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température ovulation

Courbe de température : ovulation, fertilité, ce qu’elle permet de détecter

Quand on parle de courbe de température pour calculer sa date d’ovulation, on pense souvent à une vieille méthode de grand-mère un peu dépassée, et surtout pas franchement fiable.

Et ce n’est pas complètement faux ! Pour autant, mesurer sa température quotidiennement fait aussi partie d’approches bien plus sérieuses pour gérer sa fertilité au naturel (telles que la symptothermie) et, combinée à d’autres observations, elle peut permettre de confirmer que l’on a bien ovulé.

Vous souhaitez savoir pourquoi et comment suivre votre courbe de température ? Vous voulez comprendre comment température, ovulation et fertilité peuvent bien être liées ? On vous explique tout !



Qu’est-ce que la température basale ?

Commençons par le commencement : la température basale est la température corporelle de base, celle qui est la plus basse quand on est au repos et que l’on mesure généralement après plusieurs heures de sommeil.

En effet, notre température corporelle évolue tout au long de la journée, et elle est plus élevée le soir que le matin, influencée par différents paramètres : l’activité physique, le stress, le rythme cardiaque, l’alcool, etc. Or, pour pouvoir analyser son évolution au cours du cycle menstruel avec précision et sans interférence, il est essentiel de mesurer sa température basale, au réveil (ou au cours de la nuit, grâce aux thermomètres connectés, on y revient plus bas !).


température ovulation

Comment évolue la température corporelle avant et après l’ovulation ?

Vous l’aurez compris, l’intérêt de suivre sa température n’est pas de voir comment elle évolue dans la matinée, mais plutôt durant les différentes étapes du cycle menstruel. Elle est en effet directement liée à notre activité hormonale, et est influencée par les deux hormones ovariennes qui contrôlent notre ovulation : les oestrogènes et la progestérone.

La température basale avant l’ovulation

Pendant la première partie du cycle (depuis le premier jour des règles jusqu’à l’ovulation), ce sont les oestrogènes qui sont aux manettes et qui sont produits par les follicules en maturation, puis par celui contenant THE ovocyte élu. Or les oestrogènes n’ont pas d’impact sur la température basale, donc elle reste à sa valeur “neutre”.  Cette température corporelle peut fluctuer avant l’ovulation, mais elle reste sur ce qu’on appelle un « plateau bas ».

Chez certaines femmes, la température corporelle diminue juste avant l’ovulation, avant de grimper sur son plateau haut le lendemain. On peut donc observer un plateau bas, une chute vers le bas au moment de l’ovulation, puis une remontée en flèche juste après !

La durée de cette phase pré-ovulatoire (ou folliculaire) varie selon les femmes, mais aussi selon les cycles, car l’ovulation ne survient pas forcément le même jour à chaque fois !

date de l'ovulation température basale

La température basale après l’ovulation

Dès que l’ovule est expulsé, son follicule se transforme en corps jaune qui sécrète de la progestérone. Son nom veut dire “pro gestation”, donc elle est là pour créer les conditions propices à une grossesse. Et figurez-vous que parmi ces conditions, figure une température corporelle un peu plus élevée, pour créer un nid chaud pour accueillir un embryon.

C’est donc la progestérone la grande responsable de l’augmentation de la température corporelle en phase lutéale, elle entraîne une hausse de 0,3 à 0,5°C qui se maintient pendant toute la seconde partie du cycle, jusqu’aux prochaines règles (on dit qu’elle a un effet hyperthermique). On parle alors de « plateau haut », qui se voit assez nettement sur la courbe de température.

Si l’ovule n’a pas été fécondé, la progestérone chute juste avant les prochaines règles, entraînant de facto une baisse de la température corporelle. En cas de conception, en revanche, la progestérone se maintient et la température reste haute. C’est d’ailleurs un indice assez fiable de début de grossesse. Quand la température reste sur son plateau haut plus de 18 jours, il n’y a quasi pas de doute !

Autrement dit, le phénomène qui provoque la hausse brutale de température est … l’ovulation

Tant qu’elle n’a pas eu lieu, la température est basse, et dès qu’elle est passée, elle est haute. Ce n’est pas plus compliqué que ça ! On parle souvent de “décalage” de température corporelle pour qualifier cette hausse nette juste après l’ovulation, et de “courbe de température biphasique”, pour décrire ces deux phases plateaux. 

