Courbe de température : ovulation, fertilité, ce qu’elle permet de détecter
Quand on parle de courbe de température pour calculer son ovulation, on pense souvent à une vieille méthode de grand-mère un peu dépassée et surtout pas franchement fiable.
Et ce n’est pas complètement faux ! Pour autant, mesurer sa température quotidiennement fait aussi partie d’approches bien plus sérieuses pour gérer sa fertilité au naturel et, combinée à d’autres observations, elle peut permettre de confirmer que l’on a bien ovulé.
Vous souhaitez savoir comment suivre votre courbe de température ? Ou vous voulez comprendre comment température et fertilité peuvent bien être liées ? On vous explique tout !

Ca veut dire quoi, tenir une courbe de température ?
Quand on parle de suivre sa courbe de température, cela signifie la mesurer chaque jour au réveil (on parle aussi de température basale) : il s’agit plus précisément de la température du corps lorsqu’il est en repos total, c’est-à-dire avant même de s’être levée du lit, après avoir dormi au moins 4 heures.
Pour avoir un intérêt dans l’observation de sa fertilité, elle doit être prise tous les jours à la même heure, avec une intervalle de maximum ½ heure.
Pourquoi autant de contraintes et de précisions ? Et bien les écarts que l’on va chercher à observer dans la courbe de température pour identifier l’ovulation sont très faibles, de quelques dixièmes de degré.
Or, l’activité physique (le simple fait de se lever pour aller aux toilettes compte, pour une fois que c’est dans ce sens !) va faire monter la température et faussera donc la mesure. De même, une grasse mat’ aura un impact, donc si on a prévu de dormir plus longtemps, il faut penser à mettre un réveil pour prendre rapidement sa température à l’heure prévue et se rendormir !
Comment évolue la courbe de température au cours du cycle ?

Vous l’aurez compris, l’intérêt de suivre sa température n’est pas de voir comment elle évolue dans la matinée, mais plutôt aux différentes étapes du cycle menstruel. Elle est en effet directement liée à notre activité hormonale, et elle est influencée par les deux hormones ovariennes qui contrôlent notre ovulation :
- Pendant la première partie du cycle (depuis le premier jour des règles jusqu’à l’ovulation), ce sont les oestrogènes qui sont aux manettes, et ils ont pour effet de maintenir une température corporelle basse, en général en dessous de 37°C.
- Dès que l’ovulation a lieu, le follicule qui a été libéré se transforme en corps jaune qui sécrète de la progestérone. C’est elle la grande responsable de la hausse de température, elle entraîne une augmentation de 0,3 à 0,5°C qui se maintient pendant toute la seconde partie du cycle, jusqu’aux prochaines règles (on dit qu’elle a un effet hyperthermique). La température est alors en général supérieure à 37°C.
S’il n’y a pas eu de fécondation, la progestérone chute juste avant les prochaines règles, entraînant de facto une baisse de la température. Si en revanche un embryon s’est implanté, la progestérone se maintient et la température reste haute. C’est d’ailleurs un indice assez fiable de début de grossesse.
Autrement dit, le phénomène qui provoque la hausse brutale de température est … l’ovulation !
Tant qu’elle n’a pas eu lieu, la température est basse, et dès qu’elle est passée, elle est haute. Ce n’est pas plus compliqué que ça ! On parle souvent de “décalage” de température pour qualifier cette hausse nette juste après l’ovulation, et de “courbe biphasique”, pour décrire ces deux phases plateaux.

Comment tenir et interpreter sa courbe de température pour identifier l’ovulation ?
Il y a plein de façons de suivre sa température : avec des applis, sur des tableaux papiers ou même en prenant simplement une feuille millimétrée (avec la température sur la verticale, aux deux dixièmes de degré près, et les jours sur l’horizontale).
Ce qui importe, c’est la rigueur et la régularité :
- Prise tous les matins à la même heure (maximum 1 heure d’écart)
- Après au moins 4 heures de sommeil
- Dans le lit et avant de faire le moindre mouvement
- Avec le même thermomètre aux deux dixièmes de degré près (soit 2 chiffres après la virgule), pendant au moins 3 minutes
- Toujours de la même façon (idéalement en rectal ou vaginal, éventuellement en buccal mais pas sous l’aisselle)
- Dès le premier jour des règles (avec l’expérience, on peut commencer plus tard et ne pas la prendre chaque jour du cycle)
Ensuite, quelque soit le support, l’objectif pour l’interprétation de la courbe de température, c’est de pouvoir visualiser le décalage entre les deux phases : c’est lui qui permet d’identifier l’ovulation, qui a en général eu lieu la veille de cette hausse. Ainsi par exemple, alors que la température oscillait toujours autour de 36,6 – 36,7°C, elle va brusquement monter à 37 voire 37,1°C.
