Les idées clés
🎧🎞 Si vous souhaitez avoir une version audio de cet article ainsi qu’un éclairage scientifique (précieux !) à ce sujet, voici notre épisode de podcast sur les 4 principales causes du SPM en compagnie du professeur émérite René Ecochard ! 🙂
Qui, ici, n’a pas déjà redouté l’arrivée de ses règles, sachant que les jours qui les précèdent sont généralement des journées « down », accompagnées d’un joli package « mal de ventre – envie d’étriper tout être humain – de se rouler en boule – de manger 453 tablettes de chocolat » (parfois, aucune mention n’est inutile) ?
Ces symptômes, bien que courants, n’ont rien de normal : ils sont le signe d’un déséquilibre hormonal en fin de cycle menstruel, provoquant ce qu’on appelle un syndrome prémenstruel ou SPM.
Quelles sont les causes du SPM ? Comment le reconnaître et surtout, comment l’apaiser et faire en sorte que les jours précédant les règles soient plus doux ? On vous explique !
L'article, en bref
ToggleQu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe tout un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant les règles (en phase prémenstruelle) et prennent généralement fin quelques heures après le premier jour des règles. L’arrivée des menstruations est une délivrance (pour le SPM en tout cas, car pour certaines, ce sont les douleurs qui prennent le relai…) !
Le syndrome prémenstruel survient environ 5 jours avant les règles, mais il peut aussi débarquer tout de suite après l’ovulation, dés le début de la phase post-ovulatoire.
Le syndrome prémenstruel est très courant (20 à 40% des femmes seraient concernées), mais ce n’est pas une raison pour le considérer comme une fatalité. En effet, il est tout à fait normal de se sentir un peu fatiguée avant la période menstruelle et d’avoir un peu mal au ventre, de sentir que « ça travaille », avec quelques tiraillements. On peut aussi avoir un peu plus faim pour des raisons hormonales et parce la préparation aux menstruations est énergivore.
En revanche, se transformer en dragon dés que votre amoureux respire et être pliée en 2 de douleur n’a rien de physiologique ! Ce type de manifestations du SPM démontre qu’un déséquilibre hormonal est à l’oeuvre : la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’apaiser tout ça 😉
Les symptômes du SPM
Mais avant de voir comment on peut adoucir un syndrome prémenstruel, passons en revue les différents symptômes de celui-ci 🙂
Les symptômes physiques
Quelques jours avant les règles, les femmes atteintes de SPM peuvent ressentir les symptômes suivants :
Douleurs utérines
Tensions mammaires
Migraine hormonale, céphalées
Mal au dos
Fringales (envies irrésistibles d’aliments spécifiques, souvent des aliments gras, salés ou sucrés)
Une grosse fatigue
Entre autres !
À noter que si les douleurs sont réellement intenses et non apaisées par la prise d’un anti-douleur, il peut s’agir d’une endométriose ou d’une autre cause organique à discuter avec votre soignant.
Les symptômes psychologiques
Irritabilité
Angoisse, anxiété
Mauvaise humeur,
Tristesse
Etc.
Il s’agit d’une liste non exhaustive ! En effet, à chaque femme son SPM et les spécialistes dénombrent pas moins de 150 symptômes physiques et émotionnels associés au syndrome prémenstruel.
En clair, si vous avez envie de quitter votre +1, de vendre vos enfants, de poser votre démission ou de rester prostrée en boule dans votre lit en espérant que le monde entier vous oublie, jetez un oeil à votre cycle menstruel pour voir où vous en êtes avant de prendre toute décision hâtive ! 😉
Il faut aussi noter que les symptômes du SPM peuvent varier d’un cycle à l’autre, pour une même femme.
Faisons un petit focus sur le TDPM ou trouble dysphorique prémenstruel, qui mérite une attention toute particulière : le TDPM est particulièrement pénible, car, lors de la phase prémenstruelle, les femmes qui en sont atteintes peuvent vraiment ressentir une profonde tristesse ou une très grande irritabilité. On peut même parler de dépression, si ce n’est que cet état émotionnel est clairement lié aux hormones du cycle menstruel et que les émotions reviennent à la normale dés que les règles arrivent.