La hausse est subtile, certes, mais elle est bien là et elle est facilement perçue avec un thermomètre suffisamment précis.

courbe de température ovulation

Comment évaluer son plateau haut et son plateau bas ?

La méthode varie d’une école à l’autre, mais l’idée est en général d’avoir pris au moins 6 températures “basses” dans la première partie du cycle et d’attendre d’en observer 3 ou 4 “hautes” de minimum 0,2 ou 0,3°C supérieures aux “basses” pour pouvoir se considérer comme infertile (en parallèle avec l’observation de la glaire cervicale, on en parle dans ce qui suit !). 


avantages de la prise de température

Quels sont les avantages de la prise de la température basale ?

Optimiser ses chances de tomber enceinte

Connaître la date de son ovulation permet de savoir quand il faut tout donner avec son partenaire, si on veut favoriser ses chances de tomber enceinte ! 

Le souci avec la méthode des températures seule, on l’a vu, est que l’on ne peut que confirmer a posteriori que l’ovulation a eu lieu et qu’on est passée en phase lutéale. Or, quand on sait que la fenêtre de fertilité s’ouvre environ 5 jours avant l’ovulation (du fait de la durée de vie des spermatozoïdes dans la glaire cervicale) pour se fermer le lendemain (l’ovule vivant uniquement entre 12 et 24h), vous conviendrez que c’est un peu ballot…

C’est là qu’intervient l’autre indice à observer pour avoir une vision juste et au jour le jour de sa fertilité : la glaire cervicale justement ! En effet, quand on commence à voir de la glaire crémeuse/laiteuse, on sait que le corps se prépare à ovuler et que la fenêtre de fertilité s’ouvre. La glaire cervicale protège et nourrit les spermatozoïdes à l’entrée du col de l’utérus, jusqu’au moment de l’ovulation !

La fenêtre se referme ensuite une fois que la température basale à augmenté de 0,3 degrés et que la glaire s’est asséchée, sur au moins 3 jours.

courbe de température et glaire cervicale ovulation

Donc si on récapitule : la technique de la température seule, c’est un peu inutile, mais couplée à l’observation de la glaire comme le préconise la symptothermie, c’est une super façon de détecter sa fenêtre de fertilité pour favoriser une grossesse !

Maîtriser sa contraception de façon naturelle

Même combat quand on veut éviter de tomber enceinte : la courbe de température peut être utilisée comme moyen de contraception ! Toutefois, quand on utilise la température corporelle seule, c’est assez contraignant.

En effet, comme on ne sait pas quand va arriver l’ovulation, il faut s’abstenir de rapports non protégés pendant toute la première partie du cycle (quand la température est basse), et on ne peut se lâcher qu’une fois la hausse de température confirmée, et on attend même en principe 3 jours de sécurité (du fait de la durée de vie de l’ovule principalement).

Autrement dit, on ne peut avoir des rapports non protégés que dans la seconde partie du cycle en attendant 3 jours après l’ovulation. Ça ne laisse plus beaucoup de temps…. (une dizaine de jours, la phase post-ovulatoire, dite aussi phase lutéale, durant en moyenne 14 jours).

Mais combinée à l’observation de la glaire, là encore, c’est beaucoup plus confortable ! En effet, comme dit précédemment, la fenêtre de fertilité s’ouvre généralement à l’apparition d’une glaire cervicale crémeuse / laiteuse. Donc cela laisse potentiellement des jours infertiles en début de cycle grâce à l’indicateur “glaire”, et pas uniquement après avec le seul indicateur “température” !

courbe de température

Autres intérêts de suivre sa courbe de température

Tenir sa courbe de température basale peut présenter de nombreux autres avantages : 

  • Observer son cycle menstruel, pour mieux se connaître (chaque femme a « son » cycle !) et comprendre certains déséquilibres et dysfonctionnements

  • Dépister un souci de fertilité : s’il n’y a pas de hausse de température, c’est que l’ovulation n’a pas encore eu lieu (on parle d’anovulation) et ce, même si on a nos « règles » (ce sont en fait des saignements de privation hormonale). Ce n’est pas grave si cela arrive de manière isolée (un grand nombre de femmes sont concernées !), mais c’est plus gênant si on a un désir de grossesse et que les cycles sont régulièrement anovulatoires. De la même manière, suivre ses cycles permet de voir si la phase lutéale est suffisamment longue ou pas pour qu’un embryon ait la capacité de s’implanter dans l’utérus : elle doit durer entre 11 et 16 jours dans l’idéal.

