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PFAS, perturbateurs endocriniens… Quelle poêle choisir pour la santé ?

choix poêle pour la santé

Les idées clés

  • Les poêles et les casseroles avec un revêtement adhésif (comme les poêles en Téflon) peuvent contenir des PFAS.
  • Les PFAS sont des substances cancérigènes et des perturbateurs endocriniens, pouvant réellement nuire à notre santé.
  • Ils sont interdits dans un grand nombre de produits de consommation, sauf dans les poêles, casseroles et autres ustensiles de cuisine.
  • Pour éviter les PFAS, il est préférable de se tourner vers les poêles en fonte, les poêles en acier inoxydable et en inox 18/10, voire en cuivre.
  • Les poêles en céramique, en aluminium, en pierre ou composées de PFTE et de Gen-X (le nouveau Téflon) peuvent contenir des PFAS ou d’autres substances toxiques.
  • Imaginez la scène : vous avez décidé de vous préparer un bon petit plat et pour ce faire, vous avez choisi une recette plutôt saine et équilibrée, vous avez sélectionné des produits les plus clean possibles chez votre petit producteur bio et pris le temps d’éplucher et couper tous ces ingrédients… avant de les faire cuire dans une mare de substances toxiques. C’est ballot, n’est-ce-pas ? Et pourtant, c’est, à peu de chose près, ce que l’on fait tous au quotidien !

    En effet, si les aliments que l’on choisit de manger sont primordiaux, notre manière de les cuire l’est tout autant. Or, la plupart des poêles proposées sur le marché contiennent des PFAS, qui sont des molécules très problématiques pour notre santé, et notamment pour notre santé féminine et hormonale.

    Quelles sont ces molécules qui posent problème ? Quels produits en contiennent et surtout LA question ultime : comment être sûre de bien choisir quand on a besoin d’une poêle 100% safe, et quels sont les critères à respecter pour éviter tous les inconvénients des PFAS ? Bref quelle poêle choisir pour la santé ?

    Dans cet article, on vous explique quels matériaux sont à éviter, quels sont au contraire ceux à privilégier et on vous donne même une petite liste de marques qui proposent des poêles tout à fait convenables, pour que ce soit le moins prise de tête possible pour vous 🙂



    PFAS perturbateurs endocriniens

    Pourquoi éviter les PFAS ?

    Que sont les PFAS ?

    Les PFAS sont des molécules combinant carbone et fluor, que l’on appelle aussi des substances per- et polyfluoroalkylées. Elles sont très utilisées pour leurs propriétés anti-adhésives et imperméabilisantes, notamment. Parmi les inconvénients majeurs des PFAS : ils sont considérés comme des polluants éternels, du fait de la combinaison quasiment indestructible du carbone et du fluor. Cette combinaison a également des répercussions sur la santé humaine.

    Les PFAS sont une grande famille, qui compte à ce jour 14 000 molécules : en effet, à chaque fois que l’une de ces molécules est étudiée et que les recherches montrent qu’elle est potentiellement dangereuse, les industriels créent de nouvelles molécules pour éviter les interdictions, en modifiant très légèrement leur composition. Tous les PFAS n’ont pas encore été étudiés, mais deux d’entre eux sont déjà interdits en Europe : les PFOS (sulfonate de perfluorooctane), interdits depuis 2009 et les PFOA (acide perfluorooctanoïque), depuis 2020.

    Toutefois, les scientifiques recommandent de considérer tous les PFAS de la même manière, car selon eux, quand des produits chimiques ont la même structure moléculaire, des propriétés environnementales et des risques biologiques identiques, il convient de les gérer comme une classe de produits à part entière, pour limiter les risques humains et environnementaux. En clair, si un PFAS est dangereux, on peut considérer qu’ils le sont tous !

    Par ailleurs, bien qu’interdits, on retrouve encore des traces de PFOS et de PFOA dans l’environnement, dans les sols et les cours d’eau, mais aussi dans l’organisme des plantes et animaux. D’ailleurs, l’une des principales sources de PFAS est l’eau potable (mais aussi l’alimentation). L’étude Esteban, mise à jour en 2020, estime que « Le PFOA et le PFOS, (…) ont été quantifiés à 100 % aussi bien chez les enfants que chez les adultes« .

    Donc en gros : tous les PFAS ne sont pas interdits, et ceux qui le sont ont de toute façon laissé des traces qui vont nous suivre pendant des années…

    impact des PFAS sur la santé

    Quels sont les impacts des PFAS sur la santé ?