Dans le cas d’un TDPM, les symptômes psycho-émotionnels sont tellement graves qu’ils peuvent perturber le travail et les activités sociales ou les relations avec l’entourage, bien qu’ils soient passagers. Il est alors très important d’en parler avec un professionnel médical.
Les causes du syndrome prémenstruel
Un déséquilibre hormonal (et une insuffisance en progestérone)
Comme on a commencé à le dire, le syndrome prémenstruel est a priori lié à un déséquilibre hormonal en fin de cycle menstruel.
Le cycle menstruel présente deux phases distinctes, durant lesquelles certaines hormones sont à l’oeuvre :
La phase folliculaire, qui s’étend du début des règles à l’ovulation, est régie par les oestrogènes. Ces oestrogènes sont sécrétés par les follicules ovariens, qui sont stimulés par le cerveau pour maturer. Une fois que l’un d’eux a pris le lead, il sécrète beaucoup beaucoup d’oestrogènes. Le cerveau répond à cette production massive en envoyant une très forte dose de LH, ce qui déclenche l’ovulation, c’est-à-dire l’expulsion de l’ovule de son follicule.
Une fois l’ovulation passée, on rentre dans la phase lutéale : le follicule vide se met à sécréter de la progestérone, qui devient l’hormone dominante. Les oestrogènes doivent alors tirer leur révérence, pour laisser la progestérone faire son travail. La sécrétion de progestérone suit une forme de cloche : elle grimpe progressivement pour atteindre son niveau maximal environ 7 jours après l’ovulation, puis décroît progressivement jusqu’aux règles.
Or, en cas de syndrome prémenstruel, généralement, on se trouve en situation d’hyperoestrogénie après l’ovulation :
Soit les oestrogènes sont encore trop présents, alors que la progestérone est sécrétée de manière suffisante : on parle d’hyperoestrogénie vraie. Cela vient généralement d’une mauvaise élimination des oestrogènes usagés après l’ovulation et/ou de la présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement (et notamment de xéno-oestrogènes).
Soit le niveau d’oestrogènes est OK, mais la progestérone elle, a du mal à atteindre un niveau suffisant : on parle d’hyperoestrogénie relative. Ici, on a plutôt un corps jaune qui manque de puissance pour sécréter sa progestérone, en raison d’une ovulation de mauvaise qualité.
Dans les deux cas, la progestérone peine à prendre sa place, écrasée par les oestrogènes et on peut se retrouver en situation d’insuffisance lutéale. Or, il s’agit d’une hormone apaisante, au niveau musculaire et émotionnel, qui relaxe l’utérus et invite à la détente 🙂
Une mauvaise réaction du corps à la privation hormonale
À la fin du cycle menstruel, juste avant les règles, les hormones, oestrogènes et progestérone, chutent : le SPM pourrait prendre sa source dans une mauvaise réaction de l’organisme à la chute hormonale en fin de cycle (comme une “privation” trop dure à encaisser pour un junkie en manque, un sevrage très violent) !
Une inflammation sous-jacente
En cas de syndrome prémenstruel et notamment de douleurs physiques, on remarque aussi une certaine inflammation de l’organisme en général, ainsi qu’une « neuro-inflammation« , une inflammation au niveau neuronal. Or, la sécrétion de nos hormones reproductives démarre dans notre cerveau (au niveau de l’hypothalamus et de l’hypophyse) ! Les recherches avancent sur cette question.
Par ailleurs, lorsque l’endomètre se prépare à être détaché de la paroi utérine, un certain type de molécules entrent en piste : ce sont les prostaglandines. Pour être plus précise, deux types de prostaglandines sont à l’oeuvre : des prostaglandines pro-inflammatoires qui permettent les contractions utérines et des prostaglandines anti-inflammatoires qui calment le jeu.