  • Confirmer une grossesse (si la température reste haute au moins 18 jours).

limites de la prise de température

La prise de la température basale est-elle une méthode fiable ? Quelles sont ses limites ?

On l’a vu, la prise de température seule n’est pas la meilleure façon de monitorer sa fertilité (cette méthode utilisée par nos grands-mères n’est plus trop d’actualité). 

Cela est notamment dû au fait que : 

  • Elle ne donne une information sur l’ovulation qu’a posteriori, une fois que l’ovulation a eu lieu ;

  • La température peut fluctuer pour des raisons autres qu’hormonales (maladie, prise de certains médicaments, consommation d’alcool ou de drogue, stress, décalage horaire, insomnie, etc.,) et si la symptothermie prévoit des règles précises pour exclure ces températures perturbées, ce n’est pas le cas de la méthode des températures seules.

Utilisée seule, cette méthode n’est donc que très peu fiable : une étude aurait démontré qu’elle ne permettrait de détecter l’ovulation de façon précise que dans 22% des cas…

En revanche, les méthodes symptothermiques couplant glaire + température atteignent un taux de fiabilité de plus de 99%, soit autant que la pilule !


conseils pour prendre sa température

Comment prendre sa température ?

Quand on parle de suivre sa courbe de température, cela signifie la mesurer chaque jour au réveil (on parle donc de température basale) : il s’agit plus précisément de la température du corps lorsqu’il est en repos total, c’est-à-dire avant même de s’être levée du lit, après avoir dormi au moins 1 heure. 

Pour avoir un intérêt dans l’observation de votre fertilité, voici quelques principes à suivre pour bien prendre votre température. Ce qui importe, c’est la rigueur et la régularité !

  • Prenez votre température tous les matins à la même heure (ou du moins dans la fenêtre d’1h30) ;

  • Après au moins 1 heure de sommeil ou de repos allongé ;

  • Dans le lit et avant de faire le moindre mouvement ;

  • Avec le même thermomètre à double décimale (soit 2 chiffres après la virgule), pendant au moins 3 minutes ;

  • Toujours de la même façon : idéalement par voie rectale, vaginale ou buccale, voire sous l’aisselle mais dans ce cas uniquement avec un thermomètre connecté ;

  • Dès le premier jour des règles (avec l’expérience, on peut commencer plus tard et ne pas la prendre chaque jour du cycle), car, contrairement aux idées reçues, on peut être fertile durant ses menstruations quand on a un cycle court, car l’ovulation peut arriver très vite après la fin des saignements.

Pourquoi autant de contraintes et de précisions ? Il se trouve que les écarts que l’on va chercher à observer dans la courbe de température pour identifier l’ovulation sont très faibles, de seulement quelques dixièmes de degré. On est sur de l’horlogerie de précision, la manière dont vous prenez votre température a de l’importance 🙂

Or, l’activité physique (le simple fait de se lever pour aller aux toilettes compte, pour une fois que c’est dans ce sens !) va faire monter la température et faussera donc la mesure.

De même, une grasse mat’ pourra avoir un impact, donc si on a prévu de dormir plus longtemps, il y a plusieurs options :

  • soit vous n’êtes pas sensibles aux différences dans l’heure de prise (ça arrive), et dans ce cas pas de problème, mais il faut plusieurs cycles d’observation pour confirmer cela.
  • soit cette grasse mat arrive très tôt dans votre cycle ou alors après avoir validé votre ovulation, et dans ce cas ce n’est pas grave, car la température ne sera pas utile pour l’analyse.
  • soit cette grasse mat est pile dans les jours qui précèdent ou qui suivent votre ovulation, et dans l’idéal, il faudrait mettre un réveil pour prendre rapidement votre température à l’heure prévue et vous rendormir ! Il y a sinon de fortes chances que votre courbe de température ne soit pas fiable :s

Précisons que chaque femme étant unique, notre température peut être perturbée par des éléments différents que notre meilleure amie, notre maman ou notre soeur : pour certaines, un verre de vin au dîner n’aura aucun effet sur leur température le lendemain matin, tandis que d’autres verront clairement un pic dans leur courbe de température ! Ce qui compte, surtout sur les premiers cycles, c’est de bien noter tous les potentiels éléments perturbateurs et de voir, au fil de vos observations, comment ils perturbent votre courbe, à vous 🙂


réaliser sa courbe de température ovulation

Comment réaliser et interpréter sa courbe de température ?