    Les PFAS sont cancérigènes

    Le CIRC (Centre International de recherche sur le Cancer) a publié une étude en novembre 2023 considérant que les PFOA sont des substances chimiques cancérogènes pour l’humain (au même titre que l’amiante) et que les PFOS représentent un risque possible de cancer.

    LES PFAS sont des perturbateurs endocriniens

    Les PFAS sont potentiellement des perturbateurs endocriniens, en plus d’être cancérigènes.

    Mais qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ? Il s’agit d’une substance qui va soit :

    • Mimer l’action d’une hormone que l’on produit nous-même de manière endogène

    • Brouiller le message entre notre cerveau et nos hormones.

    C’est la raison pour laquelle, selon l’ANSES, les PFAS sont mis en cause en raison de leurs « effets sur la fertilité et le développement du fœtus« , ainsi que sur les hormones thyroïdiennes.

    Les perturbateurs endocriniens viennent complètement perturber le cycle menstruel et nos hormones féminines, puisque le dialogue entre notre cerveau, nos ovaires, et éventuellement notre thyroïde, nos surrénales (qui sécrètent aussi les hormones du stress) et notre pancréas (qui sécrète l’insuline et gère notre glycémie) est totalement désorganisé. Cela peut poser, à terme, des problèmes de cycle menstruel (comme le syndrome prémenstruel ou le SOPK, par exemple), voire des troubles de la fertilité. C’est la raison pour laquelle on vous en parle beaucoup dans le Fertility Club, par exemple !

    produits contenant des PFAS

    Dans quels objets du quotidien retrouve-t-on des PFAS ?

    Le souci avec les PFAS, c’est qu’on en retrouve un peu partout : dans les ustensiles de cuisine, les textiles imperméabilisants, certains cosmétiques et les emballages alimentaires, entre autres !

    En mai 2024, une loi a interdit les PFAS dans un grand nombre de produits de consommation, ce qui est une excellente nouvelle ! Toutefois, une famille de produits est exemptée : les ustensiles de cuisine, alors que les poêles et casseroles anti adhésives peuvent contenir des PFAS, que ce sont des choses que l’on utilise tous les jours et que les aliments sont en contact direct avec le revêtements et peuvent donc en contenir des traces.

    Mais pas de panique ! On va donc vous expliquer comment bien choisir vos poêles et autres ustensiles, pour éviter de nuire à votre cycle et à votre fertilité 🙂


    téflon

    Une règle d’or : éviter le Téflon

    On a toutes et tous dans nos placards des poêles en Téflon, puisque ce matériau présente des avantages non négligeables, dont celui de ne pas du tout accrocher. Or, le souci réside justement dans ce revêtement anti-adhésif !

    Il était auparavant réalisé avec des PFOA : après leur interdiction en 2020, les industriels ont donc décidé de créer une nouvelle molécule aux mêmes propriétés pour leurs revêtements : les PFTE. Sauf que ! Les PFTE, une nouvelle famille de PFAS donc, présentés comme une alternative sans danger aux PFOA, ne sont en réalité pas forcément si sûrs : une étude explique qu’on ne peut pas, à ce jour, affirmer que les PTFE n’entrent pas dans les cellules humaines.

    De plus, une enquête du magazine 60 millions de consommateurs démontre que les poêles avec un revêtement PFTE peuvent aussi contenir des PFAS, un peu par « contamination croisée » sur les chaînes de production.

    Donc, en clair : si vous voyez une poêle avec un revêtement adhésif en Téflon sans PFOA, mais avec des PFTE (ou une autre famille de PFAS), reposez-la tranquillement sur le rayon de votre magasin !


    poêles contenant des PFAS

    Poêles sans PFAS : les fausses bonnes idées

    OK, maintenant qu’on sait qu’il faut éviter le Téflon, on peut partir sur n’importe quelle poêle sans Téflon ? Non, pas tout à fait ! En effet, les industriels ne manquent pas d’imagination et peuvent parfois nous proposer des alternatives avec des matériaux qui semblent tout à fait sûrs sur le papier : mais quand on creuse un peu, on se rend compte que le bât blesse :s

    Céramique

    Les poêles en céramique sont souvent présentées comme une alternative saine et naturelle au Téflon : pourtant, les poêles en céramique peuvent aussi contenir des PFAS, même si elles en contiennent moins que les poêles avec revêtement adhésif.

