d’un problème d’évacuation des oestrogènes usagés par exemple : on parle alors d’hyperoestrogénie vraie.

    • Soit les oestrogènes sont OK, mais la progestérone n’est pas sécrétée de manière suffisante par le corps jaune : on parle alors d’hyperoestrogénie relative.

    Possiblement : arrêts de grossesse répétés

    Une carence en progestérone peut aussi provoquer des arrêts de grossesse précoces, car l’endomètre n’est alors pas maintenu correctement. Elle peut être ainsi une cause d’ infertilité 🙁

    C’est la raison pour laquelle il est important de surveiller le taux de progestérone en début de grossesse (et éventuellement de se complémenter si besoin) !

    Petite nuance toutefois : tous les arrêts de grossesse ne sont pas forcément dus à un déficit en progestérone et sont par ailleurs, souvent multi-factoriels et/ou pas seulement dûs à un souci côté féminin (les causes sont parfois à rechercher du côté du partenaire masculin, si les spermatozoïdes présentent une anomalie génétique, par exemple) <3


    contrôler son taux de progestérone

    Comment savoir si son taux de progestérone est OK ?

    Maintenant qu’on a vu ensemble toute l’importance de la progestérone et les possibles signes qui peuvent indiquer qu’elle n’est pas présente en quantité suffisante, comment être sûre à 100% d’une carence ?

    Bandelettes

    Sachez qu’il existe sur le marché des bandelettes urinaires pour tester votre progestérone à domicile 🙂 Ces bandelettes vous indiquent le taux de PdG, qui est le métabolite (le déchet) urinaire de la progestérone.

    On peut vous recommander les bandelettes Proov (le code EMANCIPEES vous offre 20% de réduction) et Mira (le code EMANCIPEES25 vous offre 25 euros sur votre commande) 🙂

    Prise de sang 7 jours après l’ovulation

    Sinon, la meilleure façon d’en avoir le coeur net est de faire une prise de sang 7 jours après votre ovulation. En effet, si vous vous souvenez bien, la sécrétion de progestérone suit une « cloche » qui atteint son sommet 7 jours après l’ovulation 🙂

    Pour être considérée comme suffisante, il faut que votre taux de progestérone soit supérieur à 10 ng/ml, même si on préfère qu’il atteigne les 20 ng/ml, surtout si vous êtes en projet bébé !

    Attention, on a bien dit 7 jours après l’ovulation, et non au jour 21 : en effet, beaucoup considèrent que l’ovulation a forcément lieu le 14e jour, ce qui est totalement faux ! On peut tout à fait ovuler le 10e ou le 20e jour, par exemple, sans que ça ne soit problématique. Le jour de l’ovulation varie également d’un cycle à l’autre, car il s’agit d’un processus qui demande de l’énergie, des ressources et qui peut être impacté par plein de choses 🙂

    Le mieux est donc de suivre son cycle au jour le jour et de repérer son ovulation grâce à la symptothermie. Une fois que vous connaissez le jour de votre ovulation, vous pouvez vous rendre au laboratoire d’analyses 7 jours plus tard pour faire doser votre progestérone 🙂

    dosage de la progestérone


    causes manque progestérone

    Quelles sont les causes possibles d’une insuffisance lutéale ?

    Si vous souhaitez pallier à un manque de progestérone, le mieux est de connaitre la ou les sources possibles de ce déficit, pour traiter le souci à la source 🙂

    Mauvaise ovulation

    La progestérone est sécrétée par le corps jaune : or, celui-ci est le résidu du follicule ovarien ! S’il n’est pas assez puissant pour se maintenant pendant plus de 10 jours, c’est a priori que l’ovulation, à la base, n’était pas suffisamment qualitative.

    Cela peut par exemple se produire lorsque la prolactine est sécrétée de manière trop importante (cette hormone entrave l’ovulation) ou en cas de SOPK (Syndrome des ovaires polykystiques). L’ovulation peut aussi être de moindre qualité en cas de stress, de qualité ovocytaire non optimale ou de carences nutritionnelles, entre autres !

    Absence d’ovulation

    Pour avoir un corps jaune et de la progestérone, il est indispensable d’ovuler. Or, certaines femmes connaissent de grandes difficultés à ovuler et leur cycle est bloqué en phase pré-ovulatoire, sans arriver à concrétiser l’ovulation.

