Emancipées

huile d'onagre ménopause

L’huile d’onagre, une précieuse alliée pendant la ménopause

Idées clés

  • La ménopause survient en moyenne vers l’âge de 50 ans, mais elle est précédée d’une période de péri-ménopause (ou pré-ménopause), qui peut démarrer dès la fin de la trentaine.

  • En pré-ménopause, les cycles deviennent irréguliers en raison des changements hormonaux qui se mettent en place. La progestérone commence à diminuer et on peut ressentir des désagréments semblables à ceux du syndrome prémenstruel : troubles de l’humeur, règles abondantes, douleurs menstruelles etc.

  • À la ménopause, on ressent plutôt tous les symptômes liés à une baisse des  oestrogènes : prise de poids, sueurs nocturnes, bouffées de chaleur, sècheresse de la peau, troubles du sommeil, etc.

  • L’huile d’onagre a des propriétés anti-inflammatoires et régulatrices au niveau hormonal qui sont reconnues pour lutter contre les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les problèmes de peau et de sécheresse vaginale, entre autres !

  • Il est en revanche primordial de choisir son huile d’ onagre avec soin pour profiter de tous ses bienfaits sur les symptômes de la ménopause.

La ménopause et la pré-ménopause sont des périodes de changements hormonaux parfois très difficiles à vivre pour les femmes qui passent ce cap : nos hormones sont sens dessus-dessous, nos cycles deviennent irréguliers, on peut se sentir moins bien dans sa peau, dans sa tête, on peut avoir l’impression que notre corps nous échappe, de ne plus le comprendre, de ne plus le reconnaître.

Et c’est complètement normal ! Cette étape de la vie, bien que normale et physiologique, peut être déroutante. Il existe heureusement des outils que l’on peut mettre en place pour adoucir ces changements et parmi eux, on retrouve l’huile d’onagre.

L’huile d’onagre est en effet réputée pour accompagner les femmes dans toutes les étapes de leur vie, du projet bébé à la ménopause, en passant par l’accouchement et le syndrome prémenstruel. Toutefois, quel rôle  joue-t-elle lors de ce passage vers la ménopause ? Est-ce qu’elle peut  agir sur les bouffées de chaleur, la beauté de la peau, le confort de nos articulations, notre humeur et tutti quanti, et si oui comment ? On vous explique tout ça 🙂

composition de l'huile d'onagre

L’huile d’onagre : petite histoire et composition

L’onagre (oenothera biennis) est une plante nord-américaine de la famille des onagracées utilisée depuis très longtemps, notamment par les amérindiens. Elle présente de petites fleurs jaunes, qui s’ouvrent à la nuit tombée : c’est la raison pour laquelle on la surnomme « primevère du soir » ou « evening primrose » en anglais 🙂

Mais au-delà de ses fleurs, ce qui nous intéresse ici ce sont ses graines, qui sont pressées pour extraire la fameuse huile d’onagre ! L’huile d’onagre est en effet prisée en raison de sa composition toute particulière :

    • Il s’agit d’une des plantes les plus riches en acide gamma linolénique (GLA), un acide gras de la famille des oméga 6, qui, comme nous le verrons plus loin, est hyper intéressant pour ses vertus anti-inflammatoires.

    • Elle contient aussi de l’acide linoléique (LA), qui est un autre oméga 6

    • Ainsi que de la vitamine E et de la vitamine F, réputées antioxydantes !

Les oméga 6 sont des acides gras essentiels, qui doivent être apportés par l’alimentation ou via des compléments alimentaires, car le corps ne parvient pas à les fabriquer lui-même.


La ménopause et la pré ménopause, deux étapes clés dans la vie d’une femme

Maintenant que nous avons parlé de l’huile d’ onagre, parlons de la ménopause et de sa petite soeur, la pré-ménopause 🙂

Différence entre pré-ménopause et ménopause

différence ménopause et pré-ménopause

Pour commencer, il nous paraît essentiel de faire la différence entre la pré-ménopause et la ménopause !

    • La pré-ménopause (ou péri-ménopause) est la période où le cycle menstruel commence à s’enrayer : le dialogue entre le cerveau et les ovaires se fait moins bien, car le message hormonal est de plus en plus brouillé. La pré-ménopause peut démarrer des années avant la ménopause, parfois dès la fin de la trentaine !

    • La ménopause, elle, désigne l’arrêt définitif du cycle menstruel. On estime qu’une femme est ménopausée du moment qu’elle n’a plus ses règles depuis un an, sans autre raison apparente. En France, elle survient aux alentours de 51 ans.

