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contraception naturelle

Contraception naturelle : méthodes, fiabilité, avantages et inconvénients

Quand on parle de méthode de contraception naturelle, on a souvent en tête des méthodes un peu vieillottes et bancales, ou au contraire des applis magiques qui permettraient de calculer son cycle et d’anticiper à la fois le jour de son ovulation et celui de ses prochaines règles. On y croit à fond, jusqu’au jour où nos règles n’arrivent pas du tout à la date prévue, pile pendant nos vacances, et qu’on se dit qu’en faisant confiance à un robot pour prévoir le fonctionnement de notre propre corps, on a été un peu naïve…

Pour autant, vous en avez plus qu’assez de prendre des hormones tous les mois et vous avez envie de comprendre votre cycle pour adopter une approche garantie 100% sans chimie de votre contraception ?
Vous cherchez une méthode de contraception naturelle fiable et sans risque ? On vous rassure, cela existe, il y en a pléthore à disposition.

Et c’est là que tout redevient compliqué ! En effet, entre symptothermie, méthode Ogino, méthode de l’Ovulation Billings® ou encore Sensiplan, qui croire, qui suivre ?

Pour vous aider à y voir plus clair et à faire le tri entre ces différentes écoles, on vous propose un panorama des moyens de contraception naturelle pour que vous puissiez avoir un avis éclairé sur la question. Une fois que vous aurez lu l’article, vous pourrez également réaliser un quiz, qui, en quelques minutes, vous permettra de mettre le doigt sur la méthode de contraception naturelle la plus adaptée à votre situation du moment !



définition méthode planification familiale naturelle

Qu’est-ce qu’une méthode de contraception naturelle ?

Les moyens de contraception naturelle renvoient aux approches de la fertilité qui n’utilisent aucun médicament, aucun dispositif ni aucune intervention pour éviter une grossesse. Il s’agit pour la femme uniquement d’apprendre à connaître son corps, son cycle, son fonctionnement hormonal et les signes qu’il renvoie pour en déduire si elle est, ou non, dans une période fertile.

Sur cette base, elle sait l’attitude qu’elle doit adopter selon qu’elle veuille éviter une grossesse (dans ce cas, elle ne doit pas avoir de rapports sexuels non protégés pendant cette période), ou si au contraire, elle souhaite tomber enceinte (elle sait alors exactement quand intervient son ovulation pour tout donner !). Pour cela, selon les méthodes (que l’on va voir plus loin), il existe plusieurs indicateurs à observer, utilisés seuls ou combinés.


avantages et inconvénients contraception naturelle

Quels sont les inconvénients et les avantages d’une méthode de contraception naturelle ?

Comme tous les moyens de contraception, les méthodes de planification familiale naturelle ont leurs avantages et leurs inconvénients !

Inconvénients des méthodes de contraception naturelle

  • L’utilisation de ces méthodes de contraception féminine demande de la rigueur dans les observations, surtout au début, en phase d’apprentissage (cela devient ensuite assez instinctif, c’est comme pour le permis de conduire !)

  • Elles demandent d’éviter les rapports sexuels avec pénétration non protégés pendant la fenêtre de fertilité (pas forcément de faire abstinence, mais de tenir les spermatozoïdes loin du vagin, tout simplement !)

Avantages des méthodes de contraception naturelle

  • Elles respectent le cycle menstruel naturel de la femme, qui retrouve à nouveau une harmonie entre son corps et ses fluctuations, qu’elles soient physiques ou émotionnelles ;

  • Elles ne requièrent aucune prise d’hormone de synthèse ou de produits chimiques : seules les hormones naturelles de la femme sont présentes. Elles et tous les effets positifs qu’elles ont sur le cycle menstruel, la fertilité et l’ensemble du corps !

  • Leur caractère naturel les rend exemptes de tout effet secondaire (sauf en cas de déséquilibre hormonal chez la femme, que l’on peut souvent régler en revoyant son hygiène de vie)

  • Elles sont réversibles : on peut switcher d’un cycle à l’autre et passer en mode contraception / conception facilement !