Or, quand les protaglandines pro-inflammatoires sont en surnombre, les contractions utérines sont fortes et douloureuses, ce qui peut expliquer les douleurs ressenties par les femmes atteintes d’un SPM.
Une possible carence en sérotonine
Le lien entre un manque de sérotonine et le syndrome prémenstruel (SPM) est bien documenté dans la littérature médicale. La sérotonine est un neurotransmetteur qui joue un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, du comportement, du sommeil, et de l’appétit. Une baisse de l’activité de la sérotonine dans le cerveau a été observée chez les femmes souffrant de SPM, particulièrement celles présentant des symptômes psychiques tels que la dépression, l’irritabilité, et l’impulsivité.
Des études ont montré que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui augmentent les niveaux de sérotonine dans le cerveau, peuvent être efficaces pour atténuer les symptômes du SPM. Ces médicaments sont souvent utilisés comme traitement de première intention pour le SPM, bien qu’ils puissent entraîner des effets secondaires tels que des nausées et de l’asthénie (fatigue anormale).
Des carences nutritionnelles
Certaines carences nutritionnelles pourrait également expliquer le SPM :
Une carence en bons gras, notament en omégas 3 anti-inflammatoires et régulateurs du système nerveux. Nos hormones sont également fabriquées à partir du cholestérol, donc on en a besoin pour produire suffisamment de progestérone.
Une carence en magnésium, en charge notamment de l’équilibre nerveux et de la fonction musculaire (l’utérus dispose d’une couche musculeuse, le myomètre, pour permettre les contractions)
Une carence en vitamine D, qui est impliquée dans la régulation de l’humeur (entre autres).
Pour ne citer que celles-ci !
De nombreuses études sont encore en cours pour comprendre d’où pourrait précisément venir le syndrome prémenstruel. Il s’agit en effet d’un phénomène encore peu compris, d’autant que chaque femme atteinte d’un SPM est différente, avec des symptômes différents !
Le diagnostic du SPM
Etant donné qu’il s’agit d’un trouble du cycle menstruel encore peu compris, le diagnostic du syndrome prémenstruel n’est pas simple à établir pour les médecins. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement du syndrome prémenstruel, d’autant qu’encore une fois, les symptômes du SPM varient d’une femme à l’autre. Certains médecins, hommes comme femmes, estiment également que le SPM fait partie de la condition féminine, et qu’il est « normal » de souffrir avant et pendant les menstruations, ce qui peut conduire à une certaine errance médicale.
Généralement, pour établir un diagnostic, on demande aux femmes concernées de tenir un journal de bord de leurs symptômes, pour voir s’ils sont réellement corrélés à leur cycle menstruel. S’ils reviennent plutôt tout le temps en fin de cycle et se stoppent spontanément au début ou au cours des menstruations, on peut penser à un syndrome prémenstruel.
Le médecin peut ajouter une prise de sang à ces observations cliniques, afin d’évaluer les niveaux d’oestrogènes et de progestérone 7 jours après l’ovulation (car, souvenez-vous, la progestérone est censée être à son maximum à ce moment là).
Concernant le TDPM : selon le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, ouvrage américain de référence qui classe les troubles de la santé mentale), pour qu’un diagnostic de TDPM soit posé, au moins cinq symptômes doivent être présents, incluant au moins un symptôme émotionnel majeur tel que des sautes d’humeur, une irritabilité, une dépression sévère, ou de l’anxiété. Les autres symptômes peuvent inclure une diminution de l’intérêt pour les activités habituelles, des problèmes de concentration, de la fatigue, des changements d’appétit, des troubles du sommeil, et des symptômes physiques comme une sensibilité des seins. Les symptômes doivent être suffisamment graves pour interférer avec les activités quotidiennes et la qualité de vie.
Un diagnostic formel est généralement posé par un gynécologue ou un psychiatre, qui là encore, peut demander à la femme concernée de tenir un calendrier de ses symptômes pour confirmer le diagnostic.