Les mécanismes hormonaux à l’oeuvre

Avant la pré-ménopause

Lorsque le cycle menstruel se passe normalement, on a une cascade hormonale et un dialogue entre le cerveau et les ovaires, via les hormones hypophysaires et ovariennes.

    • En période pré-ovulatoire, l’hypophyse envoie une première hormone, la FSH, aux ovaires pour leur intimer de faire maturer des follicules. Ces follicules sécrètent des œstrogènes et lorsque l’un d’eux, le follicule de De Graaf, prend le lead, il sécrète tellement d’œstrogènes que le cerveau comprend qu’il est prêt à ovuler. Pour permettre cette ovulation, il envoie une dose massive d’une seconde hormone, la LH.

    • Une fois l’ovulation passée, le corps jaune sécrète de la progestérone. Tant qu’elle se maintient à un certain niveau, elle indique au cerveau qu’il ne faut pas lancer une nouvelle ovulation, car une grossesse est potentiellement déjà en cours. Si c’est le cas, le corps jaune puis le placenta continuent de sécréter de la progestérone ; si non, le corps jaune finit pas s’épuiser, la production de progestérone chute et les règles démarrent. Le cerveau peut alors relancer une ovulation.

En pré-ménopause

Lors de la pré-ménopause, le dialogue cerveau / ovaires se brouille progressivement.

    • Au début, comme les ovaires répondent moins bien aux sollicitations du cerveau via la FSH, il va en produire davantage (un peu comme s’il se mettait à parler plus fort à des ovaires un peu durs de la feuille) : en réponse, les ovaires vont produire plus d’œstrogènes.
      Sauf que l’ovulation se fait moins bien et est de moins bonne qualité, surtout que les ovocytes perdent un peu en qualité avec les années : la progestérone est donc un peu en berne. Les cycles peuvent alors être plus courts, en raison d’une phase post-ovulatoire raccourcie. On est en situation d’hyperoestrogénie : trop d’oestrogènes et pas assez de progestérone.

    • Ensuite, la réserve ovarienne s’amenuise de plus en plus et les œstrogènes commencent eux aussi à diminuer : les ovulations vont donc devenir plus rares et les cycles vont se rallonger. La progestérone reste en berne, rejointe par les œstrogènes. Ce phénomène va s’amplifier, les cycles devenir de plus en plus longs, jusqu’à s’arrêter complètement.

Lors de la ménopause

Au bout d’un moment, le cerveau finit donc lui aussi par s’essouffler : l’hypophyse n’envoie plus de FSH aux ovaires, qui ne lancent plus la maturation des follicules, eux-mêmes devenus insuffisants (la réserve ovarienne est au minimum). Il n’y a donc plus d’ovulation et les règles s’arrêtent. 

C’est là qu’intervient la ménopause, mais vous l’avez compris, elle a pu être précédée de nombreuses années de péri ménopause, avec un ralentissement progressif de l’activité ovarienne.

Les effets indésirables de la ménopause et de la péri-ménopause

symptômes de la ménopause

Pré-ménopause

Au début de la pré-ménopause, on se retrouve généralement en situation d’hyperoestrogénie, ce qui va déclencher des symptômes en lien avec ce déséquilibre hormonal :

    • Des cycles plus courts, avec une phase post-ovulatoire plus courte

    • Un SPM plus marqué, avec des sautes d’humeur, de la rétention d’eau, des douleurs mammaires, des troubles du sommeil, etc.

    • Des règles plus abondantes

Ensuite, au fil du temps, les cycles vont s’allonger et les symptômes de la pré-ménopause vont de plus en plus ressembler à ceux de la ménopause et de la chute hormonale (œstrogènes + progestérone) induite par l’arrêt progressif des ovaires.

Ménopause

Lors de la ménopause, on l’a dit, la chute hormonale induit l’arrêt du cycle menstruel. Le souci, c’est que les hormones féminines ont également d’autres rôles à jouer sur la santé générale, ce qui explique que leur absence génère tout un tas d’effets secondaires. En effet, ces hormones agissent sur notre température, nos os, notre cœur et nos artères, notre libido, notre peau, nos cheveux…

Voici les symptômes de la ménopause les plus fréquents :

    • Cheveux plus fins, plus secs, voire une chute de cheveux

    • Prise de poids

    • Troubles de l’humeur

    • Sécheresse vaginale, peau plus sèche

    • Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes

    • Trous de mémoire, brouillard mental

    • Douleurs articulaires

    • Hypothyroïdie (qui peut aussi expliquer la prise de poids, le brouillard mental et les troubles dépressifs)

La bonne nouvelle, c’est que ces symptômes de la ménopause ne sont pas une fatalité et il est possible de mettre des choses en place pour vivre cette transition vers une autre étape de sa vie de femme de manière plus douce 🙂 Parmi elles, l’huile d’onagre !


bienfaits de l'huile d'onagre

Les bienfaits de l’huile d’onagre pendant la ménopause (et la pré-ménopause)

Comme le montre cette étude, l’huile d’onagre est en effet reconnue pour adoucir certains symptômes du cycle, comme les tensions mammaires et le syndrome prémenstruel (SPM), mais aussi certains effets indésirables de la ménopause et de la périménopause.