  • Elles sont gratuites (hors coût de la formation et du thermomètre, à ne régler qu’une fois quand on débute)

  • Elles sont respectueuses de l’environnement et souvent présentées comme des méthodes écologiques, un moyen de contraception naturel bio si vous voulez ; ) (les contraceptifs à base d’hormones ont souvent des effets secondaires sur les eaux et les poissons qui y vivent, à cause des urines féminines qui sont déversées dans les eaux usées)

  • À une époque où l’on parle beaucoup de la charge mentale qui pèse sur les femmes, elles permettent de cesser de faire porter la responsabilité de la contraception uniquement sur la femme et de la partager au sein du couple, l’homme devenant autant acteur que sa femme. Quand on sait que la femme n’est fertile que 6 jours par cycle environ alors que l’homme l’est en continu, on se demande un peu pourquoi ce serait à elle de supporter toute la charge de la contraception… ; )


Les différentes méthodes de contraception naturelle (ou sans hormones)

Place maintenant aux différentes méthodes de contraception naturelle qui existent, ou du moins les grandes écoles en présence 🙂

La méthode du calendrier (Ogino-Knaus)

méthode ogino

La méthode du calendrier est une méthode élaborée dans les années 60 : elle considère que les femmes ont forcément leurs règles 14 jours après leur ovulation. C’est sur cette méthode que se basent la plupart des applications de suivi de cycle (Flo, Clue, etc.) et les calendriers d’ovulation pour vous dire quand vous êtes en période d’ovulation et quand vous allez avoir vos règles.

Sauf que ! Cette méthode est totalement obsolète et très peu fiable, dans la mesure où les femmes n’ont pas toujours leurs règles pile 2 semaines après leur ovulation. Une phase post-ovulatoire normale dure entre 11 et 16 jours et il arrive parfois qu’elle soit plus courte en cas de déséquilibre hormonal (souvent une progestérone un peu dans les choux par rapport aux oestrogènes).

Selon l’OMS, son taux de fiabilité est de 85% (son taux d’échec est de 15%).

La méthode du retrait

La méthode du retrait (ou coït interrompu) consiste pour l’homme à retirer son pénis avant l’éjaculation.

Si l’intention est bonne, cette méthode n’est pas des plus efficaces : en effet, il est possible de retrouver des spermatozoïdes dans le liquide pré éjaculatoire (ou liquide pré-séminal, qui est sécrété par le pénis avant l’éjaculation proprement dite) et les risques de grossesse sont donc relativement élevés.

Le taux d’échec de la méthode du retrait est de 20% (taux de fiabilité de 80%).

La méthode des températures

méthode des températures

La méthode des températures se base sur l’un des bio-marqueurs de l’ovulation, la température basale. La température basale est la température corporelle au réveil, que l’on prend avant de faire quoi que ce soit : et il se trouve qu’après l’ovulation, la progestérone la fait légèrement augmenter (de 0,3 degrés environ) ! Elle permet donc de savoir que l’ovulation est passée et on considère que la période fertile est terminée si la température reste haute pendant plus de 3 jours.

Sauf que si la méthode des températures permet de fermer la fenêtre de fertilité, elle ne permet pas de l’ouvrir ! Les personnes qui sont en désir d’enfant risquent donc de rater le coche et de minimiser leurs chances de concevoir, tandis que celles qui sont plutôt en mode contraception auront peu de jours durant lesquels elles pourront réellement se considérer comme infertiles. C’est dommage !

L’OMS n’a pas publié de taux de fiabilité de cette méthode, mais une étude explique qu’elle ne permet de repérer l’ovulation que dans 22% des cas.

Les méthodes d’observation de la glaire cervicale

glaire cervicale

Les méthodes de contraception naturelle font parfois appel à un autre bio-marqueur pour repérer les périodes d’ovulation : la glaire cervicale. En effet, au moment où la fenêtre de fertilité s’ouvre, le col de l’utérus sécrète ce mucus bien particulier, qui s’écoule par le vagin. La glaire cervicale a pour rôle de nourrir et protéger les spermatozoïdes à l’entrée du col de l’utérus, en attendant qu’il s’ouvre au moment de l’ovulation. C’est grâce à elle qu’ils peuvent rester en vie jusqu’à 5 jours avant que l’ovule ne soit expulsé !

Plus il y a d’oestrogènes, plus la glaire cervicale devient translucide, étirable et lubrifiée : elle est donc au max de sa qualité (on parle de « pic de glaire » ou de « montée en qualité ») au moment de l’ovulation ! Elle s’assèche ensuite, sous l’influence cette fois de la progestérone.