Cela signifie que l’on ne peut confirmer l’ovulation qu’a posteriori, on ne peut pas l’anticiper. Intéressant donc, mais pas top si on cherche à éviter ou au contraire à favoriser une grossesse : l’info arrive un peu tard, l’ovulation est passée….

Quel est l’intérêt de tenir une courbe de température et d’ovulation ?
Optimiser ses chances de tomber enceinte
Connaître le jour de l’ovulation permet de savoir quand il faut tout donner avec son partenaire, si on veut favoriser ses chances de tomber enceinte !
Le souci avec la méthode des températures seule, on l’a vu, est que l’on ne peut que confirmer a posteriori que l’ovulation a eu lieu. Or, quand on sait que la fenêtre de fertilité s’ouvre environ 5 jours avant l’ovulation (du fait de la durée de vie des spermatozoïdes) pour se fermer le lendemain (l’ovule vivant uniquement entre 12 et 24h), vous conviendrez que c’est un peu ballot…
C’est là qu’intervient l’autre indice à observer pour avoir une vision juste et au jour le jour de sa fertilité : la glaire cervicale ! C’est sur la lecture combinée de ces deux données (température et glaire) que se base la méthode symptothermique, qui permet d’identifier le début de la phase fertile (grâce à l’apparition de la glaire) et sa fermeture (grâce au tarissement de la glaire confirmé par la hausse de température).
Donc si on récapitule : la température seule, c’est un peu inutile, mais couplée à la glaire, c’est une super façon de détecter sa fenêtre de fertilité pour favoriser une grossesse !

Maîtriser sa contraception de façon naturelle
Même combat : la courbe de température seule peut être utilisée comme moyen de contraception, mais dans ce cas il faut être honnête, c’est assez rigoureux et contraignant.
Comme on ne sait pas quand va arriver l’ovulation, il faut s’abstenir de rapports non protégés pendant toute la première partie du cycle (quand la température est basse), et on ne peut se lâcher qu’une fois la hausse de température confirmée, et on attend même en principe 3 jours de sécurité (du fait de la durée de vie de l’ovule principalement).
Autrement dit, on ne peut avoir des rapports non protégés que dans la seconde partie du cycle en attendant 3 jours après l’ovulation. Ca ne laisse plus beaucoup de temps…. (une dizaine de jours, la phase post-ovulatoire, dite aussi phase lutéale, durant en moyenne 14 jours).
Mais combinée à l’observation de la glaire, là encore, c’est beaucoup plus confortable !
Dans ce cas, la méthode varie d’une école à l’autre, mais l’idée est en général d’avoir pris au moins 6 températures “basses” dans la première partie du cycle et d’attendre d’en observer 3 ou 4 “hautes” de minimum 0,2 ou 0,3°C supérieures aux “basses” pour pouvoir se considérer comme infertile (en parallèle avec l’observation de la glaire, vous l’avez compris !).

Autres intérêts de suivre sa courbe de température
Tenir un journal de sa température basale peut présenter de nombreux autres avantages :
- Observer son cycle, pour mieux se connaître
- Dépister un souci de fertilité (s’il n’y a pas de hausse de température – on parle d’anovulation, c’est-à-dire d’absence d’ovulation ; ou si la phase post-ovulatoire est courte, de moins de 11 jours – on parle de dysovulation, le cycle n’est alors pas fertile)
- Confirmer une grossesse (si la température reste haute au moins 18 jours)
Est-ce fiable comme technique ?
On l’a vu, la prise de température seule n’est pas la meilleure façon de monitorer sa fertilité (cette méthode utilisée par nos grands mères n’est plus trop d’actualité).
Cela est notamment dû au fait que :
- Elle ne donne une information sur l’ovulation qu’a posteriori
- Les conditions logistiques sont rigoureuses (régularité, méthode, etc.) : le moindre écart dans la façon de prendre la température peut tout fausser
- La température peut fluctuer pour des raisons autres qu’hormonales (maladie, prise de certains médicaments, consommation d’alcool ou de drogue, stress, décalage horaire, insomnie, etc.)