Cela tient à sa composition en acides gras essentiels et notamment en acide gamma linolénique (GLA), qui est un acide gras polyinsaturé anti-inflammatoire : cet oméga 6 vient en effet activer les prostaglandines PEG-1, qui calment l’inflammation.

Ces acides gras essentiels sont aussi des constituants élémentaires de nos hormones, qui sont fabriquées à partir du (bon) cholestérol ! Ces deux propriétés de l’huile d’onagre permettraient également, in fine, de soutenir la production de nos hormones féminines et donc de restaurer un équilibre hormonal optimal.

bouffées de chaleur

Sur les bouffées de chaleur

L’huile d’onagre est une plante qui a été étudiée à de multiples reprises, notamment pour ses effets sur les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. Il a ainsi été prouvé que l’onagre diminue la fréquence et la sévérité des sueurs nocturnes de manière significative 🙂

Voici deux autres études qui vont dans ce sens :

peau

Sur la beauté de la peau

L’huile d’onagre est aussi largement reconnue pour ses bienfaits sur la peau ! Là encore, sa richesse en bons acides gras, et notamment en acide gamma linolénique (GLA) et en acide linoléique (LA) a un impact significatif sur la fermeté, la souplesse et l’élasticité de la peau. Or, la peau est souvent plus sèche à la ménopause, en raison de la chute drastique des oestrogènes, qui sont notamment responsables du glow des femmes enceintes et de celles qui sont en période ovulatoire !

Par ailleurs, l’huile d’onagre a aussi des propriétés antioxydantes, qui sont aussi très bénéfiques pour la peau. C’est ce qui explique qu’on recommande d’utiliser l’huile d’onagre dans les soins de beauté anti-âge 🙂

sécheresse vaginale

Sur la sécheresse vaginale

Il n’est pas rare que les femmes ménopausées se plaignent de sécheresse vaginale. Ce manque de lubrification vient du fait que la peau est moins nourrie, moins hydratée et tiraille davantage à la ménopause : comme expliqué ci-dessus, l’huile d’onagre peut grandement aider sur ce point 🙂

Par ailleurs, cette sécheresse vaginale vient aussi de l’absence de glaire cervicale à la ménopause : la glaire cervicale est un mucus sécrété par le col de l’utérus, selon les phases du cycle, notamment sous l’influence des oestrogènes. Si le cycle ralentit, puis s’arrête, la production de glaire cervicale en fait de même ! Or, prendre de l’huile d’onagre peut aider à retrouver des muqueuses plus souples 🙂 

Et pour les femmes en pré-ménopause, qui ont encore des cycles, l’huile d’onagre vient également fluidifier la glaire cervicale.

ostéoporose

Sur l’ostéoporose

Les oestrogènes et la progestérone participent à la bonne santé du tissu osseux : or, si leur production est ralentie puis stoppée, les problèmes ostéo-articulaires peuvent surgir à la ménopause, comme l’ostéoporose.

La prise d’huile d’onagre peut alors aider, car les acides gras qui la composent (dont le fameux GLA, l’acide gamma linolénique) ont une contribution essentielle dans l’absorption du calcium et de la vitamine D !

santé cardio-vasculaire

Sur la santé cardiovasculaire

L’huile d’onagre et ses bons acides gras essentiels aurait un impact non négligeable sur le taux de cholestérol dans le sang : elle permettrait notamment d’élever le taux de bon cholestérol et de faire baisser les triglycérides. Cela a une influence sur la santé cardiovasculaire, qui peut être un peu mise à mal par l’arrêt de la production des hormones féminines par les ovaires, qui protègent, elles aussi, notre  cœur et nos artères 🙂

Si vous souhaitez aller plus loin, voici une autre étude sur l’impact de l’huile d’onagre sur notre système cardiovasculaire (mais pas que !).

troubles humeur

Sur les troubles de l’humeur

Lorsque les cycles deviennent irréguliers et/ou que la phase lutéale se raccourcit en pré-ménopause, les femmes peuvent expérimenter des symptômes proches du syndrome prémenstruel : irritabilité, déprime, sautes d’ humeur… Cela vient, là encore, de la baisse hormonale, et notamment de la baisse de la progestérone, qui a des propriétés anxiolytiques et apaisantes. 