Du coup, quand on voit cette glaire dans sa culotte, sur le papier toilette ou sur ses doigts, l’idée est d’éviter tout rapport non protégé avec pénétration !

Il existe différentes méthodes de contraception naturelle qui s’appuient sur la glaire cervicale :

N’hésitez pas à cliquer sur les liens des différentes méthodes pour connaître leurs particularités 🙂 On a également rédigé un article complet sur le lien entre glaire cervicale et contraception naturelle, on vous laisse le découvrir !

La méthode symptothermique

symptothermie

La méthode symptothermique, ou symptothermie, s’appuie quant à elle sur les deux bio-marqueurs de l’ovulation : la glaire cervicale (« sympto ») et la température corporelle basale (« thermie »). La position du col de l’utérus est un troisième bio-marqueur complémentaire, alternatif à la glaire cervicale.

Pour elle, la fenêtre de fertilité féminine s’ouvre dès le moment où la femme voit de la glaire cervicale (qu’elle soit pâteuse, crémeuse ou carrément « blanc d’oeuf ») et se referme grâce aux deux indicateurs : la glaire s’assèche brusquement après avoir atteint un pic tandis que la température corporelle augmente de 0,3 degrés environ, et ce, pendant au moins 3 jours ! Ce double contrôle permet d’être sûre que l’ovulation est passée, jusqu’à l’arrivée des règles.

On a parlé de méthode symptothermique au singulier, mais il existe en réalité différentes écoles, qui utilisent un socle de règles communes mais avec quelques subtilités : Sensiplan, Eden Fertilité, Cyclamen (qui n’utilise que la température pour fermer la fenêtre de fertilité, et la glaire pour l’ouvrir), etc..

L’OMS estime que la symptothermie est fiable à 98,2%.

Pour tout comprendre sur la symptothermie, rendez-vous sur notre article dédié !

La méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA)

méthode mama

Cette méthode de contraception naturelle s’adresse aux jeunes mamans qui allaitent : en effet, la prolactine, qui est l’hormone permettant la sécrétion de lait maternel, a aussi pour effet de bloquer l’ovulation quand elle est sécrétée dans des quantités importantes. Ainsi, la méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée s’appuie sur cette réalité physiologique pour éviter une grossesse après un accouchement. Et ça marche, puisque l’OMS estime que cette méthode est fiable à 99,1% !

En revanche, la MAMA répond à des conditions strictes :

  • Elle ne fonctionne que pendant les 6 premiers mois du bébé

  • La maman doit allaiter son enfant toutes les 4 heures en journée et toutes les 6 heures la nuit (exclusivement, sans tétine ni biberon)

  • Elle ne doit pas encore avoir eu son retour de couches.

Le timing du retour des cycles en post partum dépend des femmes, mais un indice peut vous mettre sur la voie, avant même que vos règles reviennent : la glaire cervicale (oui, encore elle !). Pour aller plus loin, on vous recommande la lecture de notre article sur les pertes vaginales et la glaire cervicale après l’accouchement 😉

Les tests d’ovulation

test ovulation

Certaines femmes préfèrent prendre connaissance de leur ovulation grâce à l’utilisation de tests d’ovulation : disponibles en pharmacie, ces tests mesurent en fait le taux de LH, qui est l’hormone qui déclenche l’ovulation, et parfois également le taux d’estradiol, qui est sécrété par les follicules en maturation. Ils présentent néanmoins plusieurs limites :

  • La LH n’est sécrétée que 12 à 36 heures avant l’ovulation, ce qui réduit grandement la fenêtre de fertilité estimée, qui dure en réalité 6 jours ! C’est d’autant plus dommageable pour les couples en désir d’enfant (la marge de manoeuvre est réduite) que pour les personnes dont le but est d’éviter une grossesse, car une femme est fertile bien avant que le test ne détecte la LH !

  • Les tests d’ovulation sont plus ou moins sensibles à une certaine dose de LH selon les modèles : ainsi, certaines femmes feront réagir un test, mais pas un autre ! À ce sujet, la DGCCRF vient de rendre un rapport indiquant que 4 tests d’ovulation sur 10 ne sont pas fiables.

  • De la même manière, les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir un taux de LH constamment élevé par exemple, sans atteindre LE pic qui déclenchera l’ovulation. Le Clomid aussi a tendance à faire monter artificiellement la LH !