    Précisons qu’il nous arrive à toutes de connaître des cycles anovulatoires dans notre vie fertile : c’est lorsque l’absence d’ovulation est chronique qu’elle devient problématique, car on ne bénéficie pas des effets positifs de la progestérone.

    Le signe le plus fréquent d’une absence d’ovulation est une absence de règles, qu’on appelle aussi aménorrhée. Pour mieux comprendre ce phénomène de l’anovulation, n’hésitez pas à lire notre article dédié 🙂

    Hyperoestrogénie

    Comme expliqué précédemment, on peut souffrir d’un déficit en progestérone « seulement » parce qu’on a trop d’oestrogènes en phase post-ovulatoire, ce qui provoque un déséquilibre hormonal.

    Dans ce cas, il faut travailler sur cette hyper-oestrogénie, en limitant l’introduction de xéno-oestrogènes et de perturbateurs endocriniens dans notre corps et en favorisant la sortie des oestrogènes après l’ovulation, par le foie et les intestins.

    Stress

    Le stress est une cause très fréquente d’insuffisance en progestérone. En effet, le stress fait augmenter la prolactine, qui, nous l’avons vu, entrave l’ovulation.

    Par ailleurs, un stress émotionnel ou physique (une prise de poids ou une perte de poids trop rapide, un excès de sport etc.) a des conséquences sur la sécrétion de la progestérone. En effet, la progestérone et le cortisol (appelée communément « l’hormone du stress ») ont la même hormone-mère, la prégnénolone : lorsqu’on est très stressée, le cerveau mobilise les réserves de prégnénolone pour fabriquer du cortisol qui est indispensable à notre survie, au détriment de la progestérone. La reproduction passe au second plan !

    Problèmes de thyroïde

    Lorsque la thyroïde est en berne, la progestérone l’est aussi ! En effet, les hormones thyroïdiennes sont très liées à la progestérone. La thyroide est une glande que l’on a au niveau du cou et qui a un rôle de régulateur sur tout notre organisme. Elle influence notre niveau d’énergie, notre température, notre poids, notre niveau d’énergie et aussi notre fertilité (pour ne citer qu’eux).

    En cas d’hypothyroïdie, tout notre corps est au ralenti, ce qui inclut aussi le cycle menstruel ! Par ailleurs, la progestérone est une hormone clé pour la thyroïde, car elle permet de convertir la T3 (l’une des hormones thyroïdiennes) en T3 active.

    Enfin, une hyperthyroïdie peut aussi impacter le cycle menstruel et l’ovulation : en effet, une thyroïde en sur-régime provoque une accélération du métabolisme et souvent une perte de poids très rapide, que le cerveau interprète comme un stress et qui amoindrit aussi la masse graisseuse de la femme (dont la présence est très importante pour notre cerveau, car pour lui, cela signifie qu’on est suffisamment apte à enfanter !)


    améliorer progestérone

    Comment faire remonter son taux de progestérone ?

    Si vous vous reconnaissez dans certains des symptômes d’un déficit en progestérone, rassurez-vous : il existe des solutions pour combler ce déséquilibre hormonal 🙂

    Traitement médical

    Une fois que le diagnostic d’une insuffisance en progestérone a été posé, votre médecin peut vous proposer de prendre un traitement à base de progestérone de synthèse pour vous aider à remonter votre taux de progestérone (notamment si vous êtes en PMA, ou si vous avez envie d’avoir un enfant). On connait généralement bien le Duphaston, mais on peut aussi se tourner vers la progestérone bio-identique pour de meilleurs résultats 🙂

    N’hésitez pas à lire notre article dédié à la progestérone de synthèse pour aller plus loin ! Par ailleurs, ce traitement médical peut tout à fait être soutenu et complété par de bonnes habitudes d’hygiène de vie pour remonter votre progestérone 🙂

    Les solutions naturelles pour booster sa progestérone

    Les plantes qui soutiennent la progestérone

    Parmi les solutions plus naturelles, on retrouve les plantes qui viennent soutenir la production de progestérone, comme l’alchémille, le gattilier, ou l’huile d’onagre.