    Par ailleurs, leur revêtement a une durée de vie réduite et elles finissent par accrocher. Dernière chose et non des moindres : on ne connaît pas toujours dans les détails la composition de l’alliage utilisé (souvent à base de silice). Pour couronner le tout, elles peuvent aussi contenir des nanoparticules ! Bref, c’est un peu une fausse bonne idée.

    Aluminium

    En soi, les poêles et casseroles en aluminium sans revêtement ne contiennent pas de PFAS. Toutefois, il est possible que des particules d’aluminium migrent dans les aliments, surtout avec des aliments acides comme la tomate. Or, une concentration trop élevée d’aluminium dans le sang aurait un lien avec un risque accru de maladies dégénératives ! Certes, les quantités d’aluminium ingérées par repas sont infimes, mais dans le doute, autant éviter 😉

    Pierre

    Là encore, la pierre fait partie des matériaux présentés comme sûrs aux consommateurs, car naturels : sauf qu’il semblerait que les poêles en pierre ne soient pas, là non plus, exemptes de PFAS, notamment si elles disposent d’un revêtement anti adhésif.

    Par ailleurs, les poêles en pierre ne sont souvent pas complètement en pierre, et leur composition exacte reste un peu mystérieuse : il s’agit généralement d’une matière combinant granit et, potentiellement, des PFAS.

    GEN-X

    Que dire du Gen-X, aka le nouveau Téflon ? Et bien, il s’agit ni plus ni moins d’un nouveau PFAS et il reste sur la liste noire des « substances extrêmement préoccupantes«  selon l’Agence Européenne des Produits Chimiques. Le GEN-X a donc les mêmes « inconvénients » que les autres PFAS pour nous autres consommateurs, et est un matériau à éviter absolument !


    quelle poele choisir pour la santé,

    Quels matériaux choisir pour une cuisson saine et quelle poêle choisir pour la santé ?

    En lisant ce qui précède, vous avez peut-être l’impression qu’il n’y a aucune poêle non toxique sur le marché, qu’aucun matériau n’est secure, mais on tient quand même à vous rassurer : si si, certaines poêles ne présentent pas de danger pour votre santé ! La fonte, l’inox et le cuivre sont des matériaux vers lesquels vous pouvez vous tourner 🙂

    Fonte

    Les poêles en fonte de nos grands-mères sont généralement exemptes de PFAS (sauf, encore une fois, si elles disposent d’un revêtement anti adhésif). La fonte est un matériau composé de fer et de carbone, qui permet de très bien conduire et garder la chaleur, qualités que l’on attend généralement d’une poêle. Elles ont également une durée de vie infinie ! Toutefois, elles présentent 3 inconvénients : elles sont lourdes, elles accrochent et elles ont un certain prix.

    Si on ne peut pas vraiment vous aider à résoudre le premier point (on ne va pas forcément vous recommander de muscler vos bras à outrance pour pouvoir les porter sans souci ^^), le deuxième point, celui de « l’accroche » n’est pas tout à fait vrai. Certes, les poêles en fonte ont la réputation d’accrocher les aliments, notamment les viandes, les poissons, les oeufs, les pommes de terre et les légumes. Mais il y a une petite astuce : le culottage avant la première utilisation !

    Le culottage consiste en fait à créer un revêtement adhésif naturellement dans votre poêle en fonte 🙂 Pour ce faire, voici les étapes à suivre :

    • Enduire votre poêle d’une fine couche d’huile végétale neutre (à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur), avec du papier absorbant

    • Puis, mettre votre poêle en fonte ou votre casserole au four, à puissance maximale pendant une heure : en chauffant, la fonte va absorber l’huile et créer une matière anti-adhésive.

    • Au bout d’une heure, laissez refroidir votre poêle et votre casserole et renouvelez l’opération encore 1 fois ou 2 !

    Cette méthode est donnée à titre indicatif : jetez un oeil à la notice fournie par le fabricant, qui vous expliquera comment culotter votre poêle ou casserole 😉

    Bon point : le culottage continue de se faire avec le temps, ce qui signifie que vos casseroles et poêles en fonte accrocheront de moins en moins 🙂 Ce sont aussi des ustensiles de cuisine que vous pourrez garder pendant longtemps ! La plupart du temps, par facilité d’utilisation, les marques ont déjà pré-culotté les poêles et casseroles en fonte qu’ils vous proposent 😉

    Pour la cuisson, si la casserole ou la poêle a été bien culottée, vous n’aurez pas besoin d’ajouter de matières grasses : il vous suffit de bien attendre que la poêle soit très chaude (comptez 2 minutes) avant d’ajouter vos aliments en cuisson ! Parfait pour une cuisine la plus saine possible 🙂

    Concernant le troisième inconvénient, celui du prix : si l’investissement de départ vous paraît trop conséquent, vous pouvez faire le choix d’une poêle en fonte de seconde main. De plus, avantage non négligeable, le culottage sera déjà fait !