  • Les tests d’ovulation sont chers et génèrent des déchets.


Classification des méthodes de contraception naturelle selon leur taux de fiabilité

C’est LE grand débat lorsque l’on aborde les contraceptions naturelles. Et pour cause, ce sujet n’est traité qu’en 10 lignes environ lors des études de médecine et la seule information retenue par la plupart des étudiants est qu’elles sont “peu efficaces”. Or, de nombreuses études se sont penchées sur la question et sont moins sceptiques !

Pour apprécier l’efficacité d’une contraception, on distingue l’efficacité théorique (c’est-à-dire lorsque la méthode est correctement et systématiquement utilisée) et l’efficacité pratique (appliquée dans la monde réel, moins rigoureux que les labos, avec des possibles erreurs, prises de risque voire irrégularités et donc un taux d’échec).

On utilise pour cela l’indice de PEARL, qui est une classification internationale, correspondant au nombre de grossesses non désirées pour 100 femmes utilisant un mode de contraception pendant 1 année.

Le souci est que la plupart des classements “officiels” ont tendance à classer toutes les méthodes naturelles dans une même catégorie fourre-tout et donc à donner un indice de PEARL qui est une moyenne de toutes ces méthodes. Or, vous l’avez compris, il y a de très grandes nuances entre les différentes méthodes et si certaines sont effectivement un peu arriérées (là OK, votre gynéco a raison de vous mettre en garde), d’autres n’ont pas du tout à rougir devant les contraceptifs hormonaux ou le stérilet en termes d’efficacité !

Par ailleurs, si on a souvent entendu parler de la dimension religieuse à l’origine de ces méthodes, on oublie à regret leur fondement scientifique, issu d’années de recherches et d’études à grande ampleur.

Ainsi, la recherche a démontré que pour la symptothermie, la fiabilité de la méthode est de 99,6% lorsqu’elle est correctement appliquée, soit autant que la pilule, tandis que son indice de fiabilité pratique serait de 98,2%, contre 91% pour la pilule (soit moins de 2 grossesses non désirées par an pour 100 femmes formées avec rigueur à la symptothermie, contre 8 pour 100 femmes prenant la pilule). S’agissant de la Méthode de l’Ovulation Billings®, la plus grande étude menée a démontré un taux de fiabilité théorique de 98,5%.

Vous trouverez tous les taux dans le tableau récapitulatif. Ces taux doivent toutefois être pris avec des pincettes, car les études ne sont pas toujours réalisées dans les mêmes conditions, avec le même nombre de participantes, sur les mêmes périodes, etc. Il est donc difficile de les comparer.


Que penser des applications de suivi de cycle menstruel pour gérer sa fertilité ?

Nous sommes nombreuses, de nos jours, à utiliser des applications pour plein de choses : et le suivi de cycle ne fait pas exception !

Toutefois, les applications qui font de la prédiction pour déterminer les périodes d’ovulation et celles des menstruations (Clue, Flo, etc.) sont à éviter, car comme expliqué précédemment, elles appliquent les mêmes règles que la méthode du calendrier.

En revanche, rien ne vous empêche d’utiliser une application pour simplement noter vos symptômes (saignements, glaire cervicale, température, humeur, douleurs, énergie, etc) ! Certaines applications sont spécialisées dans la symptothermie, ne font pas de prédiction et pourront vous aider à décrypter votre cycle (Moonly ou Read your Body, par exemple !).

application suivi cycle menstruel


Comment choisir une méthode de contraception naturelle ?

Il n’y a pas de réponse universelle parfaite en matière de choix de son moyen de contraception, qu’il soit naturel ou pas ! Il faut surtout qu’il vous convienne, qu’il n’ait pas trop d’effets secondaires indésirables, et rien ne vous empêche d’en changer au cours de votre vie fertile, en fonction de vos envies, de vos besoins, de votre santé ou simplement de votre charge mentale du moment.

Pour vous aider à y voir plus clair, voici un petit quiz, qui, en quelques questions, vous permettra de vous orienter vers la ou les méthode(s) qui semble(nt) plus adaptée(s) à votre situation !


questions fréquentes

Questions fréquentes – Pour résumer

Quelles sont les méthodes naturelles pour éviter une grossesse, comment remplacer la pilule naturellement ?