Les traitements et solutions naturelles pour soulager le syndrome prémenstruel
Une dois que le diagnostic du SPM est établi, il existe plusieurs pistes pour l’apaiser !
Traitements médicaux
Certains médecins prescrivent une pilule contraceptive pour atténuer les symptômes : en effet, si le cycle est mis sur pause, les symptômes du SPM aussi ! Cela étant, si elle peut réellement soulager, cette solution masque le syndrome prémenstruel, sans le soigner véritablement.
Par ailleurs, du fait de la chute hormonale en fin de plaquette, permettant les saignements artificiels, nombre de femmes continuent de vivre un SPM sous pilule, complètement artificiel lui aussi, donc sacrément ballot vous en conviendrez…
De la même manière, lorsque les femmes se plaignent de forts troubles de l’humeur en phase prémenstruelle, certains professionnels de santé leur administrent des anti-dépresseurs ou des ISRS. Or, là encore, si ce traitement peut être une béquille bienvenue, il ne s’attaque pas véritablement aux causes du syndrome prémenstruel.
En cas de TDPM, il est très important d’avoir un suivi psychologique ou psychiatrique, associé ou non à un traitement médical.
Enfin, certaines femmes atteintes de SPM ont largement recours aux anti-douleurs, voire aux anti-inflammatoires pour soulager les symptômes.
En cas de carence en progestérone, il est possible de recourir à un traitement à base de progestérone de synthèse (Duphaston) ou bio-identique (Progestan, Utrogestan), à prendre une fois l’ovulation confirmée, pendant une dizaine de jours.
En ultime recours, quand les symptômes du SPM sont vraiment trop pénibles à vivre, certaines femmes se voient proposer une intervention chirurgicale, consistant à retirer les ovaires, interrompant définitivement le cycle menstruel et les mettant en ménopause artificielle.
Hygiène de vie & solutions naturelles (plantes, compléments, etc.)
Les traitements médicamenteux semblent être une « fausse bonne idée », ou du moins une piste permettant « seulement » de soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (ce qui peut déjà être très bien !!). Si vous souhaitez réellement apaiser votre SPM sur le long terme et pouvoir, au final, vous passer de médicaments, sachez que vos habitudes d’hygiène de vie peuvent faire une grande différence.
C’est même LA base et pour le coup, même les médecins vont dans ce sens ! Voici donc ce que vous pouvez mettre en place pour apaiser les symptômes les plus fréquents du SPM :
Dormir suffisamment
Prendre soin de votre alimentation, en incluant des légumes, des fruits, des antioxydants, des bons gras et des aliments riches en vitamine D et en magnésium.
Intégrer des plantes et certains compléments alimentaires qui peuvent aider, comme le gattilier et l’alchémille, ainsi que l’huile d’onagre.
Pratiquer une activité physique qui vous permettent à la fois d’évacuer toutes les tensions négatives et de secréter des endorphines, mais aussi de soulager vos douleurs en étirant le corps.
Si vous souhaitez aller plus loin et mettre en place votre routine anti-SPM, on a créé pour vous le Moody Club : il s’agit d’un programme d’accompagnement qui vous donne toutes les clés que vous pouvez activer pour comprendre et surtout apaiser toutes les manifestations pas cool du tout de votre SPM 🙂 On sait à quel point on peut se sentir désemparée quand ce fichu SPM débarque et on vous le répète : non, le SPM n’est ni normal ni une fatalité !
Quid du syndrome pré-ovulatoire, le SPM d’ovulation ?
En lisant tout cela, vous vous dites peut-être : alors OK, moi, j’ai tout ça, mais plutôt au milieu de mon cycle, par du tout avant mes règles ! Et sachez que vous êtes LOIN d’être seule, car nous sommes nombreuses à souffrir de ce que l’on appelle le SPO, le syndrome, non pas prémenstruel mais péri-ovulatoire.