Utilisée seule, cette méthode n’est donc que très peu fiable (une étude aurait démontré qu’elle ne permettrait de détecter l’ovulation de façon précise que dans 22% des cas….).
En revanche, couplée à l’observation de la glaire cervicale, elle atteint un taux de fiabilité de plus de 99%, soit autant que la pilule !

Alors, prête à vous lancez dans l’interprétation de votre courbe de température ?!
Vous l’avez compris, la vieille “méthode des températures” n’est pas si idiote que ça et, combinée à d’autres observations (principalement la glaire cervicale), elle peut être un excellent moyen de maîtriser son cycle naturellement.
Pour autant, il est important de bien connaître les subtilités et contraintes dans la prise des mesures pour éviter tout impair, et de ne pas compter que sur elle si on veut gérer sa fertilité.
Vous tenez une courbe de votre température et voulez partager votre expérience ? Ou vous avez des questions ? Ca se passe dans les commentaires !
27 réflexions au sujet de “Courbe de température”
Bonjour Laurene, je suis à mon premier cycle d’observation et j’ai réussi a prendre ma température tjs avec maximum 30min/1h de décalage par rapport a l’heure habituelle. Mais il y a eu 2j ou j’ai du me lever 2h avant l’heure habituelle de prise durant ma phase post ovulatoire. La température me semble un peu basse est ce que c’est quand même fiable ou pas ?
Salut Laurène,
Merci beaucoup pour cette article hyper intéressant.
J’ai remarqué que ma température basale restait haute durant 8 jours post-ovulation et qu’ensuite, gentiment elle redescendait, en faisant 36.46 – 36.45 – 36.38 – 36.29 … pour arriver à 36.16 le premier jour des règles. Est-ce normal ? Est-ce que cela signifie que j’ai des cycles de dysovulation ?
Dans ton article, tu dis qu’elle devrait rester haut au moins 11 jours, et ensuite chuter complètement.
J’ai remarqué également, un schéma biphasique à chacun de mes cycles.
Bonjour Laurène! Je prends ma température vers 6h le matin. Par contre, ça arrive souvent de me réveiller vers 4-5h pensant que mon cadran sonnera sous peu. Alors je vérifie mon cellulaire et je réalise qu’il n’est pas encore 6h et je me rendors (sans me lever ou quoi que ce soit). Est-ce que cela peut fausser les résultats?
Coucou sarah, à priori si tu restes couchées ça n’a pas d’impact ! (Mais certaines femmes sont particulièrement sensibles, seule l’expérience permet de le savoir !!)
Bonjour Laurène,
Qu’entends-tu par une courbe horizontale ? Ou plutôt jusqu’à combien de décimal la température peut monter ou baisser en phase post ovulatoire svp ? Exemple est-ce que passer de 36,78 à 36,84 puis 36.72 cela te “choque” ? Merci pour ton retour
Coucou Camille, la courbe doit varier de O,10 max vers le haut puis vers le bas (par exemple 37,1 puis 37,2 puis 37,1 puis 37).
Ce que tu décris ne me choque donc pas du tout !!!
Bonjour! Tout d’abord, un grand merci pour ce super site et le compte Instagram génial ! Grâce à toi, je me suis mise à la symptothermie dans le cadre de mes essais bébé, et en montrant mes courbes de température et mes observations sur mes cycles à une bonne gynéco, j’ai fait des examens plus tôt que prévu et j’ai découvert un début d’insuffisance ovarienne. En bref, grâce à toi, j’ai gagné un an sur le diagnostic, ce qui est très précieux. J’ai une petite question sur la température sous progestan: je prends une capsule orale de l’ovulation jusqu’aux règles, et je me disais qu’en toute logique, puisque c’est de la progestérone, ça doit agir comme la progestérone naturelle et maintenir haute ma température basale. C’est bien ça ? Du coup je n’aurai pas de chute de température avant mes règles? j’espère aussi avoir bien repéré mon ovulation, puisque j’ai commencé le progestan au 1er point haut, et du coup j’espère que les autres points hauts qui ont suivi étaient dus à l’ovulation et non au progestan… bref, on verra bien. Merci d’avance et bonne continuation !
Bonsoir Chloé, je n’ai pas de réponse certaine, mais la température peut effectivement être faussée par le Progestan, mais pas forcément car ce n’est pas de la progestérone naturelle. Quoi qu’il en soit te souhaite qu’elle ne chute pas et que ce soit le signe d’une grossesse, n’hésite pas à me donner des nouvelles !!