    Attention, la fonte est un matériau qui craint l’humidité : on vous recommande donc d’essuyer vos ustensiles avec un torchon sec, rapidement après le lavage et d’éviter le lave-vaisselle. Le culottage offre aussi une couche protectrice contre l’humidité, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il faut enduire toute votre poêle ou casserole d’huile 🙂 Côté lavage, attendez que la poêle refroidisse après cuisson, avant de la laver à l’eau chaude uniquement : le liquide vaisselle viendrait en effet attaquer la couche protectrice. Vous pouvez ensuite ajouter une fine couche d’huile avec du papier absorbant, avant de ranger votre poêle.

    Quid de la fonte émaillée ? La couche d’émail formée pour protéger le fond de la poêle peut contenir des métaux lourds, comme du cadmium, pouvant être relâchés en cours de cuisson. De plus, on ne connait pas toujours la composition de la fonte émaillée utilisée.

    Inox et acier inoxydable

    Si la fonte vous paraît trop lourde ou contraignante, vous pouvez aussi vous tourner vers les poêles en acier inoxydable (composé de fer, de nickel et de chrome), en privilégiant celles en inox 18/10. Elles sont généralement plus légères et faciles à manipuler et si elles sont bien entretenues, leur durée de vie est plutôt longue. Elles ne manquent donc pas d’ avantages !

    L’inox 18/10 présente la meilleure qualité d’inox, qui sera plus durable et permettra une meilleure répartition de la chaleur : si toutefois votre budget est plus serré, vous pouvez vous tourner vers l’inox “classique”, en vérifiant bien qu’il n’y a pas de revêtement anti-adhésif sur votre future poêle.

    Car en effet, là encore, contrairement aux poêles en Téflon, les aliments peuvent accrocher pendant la cuisson dans les poêles en acier. L’astuce est en fait de bien faire préchauffer votre poêle et de réaliser le test de la goutte d’eau : si elle « roulotte » à la surface de la poêle, elle est assez chaude et vous pouvez ajouter vos aliments, avec un petit peu de matière grasse si besoin !

    Vous pouvez aussi culotter votre poêle en inox avant utilisation, mais cela paraît moins indispensable que pour la fonte. Si vous choisissez cette option, ne mettez pas votre casserole ou votre poêle en acier au four, mais faites la bien chauffer environ 15 minutes sur feu moyen-fort, après l’avoir enduite d’huile neutre (vous pouvez aussi choisir cette façon de faire pour la fonte). Là encore, n’hésitez pas à respecter les consignes de culottage données par votre fabricant ! 

    Cuivre

    Les poêles et casseroles en cuivre sont également généralement sans PFAS, et plaisent aux amateurs de cuisine dans leur utilisation quotidienne, car le cuivre est un matériau qui conduit très bien la chaleur. Elles sont aussi une durée de vie tout à fait convenable.

    Attention toutefois à l’oxydation et à l’apparition de « vert-de-gris », qui est toxique : pour éviter cela, vous pouvez choisir un cuivre « étamé », avec un revêtement en étain ou en inox. Prenez garde également à l’humidité !


    poêles sans PFAS et perturbateurs endocriniens

    Les poêles et casseroles sans PFAS recommandées

    Maintenant que vous avez les grands principes (et surtout l’un des critères majeurs : ne pas choisir des poêles en Téflon ou avec un revêtement adhésif quel qu’il soit, car tous les revêtements sont susceptibles de contenir des PFAS), on vous propose une liste des marques proposant des poêles en fonte ou en inox qui sont des options tout à fait safe !

    • Ikea : inox (ce n’est pas de l’inox 18/10 en revanche, donc sa durée de vie peut être réduite) ou fonte

    • De Buyer (poêles en inox, sauf les poêles avec un revêtement anti adhésif)

    • Warmcook (notamment la gamme Lodge pour la fonte et Ecovitam pour l’inox). Vous avez d’ailleurs droit à 10% de réduction sur votre commande avec le code EMANCIPEES !