Il se caractérise lui aussi par des tensions mammaires, des douleurs utérines et une certaine irritabilité. En cause : une trop forte dose d’oestrogènes, qui est normale à cette phase du cycle, mais qui entraîne avec elle une trop forme dose d’histamine, l’histamine étant une molécule que notre corps sécrète en cas d’allergie pour faire face à l’agent allergène en provoquant… une inflammation ! Généralement, ces symptômes disparaissent complètement quelques heures après l’ovulation.
Si vous êtes concernée, n’hésitez pas à lire notre article dédié aux douleurs d’ovulation et au syndrome pré-ovulatoire, pour mieux comprendre 😉
Questions fréquentes
Quand commence le SPM ?
Les symptômes du SPM démarrent généralement quelques jours avant les règles, mais peuvent survenir tout de suite après l’ovulation en cas de gros déséquilibre hormonal.
Comment savoir si on a un SPM ?
Le diagnostic du SPM n’est pas simple, car chaque femme peut avoir des symptômes physiques et psychologiques différents, qui, de plus, peuvent varier selon les cycles. Néanmoins, ils reviennent de manière cyclique quelques jours avant les règles !
Pour savoir si vous avez un SPM, vous pouvez noter tous vos symptômes dans un carnet, avec la date et le jour de votre cycle menstruel, et voir s’ils reviennent bien au même moment du cycle.
Comment faire passer le SPM ?
De la même manière qu’il n’y a pas de diagnostic clair pour le SPM, il n’y a pas de traitement médical visant à soigner spécifiquement ce déséquilibre hormonal. Généralement, on recommande aux femmes concernées de prendre une pilule contraceptive ou des anti-dépresseurs pour soulager les symptômes, ou bien tout simplement des anti-douleurs ou des anti-inflammatoires.
Néanmoins, pour résorber de manière durable le SPM, il est possible de travailler sur son hygiène de vie. En effet, nos bonnes habitudes ont un réel impact sur notre équilibre hormonal, qui est clé dans la gestion du SPM !
Quelle est la différence entre un SPM et un début de grossesse ?
LA question à 1 million ! Maux de ventre, tensions mammaires, fatigue, retour de glaire cervicale… : il est vrai que les symptômes du SPM et les signes précoces de grossesse peuvent beaucoup se ressembler. Pour faire la distinction entre les deux, vous pouvez vous dire que lorsqu’un symptôme est relativement nouveau, s’il n’est pas présent habituellement pendant votre SPM, il se peut qu’une grossesse ait démarré.
Toutefois, pour en avoir le coeur net, rien ne remplace le test de grossesse, que vous pouvez faire dés 10 jours après l’ovulation (ovulation confirmée par la glaire cervicale + température) !
Est-ce que le SPM peut empirer avec l’âge ?
Oui, c’est possible ! En effet, plus on a une hygiène de vie un peu déséquilibrée, plus notre balance hormonale peut s’en trouver impactée et l’inflammation se faire ressentir.
Par ailleurs, l’aggravation du SPM est l’un des symptômes de la périménopause : en effet, lorsque le cycle menstruel commence à « dérailler », c’est la progestérone qui chute en premier, avec tous les symptômes d’une carence en progestérone associés, comme le syndrome prémenstruel.
Le syndrome prémenstruel est un trouble du cycle menstruel qui concerne beaucoup de femmes, avec un large spectre de symptômes et d’intensité de ces derniers. Certaines femmes vont « juste » être un peu HS deux jours avant le début des règles, tandis que pour d’autres, les symptômes sont si graves qu’ils peuvent clairement perturber leur vie personnelle et professionnelle, notamment en cas de très fortes douleurs et/ou de TDPM.
Si, encore aujourd’hui, il est compliqué pour les médecins de poser un véritable diagnostic et de proposer un traitement qui ne soit pas uniquement axé sur le soulagement des symptômes, il existe plein de solutions, naturelles et basées sur l’hygiène de vie pour apaiser ce SPM, qui, une nouvelle fois, n’est pas une fatalité !
Qu’en pensez-vous ? Etes-vous concernées par le SPM et comment le vivez-vous ? N’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire, il sera précieux 🙂
Les sources complémentaires