Il existe plusieurs méthodes de contraception naturelle, qu’on résume brièvement 🙂

  • La « classique » méthode du retrait, pas rigoureuse du fait de la potentielle présence de spermatozoïdes dans le liquide pré séminal
  • Les méthodes considérées comme obsolètes car peu fiables, comme la méthode des températures, des jours fixes et du calendrier
  • Les méthodes basées sur l’observation de la glaire cervicale
  • Les méthodes symptothermiques à double contrôle (glaire et température)
  • La méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA)

Précisons ici que les mécanismes d’action des méthodes naturelles et des contraceptifs hormonaux sont différents : les méthodes sans hormones se basent sur l’observation du corps et du cycle de la femme, et laissent donc le cycle menstruel se faire naturellement.

La pilule, quant à elle, est un contraceptif qui, la plupart du temps, bloque les cycles. Cette méthode hormonale peut être salutaire en cas de gros troubles du cycle, tels que l’endométriose, car elle permet de mettre le cycle au repos (et de, pourquoi pas, faire des ajustements d’hygiène de vie durant un temps, afin d’atténuer l’endométriose à l’arrêt de la pilule).

Quel est le meilleur contraceptif naturel ?

Il n’y a pas de contraceptif naturel idéal, il faut surtout choisir celui qui vous convient ! Si on se place du côté des taux de fiabilité, la méthode symptothermique et la méthode MAMA sont les plus efficaces (respectivement 98 et 99% d’efficacité pratique).

Quelle est l’efficacité des méthodes de contraception naturelle ?

Nous l’avons vu, il y a toute une palette de méthodes de contraception naturelles et toutes ne se valent pas. Les taux de fiabilité pratique varient, entre 80% pour la méthode du retrait et 98% pour la symptothermie.

Qui peut utiliser une méthode de contraception naturelle ?

Tout le monde (ou presque) ! Tant que vous avez des cycles, même irréguliers, vous pouvez tout à fait observer votre glaire cervicale ou votre température corporelle, par exemple.

En revanche, les méthodes naturelles, symptothermiques ou basées sur l’observation de la glaire cervicale, demandent un apprentissage auprès d’instructeurs sérieux et certifiés, afin de ne prendre aucun risque pendant les rapports ! Mais cet investissement ne sera pas perdu et vous serez ensuite autonome durant toute votre vie fertile 😉 C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on a créé le Serenity Club, qui est un programme de 6 semaines pour vous former, dans la bonne humeur mais avec rigueur aux règles de la symptothermie !

Les seules personnes qui ne peuvent pas utiliser une méthode d’observation du cycle sont celles qui sont sous contraceptif hormonal (pilule, implant, DIU hormonal etc.) : en effet, le cycle étant la plupart du temps bloqué, il n’est pas possible d’observer les variations de température et de glaire, par exemple, ni de mesurer le taux de LH.

Quels sont les contraceptifs naturels pour homme ?

Nous nous sommes beaucoup penchés sur les moyens de contraception naturelle pour les femmes dans cet article, mais les méthodes naturelles pour les hommes sont aussi une alternative à considérer ! Parmi elles, on retrouve le slip chauffant, ou encore l’anneau thermique (pour ne citer qu’eux).

Leur principe ? Réchauffer les testicules, pour entraver la spermatogénèse. Et oui, si les testicules sont à l’extérieur du corps de l’homme, ce n’est pas par hasard ! Leur température doit être un peu plus basse pour permettre la production des spermatozoïdes. En les relevant et en les rapprochant de l’intérieur du corps, elles se réchauffent et perdent leur capacité à produire des gamètes mâles.


Peu connues et pas du tout enseignées auprès des femmes, les méthodes de contraception naturelle sont pourtant nombreuses et, lorsqu’elles sont utilisées avec rigueur, font preuve d’une efficacité qui n’a rien à envier aux méthodes hormonales, intra-utérines ou à base de latex.

On espère que ce panorama vous aura permis de comprendre les différentes approches et de voir celles qui vous conviennent le plus ! N’hésitez pas à lire nos articles dédiés à chaque méthode pour avoir des informations plus précises 🙂 Et si vous avez des questions ou des doutes ou encore si vous décidez de vous lancer, racontez-nous dans les commentaires !

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Auteur/autrice de l’image

Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.

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