Une fois que vous avez pris votre température, vous pouvez la reporter sur le support de votre choix : un carnet, un cyclogramme ou une application dédiée pour les plus connectées !

Ensuite, quel que soit le support, l’objectif pour l’interprétation de la courbe de température est de pouvoir visualiser le décalage entre les deux phases : c’est lui qui permet d’identifier l’ovulation, qui a en général eu lieu la veille de cette hausse. Ainsi par exemple, alors que la température oscillait toujours autour de 36,6 – 36,7°C, elle va brusquement monter à 37 voire 37,1°C.

On saura que l’on a ovulé si la courbe de température présente bien deux plateaux !


température grossesse

Pourquoi la température basale permet de prédire une grossesse ?

Et si on vous disait que votre température basale était l’un des signes précoces de grossesse ? Si vous avez tout suivi, la température corporelle se place sur un plateau haut sous l’influence de la progestérone, sécrétée par le corps jaune : cette hormone « pro-gestation » nous met en fait en mode « couveuse », pour que notre corps et notre utérus soient les plus accueillants possible si une fécondation avait lieu et qu’un embryon décidait de se nicher dans la muqueuse utérine. La progestérone favorise d’ailleurs cette accroche (la nidation), en vascularisant l’endomètre et en y créant de petites aspérités !

Or, une fois que l’embryon s’est installé, son trophoblaste (qui deviendra plus tard le placenta) se met à sécréter une hormone bien particulière, la beta hCG : cette hormone, qui est l’hormone de grossesse détectée par les tests, ordonne au corps jaune de continuer sa sécrétion de progestérone.

Hors fécondation, le corps jaune meurt au maximum 16 jours après l’ovulation : la progestérone n’est plus sécrétée et l’endomètre, ce nid douillet, est évacué : ce sont les règles.

Mais en cas de fécondation, la beta hCG fait comprendre au corps jaune qu’il doit rester dans la partie et tout donner niveau progestérone ! L’embryon sauve le corps jaune, pour sauver la grossesse !

C’est la raison pour laquelle quand une femme est enceinte, sa température basale continue à se maintenir sur un plateau haut. On considère que si la température ne chute pas au bout de 18 jours, une grossesse est en place (hors perturbations, bien sûr) ! 🙂


questions fréquentes

Questions fréquentes

Quel thermomètre utiliser pour suivre mon cycle menstruel ?

Votre thermomètre de symptothermie doit être un thermomètre à double décimale, permettant une prise rectale, vaginale ou buccale. Certains thermomètres connectés comme le Tempdrop, qui prend la température sous l’aisselle, sont également OK (même s’il est important de bien se former avec un thermomètre basal classique au départ) !

Il en existe pour toutes les bourses, avec plus ou moins de fonctionnalités : pour vous faire une idée, notre comparatif des thermomètres de symptothermie est à votre disposition 🙂

Quelle est la température du corps lors de l’ovulation ?

Il n’y a pas de température précise pour ovuler : lors de l’ovulation, la température est généralement encore sur le plateau bas, et une fois que l’ovulation a eu lieu, elle augmente de quelques dixièmes de degré (0,3 environ). Ce qui compte, c’est véritablement d’avoir ces deux plateaux !

On n’a pas besoin de dépasser les 37 degrés pour considérer que l’ovulation était de qualité. Selon le thermomètre, la zone de prise et surtout chaque femme, les températures basales sont différentes. Vous pouvez tout à fait être autour de 36 en période pré ovulatoire, et à 36,5 après l’ovulation !

Comment savoir si c’est le jour de l’ovulation ?

On ne peut pas vraiment savoir avec précision si on a ovulé ou si on va ovuler dans la journée, comme on ne peut pas ressentir le moment exact de l’ovulation : les douleurs parfois ressenties sont plutôt des douleurs péri-ovulatoires.