Merci pour cette réponse. Ma température a bien chuté avant mes règles, donc j’en déduis que le Progestan ne fausse pas nécessairement la courbe.
Bonjour Laurène,
Merci pour tout ce contenu si clair et vulgarisé. J’y reviens régulièrement lorsque des questions se présentent.
J’ai débuté la symptothermie depuis plusieurs mois et je constate qu’il y a toujours un délai minimum de 48h (même 72h) entre mon pic de glaire cervicale qui concorde toujours avec la montée/l’ouverture de mon col et ma montée de température.
J’ai lu l’étude de Gnoth de 1996 à ce sujet, mais je me demandais si ce 48h-72h de délai est considéré faire partie de la phase lutéale ou pas?
Bonsoir Gabrielle, super question, et je vois que tu es bien informée avec l’étude de Gnoth, c’est un classique !
En fait pour compter le début de la phase post ovulatoire, la règle est de commencer à la première température haute. Néanmoins parfois, la progestérone met du temps à être perçu dans le plasma sanguin, donc la température tarde à monter, alors que l’ovulation a bien eu lieu. La sympto permet de déterminer une fenêtre, entre le pic de glaire et la hausse de température, mais pas un moment exact. C’est confusant et agaçant quand on veut calculer la durée de sa phase lutéale, je sais…!
A bientôt : )
Bonjour,
Merci pour cet article.
Pour ma part je suis ma glaire et j’ai souhaité combiner l’analyse avec la température.
Je constate que ma phase lutéale ne dépasse jamais 37. J’ocile en phase lutéale entre 36.6 et 36.9…
Est ce que ca peut poser problème si on ne depasse pas les 37?
Merci bien
Cordiers
Oui bien sûr, ça dépend de chaque femme et de la zone de prise. La température est plus élevée en interne (vagin, rectum) que dans la bouche ou sur le bras. Personnellement j’utilise un thermomètre connecté qui se porte autour du bras et je ne dépasse jamais 36,8 après l’ovulation (or j’ovule très bien et j’ai eu 2 enfants !).
Bonjour, et merci pour ce site remarquable! Mes observations de glaire cervicale sont généralement assez nettes. En revanche, ma courbe de température est le plus souvent plate. Elle ne monte que 3 à 4 jours avant mes règles, sans doute en raison de faibles montées de progestérone (ce qui est cohérent avec d’autres symptômes associés). Pour plus de fiabilité, je souhaite néanmoins utiliser une méthode de contrôle de naissance naturelle basée sur deux observations indépendantes, qui reste également fiable ma pre-menopause qui approche… La méthode marquette utilise d’autres hormones et est peut-être plus appropriée, mais avant de me lancer, j’aimerais être la mieux informée possible. Y-a-t-il à votre connaissance des personnes expertes dans ce genre de conseil ? Je crains en m’adressant à la formatrice d’une méthode qu’elle ne sache me parler que de sa méthode, sans pouvoir m’aider à identifier la meilleure pour moi… Merci.
Bonjour Cécile, merci pour votre message ! Il est effectivement important d’analyser les différentes méthodes pour voir celles qui vous correspond le mieux, car chacune a ses spécificités qui peuvent être plus ou moins adaptées.
J’ai fait un article comparatif sur mon site, et sinon je peux vous donner des contacts de personnes qui peuvent vous renseigner. N’hésitez pas à m’écrire par email ! Belle soirée !
Bonjour Laurène,
Vos articles sont tellement bien écrits et supers clairs…..bravo. Très intéressants et instructifs
Bonjour Quinty, Merci beaucoup et avec grand plaisir. A bientôt !
Bonjour Laurène,
J’ai commencé debut de ce cycle à prendre ma température chaque jour, en plus de l’observation des glaires.
Je doute sur les résultats que j’obtiens :
– prise de température buccale, sous la langue : est ce fiable ?
– horaire de réveil variable : mes horaires de travail varient d’un jour à l’autre (1 nuit puis 2 jours puis off puis 2 nuits …). Couper mon sommeil avec un réveil pour prendre ma température est impensable, c’est déjà tellement difficile de dormir.
J’ai donc peur que ce ne soit pas efficace pour les températures.
Merci !
Bonjour Virginie :
– En symptothermie, il est recommandé de prendre la température par voie vaginale ou rectale. Je suis personnellement OK avec la prise bucale, mais sous réserve de ne pas être trop sensible aux variations. Il faut tester sur quelques cycles pour t’assurer que tes températures sont cohérentes et que ce mode de prise te convient.