    Une alimentation progestérone friendly

    Coté alimentation, le seed cycling, qui consiste à manger certaines graines durant certaines phases de son cycle, peut être un joli soutien de la progestérone ! Il est également important d’apporter de bons gras (les hormones sexuelles sont fabriquées à partir du cholestérol) et des antioxydants à notre organisme, pour permettre une bonne production hormonale et une bonne ovulation.

    Si la thyroïde connait des difficultés, on peut aussi ajouter de l’iode et du sélénium dans son alimentation.

    Travailler sur son stress

    Le stress est souvent l’une des raisons d’un déséquilibre hormonal : il va donc être important de limiter les sources de stress et de se renforcer face à celles qui sont inévitables. Pour cela, il est bienvenu de prendre soin de son sommeil, de se ménager des temps pour soi, voire de faire des exercices de relaxation, par exemple.

    Rétablir une bonne balance oestrogènes/progestérone

    Si votre déséquilibre hormonal vient en réalité des oestrogènes en excès, vous pouvez travailler sur cette hyperoestrogénie 🙂 Pour cela, il faudra identifier les sources de perturbateurs endocriniens et travailler sur l’élimination des oestrogènes en surplus.

    Améliorer son ovulation

    Il faut aussi penser qu’un déficit en oestrogènes peut provoquer une mauvaise ovulation, et donc un déficit en progestérone : de manière générale, travailler sur sa phase pré-ovulatoire et son ovulation est capital pour avoir un corps jaune vaillant 🙂

    Il existe encore d’autres pistes à creuser pour combler un manque de progestérone, qu’on explore de manière plus fouillée dans notre mini-programme Améliorer sa progestérone en phase lutéale 🙂 Vous y trouverez tous nos conseils, mais aussi toutes nos astuces, ultra pratiques et actionnables au quotidien pour retrouver une progestérone au top 🙂


    questions fréquentes

    Questions fréquentes

    Oui, cela est possible, bien sûr ! Si vous ovulez, il est toujours possible de concevoir, même si votre progestérone est en deçà des attentes, car la progestérone n’est pas directement responsable de la fécondation. Certaines femmes tombent enceintes avec un taux de progestérone inférieur à 10 ng/ml 🙂

    En revanche, il sera peut-être plus compliqué de maintenir la grossesse, car c’est tout le rôle de la progestérone. En cas de doute, n’hésitez pas à faire une prise de sang et à demander conseil à votre médecin, qui pourra par exemple vous prescrire des ovules de progestérone si besoin 🙂

    Oui, tout à fait ! Le rôle de la pilule est d’empêcher l’ovulation : or, si on n’ovule pas, on ne produit pas le progestérone.

    Certes, la pilule apporte des hormones, mais il s’agit d’hormones de synthèse. Ainsi, une pilule oestroprogestative ou progestative contient de la progestérone complètement différente de notre progestérone naturelle au niveau moléculaire, avec des effets parfois diamétralement opposés. De plus, la progestérone de synthèse vient leurrer le cerveau et bloquer la sécrétion de LH et de FSH pour empêcher l’ovulation. Donc oui, sous pilule qui empêche l’ovulation, on est forcément en déficit en progestérone !

    Attention, nuance une nouvelle fois : si vous prenez un traitement progestatif après votre ovulation (donc sans visée contraceptive), cette progestérone de synthèse s’ajoute à votre progestérone naturelle. En revanche, si vous avez prenez un progestatif sur tout votre cycle ou avant votre ovulation pour éviter une grossesse non désirée, vous n’ovulez effectivement pas et n’avez pas de progestérone naturelle.


    Pour conclure, la progestérone est une hormone essentielle pour notre équilibre hormonal (et notre équilibre tout court !) et il est donc nécessaire d’en prendre soin. Pour ce faire, il est important d’être attentive aux potentiels symptômes d’un manque de progestérone, comme un syndrome prémenstruel marqué, une phase post-ovulatoire ultra courte ou des problèmes de fertilité, par exemple !

    Une fois ces symptômes identifiés, il existe heureusement des pistes et des solutions pour pallier à ce déséquilibre, qui peuvent prendre la forme d’un traitement, mais aussi d’une routine ajustée pour une progestérone de folie !

    Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous avoir un souci de progestérone ? Vous reconnaissez-vous dans les symptômes évoqués ? Dites-nous tout en commentaires !

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    Auteur/autrice de l’image

    Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.

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    Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.

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