    • Baumstal (inox 18/10 sans revêtement)

    • Cristel (celles en inox 18/10 sans revêtement)

    • Atma

    • Le Creuset (bien choisir les poêles en inox sans revêtement)

    • Mauviel (inox et fonte sans revêtement)

    • Gastrolux (revêtement naturel, “base de bio-minéraux, des sédiments marins minutieusement broyés et cuits au four à plus de 500 °C”).

    • Lagostina (bien choisir les poêles en inox sans revêtement)

    • Le Vitaliseur de Marion, en inox 18/10 et qui permet aussi une cuisine saine et une cuisson très douce préservant les vitamines et minéraux des légumes, par exemple.

    Pour composer cette liste, nous avons réuni vos recommandations sur Instagram et creusé cette question des PFAS et autres substances douteuses pour chacune des marques citées. Au moindre doute sur les matériaux et/ou s’il n’y avait pas d’indication claire quant à la composition des revêtements, nous les avons écartées. On a préféré mettre à votre disposition une liste plus courte et pas forcément exhaustive, mais avec des recommandations vraiment safe !

    Conseils bonus : on ne peut que vous conseiller de faire le choix d’ustensiles (les spatules, notamment) plutôt en bois ou en métal, car le silicone alimentaire n’est pas forcément toujours très sain. De la même manière, soyez attentive au choix des matières grasses utilisées, car certaines peuvent être problématiques quand elles sont chauffées, comme le beurre.


    On espère que cet article vous aura permis d’y voir plus clair et vous aura donné toutes les clés pour bien choisir vos poêles au moment de votre achat ! Vous méritez de cuisiner sans risquer de vous empoisonner sur le long terme et de mettre à mal votre équilibre hormonal et votre fertilité 🙂

    Pour résumer, les poêles en acier inoxydable (si possible plutôt en inox 18/10), en fonte et en cuivre sont OK, si elles n’ont pas de revêtement adhésif 🙂 Elles ont également une belle durée de vie, donc l’investissement est généralement amorti. En revanche, si vous avez le moindre doute et que la composition manque de détails essentiels, passez votre chemin !

    Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et surtout, si vous avez des marques safe à nous recommander, l’espace commentaires est là pour ça !

    Les sources complémentaires

  • Scientific Basis for Managing PFAS as a Chemical Class
  • Imprégnation de la population française par les composés perfluorés : Programme national de biosurveillance, Esteban 2014-2016
  • Les Monographies du CIRC évaluent les effets cancérogènes de l’acide perfluorooctanoïque (APFO) et de l’acide perfluorooctanesulfonique (SPFO)
  • PFAS : des substances chimiques très persistantes
  • Proposition de loi visant à protéger la population des risques liés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées
  • Antiadhésives… mais avec PFAS
  • Are fluoropolymers really of low concern for human and environmental health and separate from other PFAS?
  • Chronic exposure to aluminum and risk of Alzheimer’s disease: A meta-analysis
  • « Polluants éternels » : la firme Chemours perd une bataille devant la CJUE
  • Peut-on tomber enceinte pendant les règles ?

    peut on tomber enceinte pendant les regles

    Que l’on soit une fervente adepte du sexe en période de règles, ou au contraire pas très fan de la pratique, il y a un mythe largement partagé : on ne risquerait pas de tomber enceinte pendant les règles.

    Si cette croyance repose sur une théorie bien établie (une grossesse ne peut survenir qu’autour de l’ovulation, or celle-ci intervient a priori plus tard dans le cycle), la réalité est plus nuancée et plusieurs situations peuvent faire mentir ce sacro-saint principe.

    On brise le suspense dès à présent : tomber enceinte pendant les règles est peu probable, mais, sous certaines conditions, ce n’est pas impossible ! On vous explique.


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    Saignements en début de grossesse : quand faut-il s’inquiéter ?

    saignements en début de grossesse

    Vous êtes enceinte ? Toutes nos félicitations !

    Pour autant, on sait qu’en début de grossesse, on peut être un peu partagée entre l’euphorie de la nouvelle et la peur, littéralement chevillée au ventre, que cette formidable aventure prenne brutalement fin. Et s’il y a quelque chose qui est une véritable source d’angoisse pour toutes les femmes enceintes, ce sont les saignements en début de grossesse. En effet, on associe une grossesse saine à une absence totale de saignement, puisque les règles sont stoppées chez la femme enceinte.