Toutefois, si vous voyez beaucoup de glaire cervicale, avec une texture crémeuse, voire blanc d’oeuf, huileuse ou liquide, vous êtes très probablement sur le point d’ovuler ! L’ovulation sera confirmée le lendemain, grâce à l’assèchement de la glaire + la montée de la température basale, qui doivent se maintenir sur minimum 3 jours.

Quelle application utiliser pour réaliser ma courbe de température ?

Vous pouvez reporter vos observations de température corporelle sur Moonly, Read Your Body ou sur l’application Tempdrop si vous disposez de ce thermomètre.

Quand la température corporelle redescend-elle après l’ovulation ?

Généralement, la température basale redescend la veille ou le jour des règles, quand le corps jaune commence à faiblir et qu’il secrète moins de progestérone. Cette baisse de la température en toute fin de phase lutéale fait partie des indices que les saignements arrivent bientôt !

Toutefois, il arrive aussi que la température ne redescende que pendant les règles (voire après chez certaines femmes !), en cas de terrain un peu inflammatoire (les règles peuvent d’ailleurs créer un peu d’inflammation).

Quand faire l’amour selon sa courbe de température ?

En se basant uniquement sur la prise de la température au réveil, il est assez difficile de savoir si la fenêtre de fertilité est ouverte, puisqu’elle ne peut indiquer l’ovulation qu’une fois qu’elle est passée.

Du coup, si vous souhaitez optimiser vos chances de concevoir un enfant, c’est plutôt l’apparition de la glaire cervicale qu’il faut observer, pour vous préparer au moment de l’ovulation.

Idem si vous ne souhaitez pas tomber enceinte : une glaire cervicale crémeuse / translucide et étirable indique que vous êtes fertile et qu’il vaut mieux éviter les rapports non protégés jusqu’à ce que votre température basale passe sur son plateau haut, et ce, sur minimum 3 jours. En revanche, une fois que votre température a augmenté sur 3 jours consécutifs, vous pouvez vous considérer safe et infertile !

Si ma courbe de température corporelle est plate ?

Si votre courbe de température est plate entre deux saignements, c’est que vous n’avez pas (encore) ovulé ou que ce cycle menstruel était anovulatoire. Cela peut tout à fait arriver sur un cycle (l’ovulation est un processus aussi précis qu’énergivore, qui peut être altéré par plein de choses), mais si l’anovulation est chronique, vous pouvez en parler à votre gynécologue ou votre sage-femme, surtout si vous êtes en désir de bébé (mais pas que !).

Pourquoi ma température ne monte pas après l’ovulation ?

Même réponse qu’au-dessus : si votre température basale n’augmente pas, alors que vous la prenez dans les bonnes conditions, c’est que vous n’avez pas ovulé et qu’aucun ovocyte n’a été libéré 🙂 La température basale et la glaire cervicale sont les véritables biomarqueurs de l’ovulation (avec, en complément, le col de l’utérus) : les tests d’ovulation ne sont pas fiables à tous les coups et que dire des applications de suivi de cycle menstruel, qui elles, prédisent votre ovulation selon la méthode (vraiment peu fiable) du calendrier !

Il est également possible qu’il y ait un souci avec votre façon de prendre votre température : est-ce que vous respectez bien toutes les conditions de prise (heure régulière, toujours par la même voie, sans changer de thermomètre en cours de cycle ?…)


thermomètre

Vous l’avez compris, la vieille “méthode des températures” n’est pas si idiote que ça ! Elle avait juste besoin d’être peaufinée et, combinée à d’autres observations (principalement la glaire cervicale) grâce aux méthodes symptothermiques, elle peut être un excellent moyen d’observer ses cycles, de valider son ovulation et de maîtriser sa fertilité naturellement.

Pour autant, il est important de bien connaître les subtilités et contraintes dans la prise des mesures pour éviter tout impair, et de ne pas compter que sur elle si on veut optimiser ses chances d’avoir un bébé ou au contraire, éviter une grossesse non désirée.

Vous tenez une courbe de votre température et voulez partager votre expérience ? Ou vous avez des difficultés, des questions sur la prise de température ? Ça se passe dans les commentaires !

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Auteur/autrice de l’image

Émancipées redonne aux femmes le contrôle sur leur cycle menstruel.

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