Good news : l’huile d’onagre peut aider, grâce à son action régulatrice sur le système hormonal féminin.

tensions mammaires

Sur les tensions mammaires

L’huile d’onagre est également réputée pour réduire les douleurs mammaires, selon plusieurs études qui ont comparé la prise d’onagre à des traitements médicamenteux ou des placebos, par exemple. 

Il semblerait qu’elle soit encore plus bénéfique sur les tensions mammaires lorsqu’elle est associée à de la vitamine E (elle en contient d’ailleurs un peu !).


bourrache

Huile d’onagre et huile de bourrache

Une autre huile végétale peut également apaiser les désagréments et les symptômes de la ménopause : l’huile de bourrache !

Les graines de la bourrache (de la famille des boraginacées) sont également très riches en acides gras essentiels et contiennent beaucoup de GLA, cet acide gras polyinsaturé si précieux pour la santé féminine 🙂 

Cette plante a dès lors des propriétés et des bienfaits très similaires à l’onagre, notamment sur la peau, les bouffées de chaleur et l’inflammation : elles sont d’ailleurs souvent associées dans les compléments alimentaires !


posologie de l'huile d'onagre

Comment prendre de l’huile d’onagre au cours du cycle menstruel ?

Que vous soyez en périménopause ou en ménopause, la prise d’un complément d’huile d’onagre peut se faire en cure de 3 mois, tous les jours du cycle, hors règles (car elle peut avoir une action fluidifiante). En général, la posologie est de 1500 mg par jour, soit 3 capsules d’huile d’onagre à intégrer dans votre petite routine quotidienne, mais n’hésitez pas à vous référer au dosage indiqué par le fabricant ou votre professionnel de santé 🙂

Au bout de 3 mois, faites le point pour voir si l’onagre vous a réellement aidée ! Si oui, vous pouvez faire une petite pause d’un mois, puis reprendre une cure de 3 mois.


effets secondaires de l'huile d'onagre

Quels sont les effets secondaires et les contre-indications de l’huile d’onagre ?

L’huile d’onagre est top pour adoucir certains effets de la ménopause : ceci étant, utiliser l’huile d’onagre n’est pas toujours recommandé ! Voici ses principales contre indications :

    • Pendant la grossesse : qui oui, peut survenir en péri-ménopause (tant qu’on ovule, on reste fertile !)

    • Pendant les règles

    • En cas de troubles de la coagulation ou d’une opération chirurgicale à venir

    • En cas d’allergie à l’huile d’onagre

Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin si vous avez le moindre doute !

Côté effets secondaires, il arrive que l’huile d’onagre provoque des troubles digestifs ou des maux de tête. Si cela vous arrive, arrêtez votre cure et parlez-en à votre équipe médicale.


choix de l'huile d'onagre

Bien choisir son huile d’onagre

L’huile d’onagre est une véritable alliée pour apaiser certains effets de la ménopause, comme les bouffées de chaleur, les problèmes de peau sèche et autres douleurs et désagréments : pour autant, il est vraiment primordial de bien choisir son complément à base d’huile d’onagre. Sans ça, vous pourriez passer à côté de ses merveilleuses propriétés !

Pour vous y retrouver, choisissez une huile d’onagre bio, de première pression à froid, plutôt en capsules pour un dosage au plus juste. Et si vous souhaitez être vraiment sûre du produit que vous achetez, on vous recommande chaleureusement l’huile d’onagre signée Hollis, que l’on a testée avec succès ! Pour ne rien gâcher, le code EMANCIPEES vous permet de bénéficier de 10% sur votre commande 🙂


Vous l’aurez compris, l’huile d’onagre est très intéressante pour accompagner les femmes ménopausées ou en péri-ménopause : en effet, les changements hormonaux à l’oeuvre chamboulent la fertilité, mais aussi le corps et l’esprit, avec des effets secondaires parfois très désagréables et perturbants.

L’huile d’onagre dispose d’une richesse en acides gras qui a de véritables bienfaits sur les symptômes de la ménopause et qui peuvent améliorer considérablement la vie, le confort et le bien-être des femmes concernées. Si c’est votre cas, on vous envoie toutes nos bonnes ondes ! On se tient également à votre disposition en commentaires si vous avez des remarques ou des questions 🙂 

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À PROPOS

Auteur/autrice de l’image

Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.

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Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.