    On vous comprend et l’idée de l’article qui suit est de vous aider à y voir plus clair, à la fois pour vous rassurer mais aussi pour que vous sachiez quoi faire si vous constatez des pertes de sang 🙂

    Quels saignements sont, a priori, sans gravité (oui, certains le sont !) et lesquels demandent l’avis de votre médecin ? On vous explique tout ça 🙂

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    À partir de quand faire un test de grossesse ?

    quand faire un test de grossesse

    Que l’on souhaite avoir un enfant ou non, je crois qu’on est nombreuses à avoir déjà vécu cette envie pressante de se ruer dans la première pharmacie venue pour dégainer un test de grossesse, parce qu’on a besoin là, maintenant, tout de suite, de savoir si on est enceinte ou non.

    Je vous rassure : c’est tellement humain et normal !

    Sauf que bon, on ne sait pas forcément quand faire un test de grossesse, comment faire un test de grossesse et si on peut se fier à tous lesdits tests ! A l’angoisse du résultat (qu’il soit positif ou négatif) s’ajoute la peur de mal faire et de ne pas savoir avec certitude si on est enceinte ou non. Le fameux faux négatif, et son non moins redouté cousin le faux positif, vous savez ?!

    Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il vous faut savoir sur les tests de grossesse et surtout, quel est le timing à bien respecter pour avoir un résultat le plus fiable possible !

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    Calendrier ovulation : comment calculer sa date d’ovulation ?

    calendrier ovulation

    Bon, on espère que vous nous pardonnerez ce petit troll, mais il nous semblait important de commencer cet article de manière moins « classique », pour bien marquer l’idée que, non, on ne peut pas calculer ou prédire sa prochaine ovulation 🙂 (et que tous les sites qui vous proposent ce genre de calculateur vous font, au mieux, perdre du temps et, au pire, prendre de gros risques !!).

    Si vous avez pour projet de tomber enceinte ou que, au contraire, vous souhaitez éviter une grossesse, il est hyper important de bien choisir le timing de vos rapports. En effet, une femme n’est fertile que 6 jours par cycle environ et il est donc crucial de bien identifier sa fenêtre de fertilité !

    Pour autant, calculer sa date d’ovulation n’est pas une science exacte, et on peut facilement être induite en erreur par une soi-disant calculette d’ovulation qui agit comme si toutes les femmes fonctionnaient de façon strictement identique (ça se saurait !).

    On va être honnêtes avec vous tout de suite : faire confiance à ces robots n’est pas la meilleure décision que vous puissiez prendre pour gérer votre fertilité, désir de grossesse ou non. Mais vous n’êtes pas pour autant dénuée de tout moyen pour suivre votre calendrier menstruel et identifier votre date d’ovulation. Il y a même des techniques très fiables ! 

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    Anovulation : quels sont les symptômes, causes et solutions d’un cycle anovulatoire ?

    anovulation

    Biologiquement, notre corps de femme fait en sorte que nous ovulions tous les mois, ou en tout cas, à chaque cycle menstruel. Sauf qu’il arrive parfois que cette formidable ingénierie se grippe et que l’ovulation se fasse plus rare, voire qu’elle disparaisse complètement.

    C’est d’autant plus problématique quand on souhaite tomber enceinte, surtout qu’un trouble de l’ovulation n’est souvent détecté qu’au détour d’un bilan d’infertilité, car il n’est pas toujours visible pour une femme pas habituée à s’observer.

    Mais on vous rassure tout de suite : on peut très bien ne pas ovuler sur un cycle sans que ce soit grave 🙂 En revanche, on peut aussi penser qu’on ovule parce qu’on a ses « règles » de manière plus ou moins régulière et que donc, tout va bien : mais pas forcément !

    Dans cet article, on vous dit tout ce qu’il faut savoir sur l’absence d’ovulation : ce que c’est réellement, pourquoi on peut ne plus ovuler, quelles sont les solutions qui existent pour retrouver un cycle ovulatoire… et dégommer certaines idées reçues au passage 😉

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    Quels sont les impacts de la stimulation ovarienne sur la glaire cervicale ?