– Il faut en revanche la prendre à heure fixe, car elle est liée à notre métabolisme de base, qui évolue tout au long de la journée. Si tu n’arrives pas à la prendre de façon régulière, tu peux te tourner vers des thermomètres connectés à porter toute la nuit, qui permettront de déterminer ta température basale et de gommer les perturbations liées aux réveils irréguliers. Tu as par exemple le Tempdrop qui se porte autour du bras ou le Trackle qui se porte dans le vagin (pour info si cela t’intéresse, j’ai des codes promo pour les 2 –> KYF167MKILMB5 pour le Tempdrop et EMANCIPEES5 pour le Trackle !!).
J’espère que cela t’aidera !
Bonjour Laurène,
merci beaucoup pour tous tes conseils et articles éclairés!
en suivant mon cycle température + glaire, j’ai pu bien observer mon ovulation et augmentation de température (passage de 36,45 à 36,80°C), 16 jours après chute légère de température et arrivée des règles le lendemain. En suivant ce nouveau cycle je me rends compte que ma température moyenne « basse » est environ à 36,60°C, soit +0,15°C par rapport au cycle précedent. D’où ma question, est-ce possible que les températures moyennes « basses » et « hautes » changent d’un cycle à l’autre ? Merci pour ton retour! 🙂
Bonjour Camille,
Est-ce que tu utilises bien le même thermomètre et le même mode de prise entre ces 2 cycles ? Car entre une prise rectale et buccale par exemple, on peut avoir plusieurs dizièmes de degrés d’écart. Donc les 2 cycles ne seront pas comparables si on change de mode.
Ceci étant dit, en général on a toujours des températures assez similaires d’un cycle à l’autre, mais la température extérieur, le stress, un léger rhume et plein d’autres facteurs peuvent influencer. Tant que tu observes bien ton décalage thermique, c’est le principal !
Comment faire quand les températures jouent les montagnes russes ? Ça monte, puis ça baisse doucement, puis ça remonte, puis ça remonte doucement pour redescendre … Je suis complètement perdue puisque ça ne correpond pas aux courbes de ce post …
Bonjour Vicky, je te conseille de te faire accompagner par une conseillère, pour décrypter ensemble ta courbe.
Les températures en phase pré ovulatoire ne sont souvent pas très stables (elles peuvent varier sur 0,5 degrés environ), car elles sont très liées à notre métabolisme, à notre environnement, à notre vie en général. C’est en post ovulatoire, quand elles sont sous l’effet de la progestérone, que les températures doivent rester plus stables et hautes.
Si tes températures fluctuent sans que tu n’observes un vrai décalage thermique avec un plateau haut, c’est probablement que tu n’as pas encore ovulé.
Bonjour,
Pourquoi faut il nécessairement un thermomètre à 2 chiffres après la virgule alors que la hausse de température est généralement de +0,3 à +0,5°, c’est à dire visible à priori avec un affichage à 1 chiffre après la virgule ?
Merci pour ta réponse, bonne journée !
Bonjour Pauline,
La montée de température peut être subtile et progressive, donc il est important de bien l’observer avec finesse.
Surtout, un thermomètre à 1 chiffre après la virgule va faire des arrondis qui induisent en erreur (par exemple si tu as 36,46 il va arrondir à 36,5, et si tu montes à 36,64, il va arrondir à 36,6, tu ne verras donc qu’1 degré d’écart alors qu’en réalité tu en avais quasiment 2 et tu étais peut-être en train de valider ton ovulation !).
Bonjour Laurène,
merci beaucoup pour ces articles.
Actuellement, je pense savoir quand j’ovule grâce à l’observation de ma glaire cervicale.
(Cela fait plusieurs mois et j’avais couplé à des tests d’ovulation pour être sûre)
J’aimerai également prendre ma température basale mais…mes nuits sont parfois coupées par le réveil de mon fils. Je me dis que cela risque d’être compliqué.
Qu’en pensez vous?
Merci beaucoup et belle journée
Bonjour Aurore,
Si tu as dormi au moins 3h avant ta prise de température, sans te lever, a priori c’est OK (certaines femmes sont plus sensibles aux fluctuations que d’autres donc il n’y a qu’en testant que tu verras si ta température est cohérente ou non).
Donc j’espère que les réveils de ton fils sont plutôt en début de nuit ; )