    Stimulation ovarienne et glaire cervicale

    L’ovulation, dans les manuels, ça ressemble à une mécanique parfaitement huilée qui suit un protocole minutieux sans la moindre encombre. Sauf que dans la vraie vie, parfois, l’ovulation ne se déroule pas de façon optimale, voire pas du tout, et un petit coup de boost peut être nécessaire pour la stimuler, notamment quand une grossesse est souhaitée.  On peut alors recevoir de l’aide de la médecine via un traitement de stimulation ovarienne, par médicament ou injections d’hormones.

    Cela étant, si l’ovulation est indispensable pour une grossesse, la glaire cervicale l’est tout autant, pour permettre la rencontre entre un spermatozoïde et l’ovule.

    Or, les protocoles de stimulation de l’ovulation peuvent avoir des effets secondaires sur cette précieuse glaire cervicale, ce qui, vous en conviendrez, est ballot !

    Dans ce qui suit, nous allons voir ensemble quels sont les potentiels effets (indésirables ou pas) de la stimulation ovarienne sur la glaire, mais aussi comment les protocoles d’insémination ou de FIV peuvent, quant à eux, apporter leur aide lorsque la glaire est un peu (beaucoup) défaillante. Let’s go !

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    Retour de l’ovulation après une fausse couche : comment ça se passe?

    ovulation apres fausse couche

    Lorsque l’on vit l’arrêt d’une grossesse (ce que l’on appelle communément “fausse couche”, ces mots étant si peu adaptés, il n’y a rien de faux dans une fausse couche, mais ce sont hélas les termes employés le plus couramment), on peut se poser mille et une questions sur sa fertilité : est-ce que je suis toujours fertile ? Est-ce que je vais désormais multiplier les fausses couches ? A partir de quand je peux espérer retomber enceinte après ma fausse couche ?

    Toutes ces interrogations sont légitimes et la plupart des femmes ayant vécu cette indicible épreuve se les sont déjà posées : si c’est votre cas, vous n’êtes pas seule <3

    Dans cet article, on va vous apporter des réponses et vous expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur la reprise de l’ovulation après une fausse couche : son timing, la meilleure manière de la repérer (spoiler : notre chère glaire cervicale a un rôle à jouer) et surtout, comment prendre soin de vous et de votre fertilité 🙂

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    « Pourquoi j’ai des pertes blanches tous les jours ? » : LA question qu’on s’est toutes déjà posée !

    pourquoi j'ai des pertes blanches tous les jours

    Quelle femme n’a pas déjà regardé le fond de sa culotte d’un oeil circonspect, en y voyant des pertes blanches plus ou moins abondantes et en se creusant la tête pour comprendre leur signification, voire en ressentant un certain dégoût ? Les pertes blanches sont un sujet intime, dont on parle peu, le plus souvent parce qu’on est gênée d’en avoir. On les associe à un manque d’hygiène, voire à un problème de santé, une IST ou autre.

    Nos sécrétions vaginales sont pourtant d’importantes alliées, témoignant que notre corps de femme fonctionne correctement ! Dans ce qui suit, vous verrez qu’elles sont en fait multiples et qu’elles ont chacune un rôle (ou des rôles !) bien précis. Et en fait, c’est surtout quand leur couleur, leur texture ou leur odeur diffèrent de d’habitude que cela doit nous alerter 🙂 Mais on n’en dit pas plus, et on vous laisse lire l’article 😉

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    Glaire cervicale et contraception : les clés pour tout comprendre

    Glaire cervicale contraception

    Et s’il était possible d’éviter une grossesse non désirée juste en regardant sa glaire cervicale ?

    Cette question peut paraître un peu saugrenue (voire complètement perchée !), mais elle a un vrai fond scientifique : en effet, cette (incroyable) sécrétion qu’est la glaire cervicale nous envoie des signaux quant à notre fertilité (ou notre infertilité) tout au long du cycle. Pourquoi, du coup, ne pas complètement faire confiance aux pertes vaginales que l’on voit dans notre culotte ? Pourquoi ne pas utiliser notre glaire cervicale comme unique moyen de contraception ?

    Dans ce qui suit, on va décrypter ensemble ce qu’est la glaire cervicale, son évolution en phases fertile et infertile et les messages qu’elle peut potentiellement nous envoyer. Mais on va aussi voir ensemble quelles sont ses limites et pourquoi elle doit être couplée à un autre bio marqueur de la fertilité pour être réellement fiable ! C’est aussi une méthode qui demande de la rigueur et une phase de formation et d’apprentissage indispensable pour être appliquée correctement et garantir une efficacité quasi parfaite 🙂

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